Marlene Geoffrion : «Que de pression pour Blake!»
Hockey mercredi, 22 févr. 2012. 10:58 jeudi, 12 déc. 2024. 01:28
La vraie chef du clan Geoffrion, c'est maintenant Marlene, cette femme droite comme un chêne qui s'est présentée sur la glace du Centre Bell, quelques heures après la mort de son célèbre mari, Boum Boum de son surnom, pour participer au retrait du dossard numéro 5, en 2006.
Le lendemain, quand elle est repartie vers Atlanta pour préparer les funérailles, elle ne croyait pas revenir à Montréal un jour. La boucle avait été bouclée pour la famille à la suite de cette cérémonie, peut-être la plus émotive dans la jeune histoire de cet édifice. Plus rien ne pouvait la ramener à Montréal où elle avait vécu des années merveilleuses avec celui qui venait de succomber à un cancer.
Mais voilà, il vient de se produire un autre grand événement dans la famille. Le Canadien a fait l'acquisition d'un jeune joueur représentant une quatrième génération rattachée aux Geoffrion. Depuis que Blake Geoffrion a été obtenu dans l'échange de Hal Gill, elle sait que le jour n'est pas loin où elle sera vue à nouveau au Centre Bell.
Fille de Howie Morenz, épouse de Bernard Geoffrion, mère de Danny Geoffrion et grand-mère de Blake, elle promet de venir voir jouer son petit-fils dès que le Canadien jugera bon de le rappeler des Bulldogs de Hamilton.
«Je suis très contente pour lui, dit-elle à l'autre bout du fil. Blake est tellement un bon garçon. Il ne ressemble pas du tout à Bernard. C'est un grand blond qui me rappelle plutôt Wayne Gretzky, physiquement.»
Quand elle a appris la nouvelle, elle a téléphoné à Marie-Claire Bouchard, la femme du vénérable Butch, ex-capitaine et gagnant de quatre coupes Stanley avec le Canadien. Madame Bouchard est la première femme avec laquelle elle s'était liée d'amitié quand Boum Boum avait mérité sa place avec le Canadien, il y a 62 ans. Elles sont toujours restées en contact.
«Tu penses quoi de la venue de Blake dans l'organisation du Canadien?», lui a demandé Marie-Claire.
«Pour être bien franche, j'ai des sentiments partagés, a répliqué Marlene. Je suis très heureuse qu'un autre membre de la famille ait l'occasion de porter ce chandail. Je souhaitais tellement que cela se produise. On disait souvent à Blake que le Canadien allait l'obtenir un jour dans une transaction, mais on n'y croyait pas vraiment. C'était juste pour le taquiner. D'un autre côté, je me dis qu'il ressentira énormément de pression. Le nom de Geoffrion est lourd à porter pour un jeune de son âge.»
Elle sait de quoi elle parle. Bernard Geoffrion a dirigé le Canadien durant 30 matchs en 1979. Malgré une fiche gagnante, il a abdiqué en décembre, après avoir croulé sous la pression. Il a trouvé extrêmement difficile d'avoir à diriger son fils Danny, le premier choix de l'équipe au repêchage, le huitième de la ligue, l'année précédente.
«En haut lieu, on disait à Bernard de ne pas faire jouer Danny certains soirs. Il n'était pas libre de cette décision. L'expérience s'est avérée toute aussi difficile pour Danny qui croyait pouvoir jouer plus souvent sous les ordres de son père. Et puis, certains coéquipiers le regardaient un peu de haut, l'air de dire: «Toi, t'es le fils du coach». Bernard a quitté le Canadien et Danny a été échangé à Winnipeg peu de temps après. Quand je suis allée le voir jouer à Winnipeg, il faisait tellement froid. Je peux vous dire que je n'aimais pas beaucoup le Canadien à ce moment-là».
Elle s'inquiète du fait que Blake ne parle pas un mot de français. Il a passé toute son existence au Tennessee, de sorte qu'il n'a jamais ressenti l'utilité de parler la langue de son père. Il le regrette peut-être un peu en ce moment. À ce sujet, sa grand-mère lui a vite donné une première directive.
