Après 11 ans avec le Wild du Minnesota, Pierre-Marc Bouchard poursuivra sa carrière avec les Islanders de New York et le Québécois est fébrile à propos de ce nouveau défi.

Le hockeyeur de 29 ans a connu des moments inoubliables avec l'équipe qui l'a repêché au huitième rang en 2002, mais le Québécois a également dû traverser plusieurs épreuves.

Il a dit au revoir au Wild en espérant relancer sa carrière avec les Islanders.

« Je suis vraiment content. Ça va être un nouveau départ et c'est sûr que ce sera bizarre après une si longue association avec le Wild. Je crois que j'avais justement besoin d'un tel défi et c'est une équipe qui se dirige dans la bonne direction avec beaucoup de talent. C'est une équipe qui est basée sur l'attaque et ça cadre bien avec mon style de jeu », a résumé l’attaquant gaucher.

Le joueur de finesse ne cache pas qu’il sentait que la fin approchait avec le Wild.

« Les dernières années ont été un peu plus difficiles avec mes commotions cérébrales et ça n'a pas été évident de ce côté-là. De plus, l'équipe a signé plusieurs joueurs dans les dernières années en prenant une autre direction. Je pense que c'était juste le temps pour les deux côtés de se séparer », a-t-il confié à RDS.

Plusieurs équipes ont montré de l'intérêt envers Bouchard à l'ouverture du marché des joueurs autonomes, mais ce sont les Islanders qui ont été les plus convaincants. Malgré tout, ils ne lui ont offert qu'un contrat d'un an.

« Tous les joueurs désirent des contrats à long terme, mais dans ma situation, avec les blessures que j'ai eues dans les dernières années, ce n'était pas évident d'aller chercher une entente de trois ou quatre ans. On a recherché un contrat d'un an et c'est ce que j'ai eu. Si j'ai une bonne saison et qu'il y a une possibilité de signer là-bas à long terme, c'est sûr que j'aimerais ça », a convenu Bouchard.

L’auteur de 347 points en 565 parties dans la LNH déménagera donc toute sa famille dans la région new-yorkaise. Il est bien content de se rapprocher un peu de la maison, mais précise que ce facteur n'a pas pesé lourd dans la balance lorsqu'est venu le temps de choisir les Islanders.