Weight se sent comme une recrue
Caroline Hurricanes vendredi, 19 mai 2006. 17:02 samedi, 14 déc. 2024. 03:33
RALEIGH (PC) - Il faut comprendre l'énervement du vétéran Doug Weight. C'est la première fois de sa carrière qu'il fait partie d'une des équipes du carré d'as des séries de la coupe Stanley.
"C'est réellement très emballant, a lancé le joueur de centre des Hurricanes de la Caroline, vendredi. En janvier, j'évoluais au sein de la pire équipe de la Ligue nationale (les Blues de St.Louis). Et me voilà ici, quelques mois plus tard, en finale d'association. C'est un merveilleux sentiment."
L'Américain âgé de 35 ans, vétéran de 15 saisons dans la LNH, n'avait jamais atteint le troisième tour des séries avant cette année.
"C'est la première fois que je suis fébrile de la sorte. Je savoure grandement le moment présent, même si je sais que nous n'avons parcouru que la moitié du chemin, qu'il reste encore huit victoires à aller chercher."
Son coéquipier Mark Recchi, qui a gagné la coupe Stanley dans l'uniforme des Penguins de Pittsburgh en 1991, peut lui rappeler qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Recchi, 38 ans, s'est retrouvé du côté des perdants, chez les Flyers de Philadelphie, deux fois au cours des cinq dernières années en finale d'association.
"Et les deux fois, on a perdu en sept matchs", a rappelé l'ancien joueur du Canadien, vendredi.
Décision judicieuse
Pour revenir à Weight, il se frotte les mains de satisfaction d'avoir accepté d'être cédé aux Hurricanes, peu de temps avant les Jeux olympiques. Il a dû renoncer à la clause de non échange incluse dans le contrat le liant aux Blues.
"Je m'attendais d'être échangé, les rumeurs fusaient de toutes parts, mais pas du tout à ce que ça se produise une semaine avant les Jeux olympiques, a-t-il relaté. J'avais aussi eu vent de l'intérêt de plusieurs équipes à mon endroit, mais les Hurricanes ne figuraient pas dans la liste. J'ai été surpris sur le coup, et je n'ai eu qu'une journée pour réfléchir à tout ça.
"La possibilité de joindre les rangs d'une équipe de premier plan, avec plusieurs joueurs connaissant leur meilleure saison en carrière, l'a finalement emporté. Je suis heureux de la décision que j'ai prise."
Weight, qui a développé en séries une belle complicité avec Ray Whitney, tenait à ce que son arrivée se fasse en douceur, et c'est la raison pour laquelle, estime-t-il, il a mis du temps avant de se mettre en marche.
"Rod Brind'Amour et Eric Staal sont les pierres angulaires des Hurricanes. Je ne voulais surtout pas rien brusquer ou entacher le bel esprit de camaraderie qui existe dans l'équipe, a-t-il résumé. L'entraîneur Peter Laviolette m'a dit qu'on a fait mon acquisition afin que les Hurricanes misent sur les trois meilleurs trios qu'une équipe puisse avoir. J'ai eu besoin de temps avant d'être à l'aise. Ça va maintenant."
"C'est réellement très emballant, a lancé le joueur de centre des Hurricanes de la Caroline, vendredi. En janvier, j'évoluais au sein de la pire équipe de la Ligue nationale (les Blues de St.Louis). Et me voilà ici, quelques mois plus tard, en finale d'association. C'est un merveilleux sentiment."
L'Américain âgé de 35 ans, vétéran de 15 saisons dans la LNH, n'avait jamais atteint le troisième tour des séries avant cette année.
"C'est la première fois que je suis fébrile de la sorte. Je savoure grandement le moment présent, même si je sais que nous n'avons parcouru que la moitié du chemin, qu'il reste encore huit victoires à aller chercher."
Son coéquipier Mark Recchi, qui a gagné la coupe Stanley dans l'uniforme des Penguins de Pittsburgh en 1991, peut lui rappeler qu'il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Recchi, 38 ans, s'est retrouvé du côté des perdants, chez les Flyers de Philadelphie, deux fois au cours des cinq dernières années en finale d'association.
"Et les deux fois, on a perdu en sept matchs", a rappelé l'ancien joueur du Canadien, vendredi.
Décision judicieuse
Pour revenir à Weight, il se frotte les mains de satisfaction d'avoir accepté d'être cédé aux Hurricanes, peu de temps avant les Jeux olympiques. Il a dû renoncer à la clause de non échange incluse dans le contrat le liant aux Blues.
"Je m'attendais d'être échangé, les rumeurs fusaient de toutes parts, mais pas du tout à ce que ça se produise une semaine avant les Jeux olympiques, a-t-il relaté. J'avais aussi eu vent de l'intérêt de plusieurs équipes à mon endroit, mais les Hurricanes ne figuraient pas dans la liste. J'ai été surpris sur le coup, et je n'ai eu qu'une journée pour réfléchir à tout ça.
"La possibilité de joindre les rangs d'une équipe de premier plan, avec plusieurs joueurs connaissant leur meilleure saison en carrière, l'a finalement emporté. Je suis heureux de la décision que j'ai prise."
Weight, qui a développé en séries une belle complicité avec Ray Whitney, tenait à ce que son arrivée se fasse en douceur, et c'est la raison pour laquelle, estime-t-il, il a mis du temps avant de se mettre en marche.
"Rod Brind'Amour et Eric Staal sont les pierres angulaires des Hurricanes. Je ne voulais surtout pas rien brusquer ou entacher le bel esprit de camaraderie qui existe dans l'équipe, a-t-il résumé. L'entraîneur Peter Laviolette m'a dit qu'on a fait mon acquisition afin que les Hurricanes misent sur les trois meilleurs trios qu'une équipe puisse avoir. J'ai eu besoin de temps avant d'être à l'aise. Ça va maintenant."