«T'es mieux d'apprendre le français l'été prochain, lui a-t-elle recommandé. Je pense que tu vas en avoir besoin.»
Elle le croit capable de contrôler la pression quand les banderoles rappelant le retrait des chandails de son arrière grand-père et de son grand-père flotteront au-dessus de sa tête dans le Centre Bell.
«Je crois qu'il pourra la supporter parce qu'il a ressenti de la pression partout où il est passé. Quand il m'a appelée pour me parler de la transaction, il m'a dit qu'il avait l'intention de faire de son mieux à Hamilton», ajoute-t-elle.
Selon elle, son défunt mari serait très fier de le voir avec le Canadien. Les Geoffrion se réjouissent tous que Blake appartienne aujourd'hui à l'équipe qui a envoyé deux membres de la famille au Panthéon du hockey.
«Je pense que nous avons bâti quelque chose d'important, Bernard et moi. Il m'a laissé avec huit petits-enfants et autant d'arrières petits-enfants», précise-t-elle.
Geoff Molson est mieux de lui réserver ses meilleurs sièges quand Blake Geoffrion sera rappelé par Pierre Gauthier car cette femme encore très solide malgré l'opération à coeur ouvert qu'elle a subie il y a un an, qui ne l'empêche pas de nager trois jours par semaine, a bel et bien l'intention de venir l'observer de près dans un chandail qui a profondément marqué sa vie.
Merci Hal Gill
Il est rare que je regrette le départ d'un joueur du Canadien car il y a toujours une raison précise qui justifie qu'un joueur soit échangé ou libéré. Habituellement, c'est parce qu'il ne fait plus l'affaire, qu'il est devenu une source de distraction, qu'il coûte trop cher ou qu'il est rendu au bout de la route.
Hal Gill a quitté Montréal, il y a quelques jours. Il aurait fait encore l'affaire cette saison. Il n'était pas une source de distraction, bien au contraire. Il ne coûtait pas si cher, mais la croisée des chemins était tout près pour lui.
Beaucoup de gens ont été sarcastiques à son endroit durant les deux saisons et demie qu'il a porté fièrement ce chandail. Trop lent, disait-on. C'était d'ailleurs le dénominateur commun de toutes les railleries que son style de jeu a provoquées.
Néanmoins, Gill a été exactement ce qu'on attendait de lui. Il a été un athlète à son affaire. Il a exercé du leadership à l'intérieur de l'équipe et il a été un guide précieux pour P.K. Subban qui retiendra peut-être quelques-uns des plus justicieux conseils qu'il lui a prodigués.
Dans les résumés d'après-parties, on a souvent fait allusion à son jeu parfois décousu, à sa lenteur légendaire et à la facilité avec laquelle on le contournait certains soirs. Corrigez-moi si je me trompe, mais je n'ai jamais entendu qui que ce soit affirmer qu'il ne s'était pas présenté pour un match. Les résultats n'étaient pas toujours probants, mais il a donné ce qu'il avait à donner.
Gill n'a pas triché les partisans du Canadien. Il a calmé l'équipe en déridant ses coéquipiers dans le vestiaire. Il a accompli ce qu'on exige des athlètes professionnels et qu'on n'obtient pas toujours en se présentant soir après soir, avec ses qualités et ses défauts. Il a respecté le logo qui ornait le devant de son chandail. Hors glace, cet homme rangé n'a jamais placé l'équipe dans l'embarras. J'espère qu'on se souviendra de lui comme d'un joueur qui n'est pas venu écouler sa carrière en touriste à Montréal.
Merci Hal Gill pour tant d'honnêteté. J'espère que le public aura l'occasion de l'applaudir si jamais il revient à Montréal dans un autre uniforme.
Lars Eller : un gars solide
Je suis souvent impressionné de la solidité de Lars Eller, un jeune Danois qui semble avoir une tête solide sur les épaules.
