Si le Canadien vous a convaincu avec ses deux dernières victoires qu’il constitue maintenant un club qui accédera aux séries et qu’il pourrait même causer des surprises le printemps prochain, vous serez déçus d’apprendre qu’il est toujours dans le dernier tiers de la sixième édition de l’état des forces.

 

Même que le Tricolore est chanceux. N’eût été la pause des Fêtes qui a chambardé les calendriers d’un peu tout le monde, le Canadien aurait piqué du nez. Sa victoire surprenante aux dépens du Lightning de Tampa Bay et son gain aux dépens des Canucks lui permet de profiter d’un brin de pitié... Mais pas deux!

 

Ce n’est pas parce que le Canadien déçoit qu’il n’y ait pas de surprises réjouissantes autour de la LNH.

 

À Las Vegas, les Golden Knights s’imposent non seulement comme la révélation de l’année, mais ils prolongent des succès que plusieurs croyaient passagers en début de saison. Ils sont renversants. Rien de moins. Et n’en déplaise aux partisans du Canadien, les Bruins de Boston sont en train de créer la surprise dans l’Est alors qu’ils s’interposent entre Tampa Bay et Toronto à qui nous étions très nombreux à avoir concédé les première et deuxième places dans la division atlantique.

 

1. Tampa Bay (30-9-3) stable

 

Le Lightning a amorcé sa deuxième moitié de saison avec une victoire de 5-2 aux dépens des Red Wings de Detroit. Il devrait ajouter deux points ce soir (mardi le 9 janvier) alors qu’ils reçoivent les Hurricanes de la Caroline.

 

Peu importe qu’il gagne ou qu’il perde cette rencontre, le Lightning se réveillera au sommet du classement général de la LNH. Sans surprise, il est tout en haut de la sixième édition de mon classement personnel.

 

Nikita Kucherov s’impose dans les courses aux trophées Art Ross, Hart et Maurice-Richard. Steven Stamkos sera sans l’ombre d’un doute l’un de ses rivaux dans la course au titre de joueur le plus utile à son équipe. Victor Hedman sera dans la lutte au trophée Norris, tout comme Andreï Vasilevskiy dans la course au trophée Vézina. Impossible non plus d’oublier Jon Cooper qui serait considéré pour le titre d’entraîneur-chef de l’année si le Jack-Adams n’était pas déjà dans les mains de Gerard Gallant. Avec un tel palmarès doit-on se surprendre que Tampa soit tout en haut de l’état des forces?

 

C’est ce que je me dis aussi...

 

2. Washington (26-13-3) hausse de 3
 

Les Capitals deuxièmes? Vraiment? Je sais que c’est difficile à concevoir avec les Golden Knights qui sont plus haut perchés au classement général. Mais voici : les Capitals ont amorcé la saison très lentement. Ils ont depuis retrouvé leur cohésion de l’an dernier. Ils n’ont qu’une défaite en temps réglementaire à leurs dix derniers matchs (7-1-2) et deux seulement à leurs 12 derniers matchs (8-2-2). Mardi (9 janvier), ils devraient prolonger à cinq leur série de victoires consécutives. Tout cela ajouté au fait que je les considère plus en mesure de se rendre loin en séries que les Knights m’obligent à les placer au deuxième rang.

 

Mettons que j’espère que les Caps n’échapperont pas le match contre Vancouver...

 

3. Las Vegas (29-10-2) hausse de 5
 

Malgré ce qu’il me reste de doutes sur les Golden Knights – et il n’en reste que très peu – on doit s’incliner devant leurs succès. Lors du dernier état des forces, j’ai osé avancer qu’on sentait un premier signe d’essoufflement de leur part. Ce qui aurait été normal j’espère que vous en conviendrez. Mais voilà. Les essoufflés ont maintenu une fiche de 10-1-1 depuis mon dernier état des forces.

 

J’encaisse le coup et je me prépare à en recevoir un autre parce que j’ai préféré donner le deuxième rang aux Capitals.

 

4. Nashville (18-7-4) stable

 

Roman JosiLes Predators de sont rendus en finale de la coupe Stanley en dépit l’absence de leur centre numéro un Ryan Johansen. Ils ont maintenu un rythme d’enfer en première moitié de saison malgré l’absence de Ryan Ellis qui complétait le premier duo d’arrières avec Roman Josi. Ellis vient de revenir, mais voilà que les Preds devront gagner sans leur premier marqueur Filip Forsberg.

