Le camp d'entraînement des Sénateurs tire à sa fin
Sénateurs d'Ottawa lundi, 28 sept. 2015. 13:19 vendredi, 13 déc. 2024. 20:56Sans manquer de respect envers les jeunes espoirs de l’organisation depuis le jour un du camp des recrues et du camp d’entraînement, enfin se termine ce passage obligatoire dans l’évaluation du personnel en place.
Une évaluation nécessaire, même si la forte majorité sera appelée à évoluer dans la Ligue américaine ou à tout simplement retourner à leur formation respective dans le junior.
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Cette étape aura permis à plusieurs de vivre une première expérience professionnelle leur sera fort possiblement grandement utile dans les années futures de leur développement et cheminement de hockeyeur.
C’est aussi un processus important pour la haute direction et pour le personnel de recrutement dans l’optique à moyen et long terme. Or, c’est un processus peu révélateur pour les entraîneurs, qui eux ne se soucient que du moment présent, avec raison, et qui ne demandent qu’à préparer leur formation respective pour ce long marathon de 82 parties qui débutera à compter de la semaine prochaine.
Il s’agit d’une étape où l’entraîneur Dave Cameron n’aura pas fait exception à la règle, en réunissant, plutôt que tard, au sein d’un même groupe clairement identifié, ceux qui devraient faire partie de l’édition 2015-2016 des Sénateurs d’Ottawa.
Vulnérable en première moitié de saison lors de la campagne précédente, Cameron, par ses actions, a clairement démontré l’intention d’amener la préparation à un autre niveau au cours des prochains jours. Ce sera d’ailleurs fort possiblement le même son de cloche du côté de ses pairs à travers le circuit.
Marc Methot dit tout haut ce que plusieurs pensent tout bas!
Avec sa franchise habituelle, Marc Methot, dans une courte entrevue diffusée samedi dernier, a pris le temps de dire tout haut ce que plusieurs vétérans pensent tout bas, c’est-à-dire d’aborder les matchs présaison avec une certaine prudence.
À l’aube d’un calendrier si exigeant et si demandant tant sur le plan physique que sur le plan mental, peu d’importance semble être accordée afin de donner son plein rendement, dans un contexte où la crainte de blessures est plus qu’omniprésente. Un réflexe normal pour certains, mais plus difficile à expliquer aux clients payeurs qui se déplacent pour assister à ces parties du calendrier préparatoire, là où il semble y avoir abondance saison après saison.
Voilà ce qui pourrait expliquer la sortie difficile de plusieurs vétérans, en attaque comme en défense, dans la défaite de 6-4 samedi soir dernier à domicile, face aux nouveaux Sabres de Buffalo. Ce fut un match où Tyler Ennis (3-1) et Jack Eichel (0-2) ont utilisé leur talent pour faire la pluie et le beau temps au Centre Canadian Tire.
C’est le genre de performance en dent de scie qui ne fait que donner des cheveux gris aux hommes d’hockey, qui ont bien hâte de passer au prochain appel et de pouvoir passer au niveau supérieur.
On a eu droit à des comportements et des attitudes dans la façon de voir les choses qui devraient changer de façon assez significative au cours des dernières rencontres du calendrier préparatoire, un segment où la troupe de Dave Cameron se mesura à la Sainte-Flanelle lors des deux derniers matchs présaison, et c’est à ce moment que nous devrions avoir une bonne idée du portrait final de l’édition actuelle des Sens.
Le respect de l’enveloppe salariale!
Malgré tout l’espace disponible sur la masse salariale de la formation ottavienne (plus de huit millions), il ne faudrait pas compter sur cette flexibilité afin de voir le directeur général Bryan Murray bouger.
Ce dernier doit composer avec une enveloppe dictée par son propriétaire Eugene Melnyk et il faut dire qu’on se rapproche beaucoup plus du plancher salarial que du plafond fixé à 71,4 millions de dollars, un contexte où les Sénateurs occupaient le 30e rang la saison dernière.
Il s’agit là d’une réalité qui pour la majorité des directeurs généraux dans la Ligue nationale influence et dicte certaines de leurs décisions dans la composition finale de leur effectif. Et plus souvent qu’autrement, cela tourne à l’avantage des plus jeunes au niveau de la sélection de la profondeur de chacune de ces équipes.
Cela explique en grande partie le nombre de joueurs avec un certain bagage d’expérience dans le circuit Betman qui feront partie de cette grande valse des joueurs soumis au ballottage au cours des prochains jours. Une situation qui reflète la présence grandissante de joueurs d’expérience qui n’obtiennent que des camps d’essai avec certaines formations de la Ligue nationale et souvent ce sont des joueurs qui, il y a quelques années de cela, n’auraient jamais pu prédire tel scénario.
Pierre-Alexandre Parenteau et la confiance de ses entraîneurs!
Lors d’une entrevue accordée samedi dernier, lors de l’affrontement opposant le Canadien aux Maple Leafs, à Toronto, Pierre-Alexandre Parenteau est revenu sur son passage à Montréal.
J’ai beaucoup de difficulté à m’expliquer les commentaires et le besoin de cet ancien choix de 9e ronde des Ducks d’Anahiem en 2001 d’exprimer sur la place publique ses états d’âme après son dernier passage avec le Canadien.
Je me pose toujours la question : qu’a-t-il à gagner en parlant de ses problèmes de confiance, tant sous le règne de Michel Therrien (Montréal) que du côté de Patrick Roy lors de son association avec l’Avalanche du Colorado?
On se rappellera que Parenteau a été impliqué dans un échange Colorado-Montréal qui avait à la base comme objectif un simple transfert de salaire, en raison du lourd contrat accordé par l’Avalanche dans la surenchère des joueurs autonomes en juillet 2012 (valeur de 16 millions pour quatre ans).
On peut donc dire que cette sortie, effectuée dans un milieu tissé serré, ne vient que rajouter de la pression additionnelle sur ses propres épaules, lui qui en sera à sa sixième formation depuis son arrivée dans la cour des grands (sa quatrième au cours des cinq dernières saisons).
On souhaite tout de même que Parenteau retrouve la confiance nécessaire avec un des meilleurs entraîneurs de la profession, Mike Babcock, du côté de Toronto.
Il ne faut pas oublier qu’il a déjà connu des saisons de 53 et 67 points avec les Islanders de New York au cours des années 2010-2011 et 2011-2012. Or, il faut reconnaître qu’il sera fort possiblement rendu à la croisée des chemins advenant un échec dans la Ville Reine.