C'est seulement sa deuxième saison. Il n'a que 22 ans. Au jeu, on ne parvient pas à l'intimider. Devant les médias, il répond avec l'aplomb d'un athlète qui en a vu d'autres. Il est intéressant de sonder ses opinions parce qu'il s'exprime rarement en utilisant des clichés.
Eller n'est pas arrivé à Montréal dans une période faste du Canadien. Il trouve d'ailleurs qu'il s'est passé beaucoup de choses dans l'entourage de l'équipe cette saison. Il l'affirme d'une façon particulière et avec diplomatie, même s'il est loin d'être content du traitement qu'on lui fait subir.
«On aimerait bien garder le même entraîneur et jouer au sein du même trio durant 10 ans, mais ça ne fonctionne pas comme ça», dit-il sans trop dévoiler ses états d'âme.
Il serait pourtant justifié de lancer une flèche en direction de ceux qui influencent négativement le déroulement de sa carrière en ce moment. Le plus grand reproche qu'on puisse adresser au Canadien a été son incapacité à bien développer ses jeunes au fil des ans.
Voyez ce qui se passe dans le cas d'Eller. L'autre jour, il a porté accidentellement son bâton au visage d'un rival. Un geste comme on en voit des dizaines dans la ligue. Randy Cunneyworth lui en a fait payer le prix comme dans le bon vieux temps. Ce soir-là, son temps de jeu a été limité à cinq minutes.
Depuis le retour de Scott Gomez, Eller est moins utilisé. C'est à Gomez, un joueur fini qui n'apporte rien à l'équipe depuis déjà trop longtemps, qu'on accorde le temps de jeu qu'on lui a retiré. C'est à la fois injuste et incompréhensible. Belle façon de contribuer au développement d'un bel espoir, monsieur Cunneyworth. Continuez de favoriser le bois mort, ça va vous mener loin.
Dans le prochain organigramme de Geoff Molson, j'espère qu'on pensera à embaucher un homme de hockey crédible qui pourra se concentrer sur le développement des meilleurs éléments de l'organisation. Un homme qui se chargera personnellement de cet aspect durant les entraînements. Une responsabilité faite sur mesure pour André Savard, si je peux me permettre.
Le lendemain, quand elle est repartie vers Atlanta pour préparer les funérailles, elle ne croyait pas revenir à Montréal un jour. La boucle avait été bouclée pour la famille à la suite de cette cérémonie, peut-être la plus émotive dans la jeune histoire de cet édifice. Plus rien ne pouvait la ramener à Montréal où elle avait vécu des années merveilleuses avec celui qui venait de succomber à un cancer.
Mais voilà, il vient de se produire un autre grand événement dans la famille. Le Canadien a fait l'acquisition d'un jeune joueur représentant une quatrième génération rattachée aux Geoffrion. Depuis que Blake Geoffrion a été obtenu dans l'échange de Hal Gill, elle sait que le jour n'est pas loin où elle sera vue à nouveau au Centre Bell.
Fille de Howie Morenz, épouse de Bernard Geoffrion, mère de Danny Geoffrion et grand-mère de Blake, elle promet de venir voir jouer son petit-fils dès que le Canadien jugera bon de le rappeler des Bulldogs de Hamilton.
«Je suis très contente pour lui, dit-elle à l'autre bout du fil. Blake est tellement un bon garçon. Il ne ressemble pas du tout à Bernard. C'est un grand blond qui me rappelle plutôt Wayne Gretzky, physiquement.»
Quand elle a appris la nouvelle, elle a téléphoné à Marie-Claire Bouchard, la femme du vénérable Butch, ex-capitaine et gagnant de quatre coupes Stanley avec le Canadien. Madame Bouchard est la première femme avec laquelle elle s'était liée d'amitié quand Boum Boum avait mérité sa place avec le Canadien, il y a 62 ans. Elles sont toujours restées en contact.
«Tu penses quoi de la venue de Blake dans l'organisation du Canadien?», lui a demandé Marie-Claire.