 

Pourront-ils maintenir le rythme une fois encore? C’est la grande question à laquelle les Preds répondront au cours des cinq ou six prochaines semaines. Si la réponse est oui, il faudra leur donner beaucoup de crédit et les prendre très au sérieux à titre d’éventuels champions de la coupe Stanley.

 

D’ici là, ils restent quatrièmes...

 

5. Los Angeles (24-13-5) baisse de 3

 

Les Kings ont traversé une mauvaise séquence (4-5-2) depuis le dernier état des forces, mais ils demeurent un club très solide. Même s’ils devaient glisser encore un peu au classement, je peinerais à les déloger du top-5 tant je les considère armés pour aller loin en séries. Sans compter que le retour en forme de Jeff Carter – on espère toujours à Los Angeles qu’il puisse revenir avant la fin de la saison –  donnera un second souffle à ce club qui n’en a pas vraiment besoin.

 

6. Winnipeg (25-11-7) hausse de 3

 

Les Jets continuent de surprendre, mais je continue à les croire à une épreuve de piquer du nez. Je sais c’est injuste. C’est sans doute attribuable au fait que je les ai vus très haut au cours des dernières saisons et qu’ils ont terminé bien plus bas que mes prédictions.

 

Rancunier le gars? Je ne sais pas. Mais je sais que Connor Hellebuyck est leur seule planche de salut devant le filet. Et on ne sait jamais si cette planche finira par casser sous la pression. Cela dit, les Jets demeurent un très bon club de hockey. Ils comptent sur une belle machine offensive. Il sera intéressant de voir si cette machine pompera l’huile avec Mark Scheifele sur la touche… jusqu’en mars. C’est long. Mais si Blake Wheeler veut s’imposer à titre de l’un des meilleurs fabricants de jeu de la LNH, disons que l’occasion est belle devant lui. Surtout qu’il a encore à sa disposition tout plein de francs-tireurs vers qui se tourner.

 

7. Boston (23-10-7) hausse de 9

 

Après avoir effectué un bond prodigieux de huit places dans le dernier état des forces, les Bruins grimpent encore de neuf places. Monter de 17 places quand on considère la parité dans la LNH, ça donne le vertige. Est-ce que les Bruins s’étourdiront eux-mêmes pour ensuite plonger tête première en revenir autour du Canadien et les Panthers, plus près du classement où on les voyait en début de saison?

 

Je commence à en douter. Les Bruins ont récolté 18 points sur les 20 à l’enjeu lors de leurs 10 derniers matchs (8-0-2). Patrice Bergeron vient de recevoir la première étoile de la dernière semaine dans la LNH.

 

Comme le Canadien, ils sont en congé cette semaine et reprendront le travail à Montréal samedi. Les Bruins croiseront même le Canadien à trois reprises d’ici la fin du mois de janvier. À moins que la rivalité Boston-Montréal ne vienne à bout des Bruins, ces trois matchs devraient aider Boston à maintenir sa deuxième place dans l’Atlantique et miner un peu plus les chances mathématiques du Canadien d’accéder aux séries.

 

8. St Louis (26-16-3) baisse de 4

 

Les Blues qui m’avaient vraiment ébloui lors de leur dernière visite au Centre Bell n’affichent que cinq victoires (5-8-1) à leurs 14 dernières parties. Vrai qu’il vaut mieux connaître un passage en vide en milieu de saison qu’à la fin de la saison. Vrai aussi que Doug Armstrong qui vient de signer un nouveau – et j’espère pour lui un très riche – contrat à des munitions pour renflouer son club avant la date limite des transactions (26 février).

 

Ce que m’inquiète avec les Blues en ce moment, c’est qu’il ne semble plus clair qui est le gardien numéro un. En principe, ce rôle revient à Jake Allen. Mais comme il n’a rien cassé depuis le début de l’année, les Blues se sont tournés vers Carter Hutton dernière. Et il a excellé. Ces inversions de rôle dans un club de la LNH ont parfois des conséquences pas très heureuses au sein d’une équipe. Le temps nous dira si c’est le cas avec les Blues.

 

9. Toronto (25-16-3) baisse de 3Auston Matthews

 

Oui les Maple Leafs sont aujourd’hui menacés par les Bruins, mais croyez-moi, c’est loin d’être une mauvaise chose. Adulés par des partisans et des journalistes qui attendent d’encourager ou de couvrir un club gagnant depuis si longtemps, les Leafs sont portés à bout de bras depuis deux ans. Ils se font dire qu’ils sont jeunes, qu’ils sont bons, que la LNH leur appartient. À un moment donné, un petit rappel à l’ordre calmera les ardeurs de tout le monde. Et cela devra aider Mike Babcock à garder un meilleur contrôle sur son club.

