Michel Caron est avec les Royaux de Sorel pour gagner
Hockey samedi, 13 juil. 2002. 00:02 mercredi, 11 déc. 2024. 20:50
Il faut avoir encore frais à l'esprit que les Royaux de Sorel perdent cette saison deux excellents joueurs en Stéphane Groleau et Michel Caron, qui ont annoncé tous deux leur retraite du hockey senior. Pour Stéphane Groleau, sa retraite fut annoncée de façon très officielle dernièrement, mais pour Michel Caron, ce fut fort différent, puisque l'organisation des Royaux de Sorel lui a offert immédiatement un poste comme instructeur dès qu'ils ont su que Michel pourrait mettre fin à sa carrière après que ce dernier ait subi une importante blessure au dos. Un mois après la fin de la saison des Royaux, Yanick Lévesque avait annoncé Michel Caron comme étant le nouvel entraîneur-chef des Royaux, pour la saison 2002-2003.
Rencontré au kiosque des Royaux au Festival de la Gibelotte de Sorel, Michel Caron a commenté la méga transaction de l'équipe Soreloise survenue dès la réouverture de la période des échanges.
«Une transaction qui me fait plaisir puisque nous sommes allés chercher un gardien qui va pousser dans le dos de Patrick Labrecque, puisque Bradette est probablement l'équivalent de Labrecque. Il a gagné la coupe Futura, il a gagné dans la East Coast league, et c'est un gars qui veut gagner. Patrice Martineau est le genre de joueur d'avant agressif qui nous manquait. Il n'était pas heureux l'an dernier, il a été échangé à deux reprises, mais c'est à Sorel qu'il voulait évoluer. Avec Richard Pion, c'est son expérience qui va nous apporter beaucoup. Cette petite peste sera de notre bord cette fois-ci. Dans le cas de Steve Dion, il a peut être perdu le feu sacré. Je lui ai parlé deux ou trois fois au cours des derniers jours et il semble se faire tirer l'oreille. J'aimerais bien qu'il revienne parce que c'est le genre de joueur que je voudrais avoir sur une 3e ligne, quelqu'un qui peut jouer robuste et de façon régulière.»
Michel Caron estime lui aussi que les Royaux de Sorel devront se trouver deux gros bonshommes robustes qui pourront jouer de façon régulière. Il mentionne également que les autres équipes convoitent actuellement plusieurs joueurs des Royaux. «Les partisans de Sorel veut avoir des batailleurs numéro 1, mais il va peut-être falloir en payer le prix», a-t-il indiqué.
Un système de jeu
Maintenant, est-ce que les Royaux de Sorel auront enfin un système de jeu plus hermétique cette saison? «Les Royaux ont leur style bien à eux, mais il faut améliorer l'offensive, encore d'avantage la défensive, et surtout être plus agressif, mais sans se faire prendre à contre pied comme ce fut le cas souvent l'an dernier. On a essayé d'appliquer quelque chose en fin de saison qui aurait dû être mis en oeuvre en début de saison. Les erreurs des séries auraient dû être des erreurs de début de saison. Le Cousin de Saint-Hyacinthe est le meilleur exemple que l'on peut réussir à inculquer un système de jeu à une équipe semi-pro», a précisé l'entraîneur.
...et Luc Beaudoin?
Michel Caron a précisé pourquoi il avait arrêté son choix sur Luc Beaudoin pour agir comme entraîneur-adjoint. «Il voit le hockey de la même façon que je le vois. C'est un joueur d'avant qui avait une excellente lecture du jeu, et c'était aussi un joueur qui respectait ses fonctions défensives à 200%. Sa grande qualité est qu'il est capable de remarquer rapidement pendant un match les faiblesses du système défensif de l'adversaire. C'est un gagnant et il vient coacher ici à Sorel avec le coeur, pas simplement à cause de notre amitié. Il vient ici pour gagner et il ne passera pas par quatre chemins pour régler des problèmes avec des joueurs.»
Texte: Jean Doyon, Royaux de Sorel
Rencontré au kiosque des Royaux au Festival de la Gibelotte de Sorel, Michel Caron a commenté la méga transaction de l'équipe Soreloise survenue dès la réouverture de la période des échanges.
«Une transaction qui me fait plaisir puisque nous sommes allés chercher un gardien qui va pousser dans le dos de Patrick Labrecque, puisque Bradette est probablement l'équivalent de Labrecque. Il a gagné la coupe Futura, il a gagné dans la East Coast league, et c'est un gars qui veut gagner. Patrice Martineau est le genre de joueur d'avant agressif qui nous manquait. Il n'était pas heureux l'an dernier, il a été échangé à deux reprises, mais c'est à Sorel qu'il voulait évoluer. Avec Richard Pion, c'est son expérience qui va nous apporter beaucoup. Cette petite peste sera de notre bord cette fois-ci. Dans le cas de Steve Dion, il a peut être perdu le feu sacré. Je lui ai parlé deux ou trois fois au cours des derniers jours et il semble se faire tirer l'oreille. J'aimerais bien qu'il revienne parce que c'est le genre de joueur que je voudrais avoir sur une 3e ligne, quelqu'un qui peut jouer robuste et de façon régulière.»
Michel Caron estime lui aussi que les Royaux de Sorel devront se trouver deux gros bonshommes robustes qui pourront jouer de façon régulière. Il mentionne également que les autres équipes convoitent actuellement plusieurs joueurs des Royaux. «Les partisans de Sorel veut avoir des batailleurs numéro 1, mais il va peut-être falloir en payer le prix», a-t-il indiqué.
Un système de jeu
Maintenant, est-ce que les Royaux de Sorel auront enfin un système de jeu plus hermétique cette saison? «Les Royaux ont leur style bien à eux, mais il faut améliorer l'offensive, encore d'avantage la défensive, et surtout être plus agressif, mais sans se faire prendre à contre pied comme ce fut le cas souvent l'an dernier. On a essayé d'appliquer quelque chose en fin de saison qui aurait dû être mis en oeuvre en début de saison. Les erreurs des séries auraient dû être des erreurs de début de saison. Le Cousin de Saint-Hyacinthe est le meilleur exemple que l'on peut réussir à inculquer un système de jeu à une équipe semi-pro», a précisé l'entraîneur.
...et Luc Beaudoin?
Michel Caron a précisé pourquoi il avait arrêté son choix sur Luc Beaudoin pour agir comme entraîneur-adjoint. «Il voit le hockey de la même façon que je le vois. C'est un joueur d'avant qui avait une excellente lecture du jeu, et c'était aussi un joueur qui respectait ses fonctions défensives à 200%. Sa grande qualité est qu'il est capable de remarquer rapidement pendant un match les faiblesses du système défensif de l'adversaire. C'est un gagnant et il vient coacher ici à Sorel avec le coeur, pas simplement à cause de notre amitié. Il vient ici pour gagner et il ne passera pas par quatre chemins pour régler des problèmes avec des joueurs.»
Texte: Jean Doyon, Royaux de Sorel