Cinq pays différents ont gagné les cinq dernières éditions du Championnat mondial de hockey junior : la Russie en 2011, la Suède en 2012, les États-Unis en 2013, la Finlande en 2014 et le Canada l’an dernier. Cette simple affirmation nous montre à quel point la compétition de cette année, qui s’amorce samedi à Helsinki en Finlande, est ouverte est que ces cinq nations peuvent légitimement aspirer aux grands honneurs.

Parlons d’Équipe Canada junior. Première constatation : l’équipe est jeune!  Neuf joueurs de 18 ans dans l’alignement, dont huit en attaque. On va se fier beaucoup sur les Marner, Strome, Crouse, Barzal, Beauvillier et Gauthier qui sont tous admissibles à revenir l’an prochain. Ils seront appuyés par Jake Virtanen, prêté par les Canucks de Vancouver, et Brayden Point, le meilleur marqueur de la Ligue de l’Ouest au moment de l’annonce des joueurs invités.

En défensive, les duos semblent solides - surtout celui formé de Joe  Hicketts et du Québécois Thomas Chabot - alors que devant le filet, la situation est nébuleuse avec Mackenzie Blackwood, suspendu pour les deux premiers matchs, et Mason McDonald, qui n’a pas été convaincant à Toronto la fin de semaine dernière et lors du dernier match préparatoire contre la Suède. 

Le Canada se retrouve aussi dans un groupe difficile avec les Américains et les Suédois. S’il fallait qu’ÉCJ trébuche et se retrouve au troisième rang du groupe, un affrontement en quarts-de-finale le 2 janvier contre la Finlande ou la Russie pourrait devenir très difficile, voire même dangereux.

Un match préparatoire... de fou!

Les Suédois sont considérés comme les favoris par plusieurs et ils seront doublement motivés d’aller briser le party en Finlande, comme les Finlandais l’ont fait en Suède il y a deux ans. La Suède mise sur le retour de douze joueurs qui étaient à Montréal et Toronto l’an dernier, dont le premier choix des Maple Leafs William Nylander, possiblement le meilleur joueur junior au monde en ce moment. La Suède est expérimentée à toutes les positions et devrait faire oublier cet échec face aux Slovaques dans le match de la médaille de bronze l’an dernier. La Suède n’a pas connu un bon match contre le Canada mercredi, mais elle demeure un adversaire redoutable.

Les Américains seront aussi à surveiller. Menés par Auston Matthews, le meilleur espoir de la prochaine séance de sélection de la LNH, les États-Unis ont aussi huit joueurs qui étaient là l’an dernier de retour dans la formation. L’équipe sera dirigée par des hommes d’expérience, dont Ron Wilson et Chris Chelios. Il faut se rappeler que le programme américain des moins de 20 ans a gagné sa première médaille d’or dans la capitale finlandaise de Helsinki en 2004.

La Finlande sera aussi parmi les formations solides de ce Championnat. Monarque du tournoi il y a deux ans, l’équipe hôtesse voudra en mettre plein la vue devant ses partisans. Prêté par l’Avalanche du Colorado, l’attaquant Mikko Rantanen sera de la formation, tout comme les excellents espoirs de 2016 que sont Jesse Puuljujarvi et Patrick Laine. Il ne faut jamais non plus oublier les Russes qui, à prime abord, peuvent paraître négligés mais qui ne sont jamais une proie facile. Les Russes compteront notamment sur le premier choix des Red Wings de Detroit à la dernière séance de sélection, Evgeny Svechnikov des Screaming Eagles du Cap-Breton.

Canada, Suède, États-Unis, Finlande, Russie? La compétition est ouverte. Ça débute samedi et RDS et RDS2 présenteront tous les matchs. Passez un bon temps des Fêtes avec nous et comme le dit notre slogan pour les médias sociaux,  #SuivezNous.

Une rondelle qui transperce le filet!
Stephens complète de belle façon!
Autre revirement, autre but!
Jake Virtanen fait tout seul!