 

Pas que Babcock n’ait pas les choses bien en mains. Ça non! Mais les petits gars devront respecter leur coach et ses plans de matchs serrés pour maximiser leurs chances de réussite. Sinon, on verra encore que le talent sans le travail ne mène nulle part…

 

Toronto affiche un dossier de 5-6-2 depuis le dernier état des forces et je suis certain que Mike Babcock est bien content!

 

Fait à noter : ce sont les Leafs – avec Chicago – qui disputeront le plus grand nombre de matchs à domicile en deuxième moitié de saison. Ça aussi ça aidera...

 

10. New Jersey (22-11-8) stable

 

Les Devils n’ont encaissé que trois défaites en temps réglementaire depuis le dernier état des forces. Mais ils ont perdu sept fois. Leurs quatre défaites en prolongation ou tirs de barrage sont à l’image de leur saison. Les Devils trouvent le moyen de gagner et de sauver des points. C’est pour cette raison qu’ils sont dans le top-3 de la division métropolitaine depuis le début du calendrier. Pour cela aussi que John Hynes mérite d’être considéré pour le trophée Jack Adams. Un trophée qu’il pourrait gagner si ce n’était de Gerard Gallant.

 

Les Devils ne devaient être qu’un projet cette année. Espérons pour leurs partisans et pour l’architecte du projet Ray Shero que la structure ne montera pas trop vite pour qu’elle soit bien solide.

 

11. San Jose (21-13-6) hausse de 1

 

Les clubs heureux n’ont pas d’histoire. Ce proverbe va très bien aux Sharks qui sont bien simplement : un très bon club de hockey. Je ne crois pas qu’ils puissent rivaliser avec les meilleures formations de la LNH pour se rende à la coupe Stanley. Mais ils sont solides.

 

12. Columbus (25-16-3) baisse de 1

 

Les Blue Jackets représentent une grande énigme. C’est à l’image de leur entraîneur-chef John Tortorella qui peut un moment donné être un homme affable, intéressant, chaleureux même, avec qui il fait bon parler de hockey et être un autre moment donné le dernier des pisse-vinaigre.

 

Cette équipe sait gagner. Mais elle invente aussi des façons de perdre en échappant des avances que d’aucuns croiraient très confortables.

 

Allez savoir!

 

13. Rangers de New York (22-15-5) hausse de 1

 

Les Rangers profitent de leur congé statutaire cette semaine. Ça les aidera sans doute à planifier comment ils comptent remplacer Chris Kreider qui est perdu indéfiniment en raison de l’intervention qu’il a subie pour l’aider à composer avec les caillots de sang que les médecins ont diagnostiqués au cours des dernières semaines.

 

Ce joueur est important pour les Rangers. Pas juste en matière de production, mais aussi à titre de l’un des leaders de l’organisation.

 

Ses coéquipiers prendront-ils les bouchées doubles pour l’aider à composer avec cette blessure qui pourrait éventuellement mettre sa carrière en péril?

 

C’est possible.

 

Mais les Rangers sont à mes yeux l’équivalent dans l’Est de ce que sont les Sharks dans l’Ouest : un club solide, très bien dirigé, qui est à prendre à considération tous les ans, mais à qui il manque un le brin ou deux nécessaire pour rivaliser avec les clubs capables de se rendre aux grands honneurs.

 

14. Dallas (24-16-3) hausse de 1

 

Les Stars ont pris de l’éclat depuis le dernier état des forces comme le confirme leur dossier de 8-3-2. Alex Radulov marque, Ben Bishop stoppe les rondelles, et Ken Hitchcock trouve une façon de faire produire son club. La question : combien de temps ça durera?

 

15. Anaheim (19-15-9) hausse de 5

 

Parce qu’il a su empêcher ses joueurs de tout abandonner alors que les blessures semblaient vouloir miner complètement la saison qui commençait, Randy Carlyle mérite des éloges qu’il ne reçoit pas suffisamment en ce moment. Tout comme les gardiens John Gibson et Ryan Miller. Maintenant que Ryan Kesler et venu rejoindre Ryan Getzlaf, les Ducks reprennent vie au rythme des retours de leurs blessés. Ça augure très bien pour leur fin de saison... pourvu bien sûr que les blessures finissent par les épargner.