«Pour être bien franche, j'ai des sentiments partagés, a répliqué Marlene. Je suis très heureuse qu'un autre membre de la famille ait l'occasion de porter ce chandail. Je souhaitais tellement que cela se produise. On disait souvent à Blake que le Canadien allait l'obtenir un jour dans une transaction, mais on n'y croyait pas vraiment. C'était juste pour le taquiner. D'un autre côté, je me dis qu'il ressentira énormément de pression. Le nom de Geoffrion est lourd à porter pour un jeune de son âge.»
Elle sait de quoi elle parle. Bernard Geoffrion a dirigé le Canadien durant 30 matchs en 1979. Malgré une fiche gagnante, il a abdiqué en décembre, après avoir croulé sous la pression. Il a trouvé extrêmement difficile d'avoir à diriger son fils Danny, le premier choix de l'équipe au repêchage, le huitième de la ligue, l'année précédente.
«En haut lieu, on disait à Bernard de ne pas faire jouer Danny certains soirs. Il n'était pas libre de cette décision. L'expérience s'est avérée toute aussi difficile pour Danny qui croyait pouvoir jouer plus souvent sous les ordres de son père. Et puis, certains coéquipiers le regardaient un peu de haut, l'air de dire: «Toi, t'es le fils du coach». Bernard a quitté le Canadien et Danny a été échangé à Winnipeg peu de temps après. Quand je suis allée le voir jouer à Winnipeg, il faisait tellement froid. Je peux vous dire que je n'aimais pas beaucoup le Canadien à ce moment-là».
Elle s'inquiète du fait que Blake ne parle pas un mot de français. Il a passé toute son existence au Tennessee, de sorte qu'il n'a jamais ressenti l'utilité de parler la langue de son père. Il le regrette peut-être un peu en ce moment. À ce sujet, sa grand-mère lui a vite donné une première directive.
«T'es mieux d'apprendre le français l'été prochain, lui a-t-elle recommandé. Je pense que tu vas en avoir besoin.»
Elle le croit capable de contrôler la pression quand les banderoles rappelant le retrait des chandails de son arrière grand-père et de son grand-père flotteront au-dessus de sa tête dans le Centre Bell.
«Je crois qu'il pourra la supporter parce qu'il a ressenti de la pression partout où il est passé. Quand il m'a appelée pour me parler de la transaction, il m'a dit qu'il avait l'intention de faire de son mieux à Hamilton», ajoute-t-elle.
Selon elle, son défunt mari serait très fier de le voir avec le Canadien. Les Geoffrion se réjouissent tous que Blake appartienne aujourd'hui à l'équipe qui a envoyé deux membres de la famille au Panthéon du hockey.
«Je pense que nous avons bâti quelque chose d'important, Bernard et moi. Il m'a laissé avec huit petits-enfants et autant d'arrières petits-enfants», précise-t-elle.
Geoff Molson est mieux de lui réserver ses meilleurs sièges quand Blake Geoffrion sera rappelé par Pierre Gauthier car cette femme encore très solide malgré l'opération à coeur ouvert qu'elle a subie il y a un an, qui ne l'empêche pas de nager trois jours par semaine, a bel et bien l'intention de venir l'observer de près dans un chandail qui a profondément marqué sa vie.
Merci Hal Gill
Il est rare que je regrette le départ d'un joueur du Canadien car il y a toujours une raison précise qui justifie qu'un joueur soit échangé ou libéré. Habituellement, c'est parce qu'il ne fait plus l'affaire, qu'il est devenu une source de distraction, qu'il coûte trop cher ou qu'il est rendu au bout de la route.
Hal Gill a quitté Montréal, il y a quelques jours. Il aurait fait encore l'affaire cette saison. Il n'était pas une source de distraction, bien au contraire. Il ne coûtait pas si cher, mais la croisée des chemins était tout près pour lui.
Beaucoup de gens ont été sarcastiques à son endroit durant les deux saisons et demie qu'il a porté fièrement ce chandail. Trop lent, disait-on. C'était d'ailleurs le dénominateur commun de toutes les railleries que son style de jeu a provoquées.
Néanmoins, Gill a été exactement ce qu'on attendait de lui. Il a été un athlète à son affaire. Il a exercé du leadership à l'intérieur de l'équipe et il a été un guide précieux pour P.K. Subban qui retiendra peut-être quelques-uns des plus justicieux conseils qu'il lui a prodigués.
Dans les résumés d'après-parties, on a souvent fait allusion à son jeu parfois décousu, à sa lenteur légendaire et à la facilité avec laquelle on le contournait certains soirs. Corrigez-moi si je me trompe, mais je n'ai jamais entendu qui que ce soit affirmer qu'il ne s'était pas présenté pour un match. Les résultats n'étaient pas toujours probants, mais il a donné ce qu'il avait à donner.
Gill n'a pas triché les partisans du Canadien. Il a calmé l'équipe en déridant ses coéquipiers dans le vestiaire. Il a accompli ce qu'on exige des athlètes professionnels et qu'on n'obtient pas toujours en se présentant soir après soir, avec ses qualités et ses défauts. Il a respecté le logo qui ornait le devant de son chandail. Hors glace, cet homme rangé n'a jamais placé l'équipe dans l'embarras. J'espère qu'on se souviendra de lui comme d'un joueur qui n'est pas venu écouler sa carrière en touriste à Montréal.
Merci Hal Gill pour tant d'honnêteté. J'espère que le public aura l'occasion de l'applaudir si jamais il revient à Montréal dans un autre uniforme.
Lars Eller : un gars solide
Je suis souvent impressionné de la solidité de Lars Eller, un jeune Danois qui semble avoir une tête solide sur les épaules.
C'est seulement sa deuxième saison. Il n'a que 22 ans. Au jeu, on ne parvient pas à l'intimider. Devant les médias, il répond avec l'aplomb d'un athlète qui en a vu d'autres. Il est intéressant de sonder ses opinions parce qu'il s'exprime rarement en utilisant des clichés.
Eller n'est pas arrivé à Montréal dans une période faste du Canadien. Il trouve d'ailleurs qu'il s'est passé beaucoup de choses dans l'entourage de l'équipe cette saison. Il l'affirme d'une façon particulière et avec diplomatie, même s'il est loin d'être content du traitement qu'on lui fait subir.
«On aimerait bien garder le même entraîneur et jouer au sein du même trio durant 10 ans, mais ça ne fonctionne pas comme ça», dit-il sans trop dévoiler ses états d'âme.
Il serait pourtant justifié de lancer une flèche en direction de ceux qui influencent négativement le déroulement de sa carrière en ce moment. Le plus grand reproche qu'on puisse adresser au Canadien a été son incapacité à bien développer ses jeunes au fil des ans.
Voyez ce qui se passe dans le cas d'Eller. L'autre jour, il a porté accidentellement son bâton au visage d'un rival. Un geste comme on en voit des dizaines dans la ligue. Randy Cunneyworth lui en a fait payer le prix comme dans le bon vieux temps. Ce soir-là, son temps de jeu a été limité à cinq minutes.
Depuis le retour de Scott Gomez, Eller est moins utilisé. C'est à Gomez, un joueur fini qui n'apporte rien à l'équipe depuis déjà trop longtemps, qu'on accorde le temps de jeu qu'on lui a retiré. C'est à la fois injuste et incompréhensible. Belle façon de contribuer au développement d'un bel espoir, monsieur Cunneyworth. Continuez de favoriser le bois mort, ça va vous mener loin.
Dans le prochain organigramme de Geoff Molson, j'espère qu'on pensera à embaucher un homme de hockey crédible qui pourra se concentrer sur le développement des meilleurs éléments de l'organisation. Un homme qui se chargera personnellement de cet aspect durant les entraînements. Une responsabilité faite sur mesure pour André Savard, si je peux me permettre.