 

16. Chicago (20-15-6) hausse de 1

 

Jonathan ToewsLes Blackhawks remontent lentement, mais ils ont fort à faire pour reprendre la première place que je leur avais offert dans le premier état des forces. Si je m’en veux? Un peu. Mais je crois encore en cette équipe dont le sérieux capitaine Jonathan Toews est l’un des meilleurs leaders de la LNH.

 

Pas question de vous lancer que les Hawks iront déloger le Lightning d’ici la fin de la saison. Mais je demeure convaincu que Chicago sera des prochaines séries et qu’une fois en séries, ils seront en mesure de prouver qu’il est vrai qu’une fois en séries tout peut arriver. N’ont-ils pas été balayés en première ronde l’an dernier?

 

17. Pittsburgh (22-19-3) baisse de 4

 

Parlant de prédictions audacieuses, celle selon laquelle les Penguins seraient en mesure de gagner trois coupes consécutives était osée également. Il s’en est passé des choses à Pittsburgh depuis que j’ai lancé cette prédiction en septembre dernier.

 

Les Penguins sont méconnaissables. Oui les blessures ont fait mal, mais l’aspect défensif du jeu – je ne parle pas ici uniquement des défenseurs et du gardien Matt Murray – fait cruellement défaut à Pittsburgh. Ça prendra un grand coup de barre. Peut-être aussi une transaction. Mais avec des gars comme Crosby, Malkin et Kessel, avec Kristopher Letang qui est actuellement comme une bombe à retardement et tous ces jeunes et ce talent chez les joueurs de soutien, je ne peux pas croire que les Penguins ne seront pas en mesure de faire honneur à leur titre de doubles champions de la coupe Stanley et de prolonger leur saison tard au printemps.

 

18. Minnesota (22-17-3) hausse de 1

 

Le Wild serait en séries s’il évoluait dans l’Est. Du moins statistiquement... Et le retour en santé de Zach Parise aidera grandement. Mais le Wild est un club à deux visages : bon à la maison (14-4-2), beaucoup moins bon sur la route (8-13-1). Pour être pris au sérieux dans la LNH, tu dois gagner sur la route aussi.

19. Colorado (22-16-3) hausse de 4

Avec une fiche de 9-3-1 depuis le dernier état des forces, l’Avalanche est en train de causer une aussi belle surprise dans l’Ouest que les Devils le font dans l’Est. Voilà deux clubs que je n’attendais pas, mais alors là pas du tout, dans le top-20 de la Ligue et prêts à voler des places en séries à des clubs qui semblaient être assurés de les occuper.

 

Jared Bednar mérite les mêmes compliments que John Hynes pour la qualité du travail qu’il a accompli.

 

Une question comme ça : est-ce que le départ de Matt Duchene était non seulement attendu, mais souhaité dans le vestiaire de l’Avalanche?

 

20. Caroline (19-14-8) hausse de 2

 

Les jeunes Hurricanes continuent à jouer du bon hockey devant le vieux Cam Ward qui semble avoir repris goût au hockey. Les Canes sont sur le point de devenir un club à prendre au sérieux dans l’Est. Il faudra quelques coups d’éclat en deuxième moitié de saison pour vraiment y arriver. Battre le Lightning à Tampa Bay pour lancer la deuxième moitié de leur saison représenterait un tel coup d’éclat. Quoique le Canadien a battu le Lightning et personne ne croit que cette victoire propulsera le Tricolore en séries. Mais en ce moment, les Canes sont meilleurs que le Canadien.

 

21. Philadelphie (19-5-8) hausse de 6

 

Sean Couturier prend exemple des Patrick Bergeron et Anze Kopitar et démontre à son tour qu’il est possible d’exceller défensivement tout en récoltant sa part de buts et de points.

 

Grand bien lui fasse.

 

Sans oublier que Claude Giroux fait la preuve avec ses 51 points en 41 parties que ceux qui le croyaient fini ont sauté trop vite aux conclusions.

 

Les Flyers seront-ils ceux qui profiteront de la deuxième moitié de saison pour se hisser en séries? Je refuse de répondre oui, mais je dois me rendre à l’évidence qu’ils sont de ceux qui méritent le plus un peut-être en guise de réponse à cette question.

 

22. Islanders de New York (21-18-4) baisse de 11

 

John Tavares a-t-il dit à ses coéquipiers qu’il profiterait de son autonomie pour changer d’équipe l’an dernier? On le croirait tant les Islanders ont connu des ennuis au cours des dernières semaines. Avec une fiche de 5-8-1, ils ont ouvert la porte à leurs poursuivants et se sont sortis de la place inconfortable qu’ils occupaient à titre de deuxième club repêché. Il n’est pas trop tard pour se reprendre. Loin de là. Mais avec des gardiens aussi peu fiables que les leurs, les Islanders ont besoin d’être presque parfaits devant pour gagner. Ou espérer gagner…

 

23. Calgary (21-16-4) baisse de 5

 

Je ne comprenais pas l’engouement à l’égard des Flames en début de saison et voilà qu’ils me donnent raison. Leur gardien devrait être meilleur. Leurs défenseurs devraient être meilleurs. Leurs attaquants devraient être meilleurs. Même leur coach qui pique une crise devrait être meilleur alors qu’il a garroché son bâton dans les estrades alors qu’il semblait vraiment vouloir le casser en le projetant sur la bande.

 

Comme si ça n’allait pas assez mal, voilà qu’on se demande comment faire pour offrir à Jaromir Jagr une sortie digne de son titre de l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de la LNH. Dire que des partisans du CH fustigeaient l’état-major de ne pas avoir donné un pont d’or à Jagr pour l’attirer à Montréal

 

24. Montréal (18-20-4) stableCarey Price

 

Pas de centre numéro un. Pas assez de défenseurs du niveau de la LNH, surtout en l’absence de Shea Weber. Pas assez d’attaque soutenue. Ça donne ce que ça donne. Pas surprenant que le Canadien soit non seulement loin des séries, mais à deux victoires d’être simplement un bon petit club de ,500!

 

25. Edmonton (18-22-3) hausse de 1

 

Comme les partisans du Canadien, ceux des Oilers vivent une saison de misère depuis octobre. Au moins, à Edmonton, ils ont Connor McDavid à s’offrir comme antidote à tous les matchs…

26. Detroit (17-17-7) hausse de 3

Avec le nombre de sept associés à leur fiche, j’aurais pu les faire bondir de sept places. Surtout qu’ils ont gagné six de leurs 10 matchs (6-2-2) depuis le dernier état des forces. Mais un club qui se fait battre deux soirs de suite par le Canadien et qui perd un de ces deux matchs 10-1 ne peut profiter d’une hausse aussi généreuse...

27. Floride (17-18-6) hausse de 1

Les Panthers ont récolté des points dans 12 de leurs 16 derniers matchs (7-4-5) mais ils représentent une amère déception à mes yeux. Désolant de voir autant de jeune talent s’enliser dans les Everglades...

 

28. Vancouver (16-20-6) baisse de 6

 

Les Canucks ont surpris bien du monde en octobre et novembre puis la réalité les a rattrapés en décembre. Avec deux victoires à leurs 12 derniers matchs (2-8-2) les Canucks sont de retour là où on les voyait en début de saison...

 

29. Ottawa (14-17-9) baisse de 4

 

Les Sens ont perdu 11 places dans les deux derniers états des forces. Avec l’avenir incertain à Ottawa des Karlsson, Hoffman, Stone, Brassard et peut-être même Pageau, les Sénateurs pourraient perdre bien plus au cours des prochaines semaines. Dire qu’ils étaient à un but de la finale de la coupe Stanley le printemps dernier.

 

C’est quoi l’accident? La poussée en séries du printemps dernier ou leur place dans la cave du classement?

 

Ça ne peut pas être un mélange des deux.

 

Au moins, Pierre Dorion ne perdra pas son premier choix de cette année dans le cadre de la transaction qui lui a permis d’obtenir Matt Duchene. Mais il le perdra l’an prochain…

 

30. Buffalo (10-23-9) stable

 

Arrangez-ça comme vous voudrez, mais de tous les joueurs des Sabres – et ils sont 30 – seul Zach Redmond, le défenseur acquis du Canadien en retour de Nicolas Deslauriers en début de saison, affiche un différentiel positif cette saison. Redmond a disputé trois matchs seulement et il est à plus un.

 

Ça en dit long sur le reste de l’équipe.

 

Ah oui! Deslauriers est à plus-9 avec le Canadien.

 

31. Arizona (10-27-6) stable

 

Comme les Sabres, les Coyotes sont stables à un niveau : dans leur médiocrité.