Loin de moi de vouloir en rajouter, mais comment passer sous silence le professionnalisme dont on a fait preuve lors du dernier week-end d’activité dans la ligue nationale de hockey, suite aux tristes événements de la dernière semaine, autant ceux de St-Jean-sur-Richelieu que ceux du Parlement d'Ottawa.

Des organisations qui, pendant un court moment, ont réussi à oublier les rivalités au niveau de la patinoire et laisser place au recueillement que cela exigeait en raison des circonstances entourant les drames humains des derniers jours.

On aura beau dire que le sport professionnel et ceux qui l’entourent ont les allures d’un monde à part et que les millions gagnés par ceux-ci les placent au-dessus de tout. Pourtant, c’est faux si on en juge par les commentaires, réactions et le soutien apportés par plusieurs d’entre eux depuis ces tragédies.

Il ne faudra jamais perdre de vu qu’à la base, ce sont des êtres humains qui ne font pas exception à la règle, des pères de famille et des gens comme vous et moi qui au quotidien composent avec les bons et moins bons côtés de la vie.

Malgré ces blessures, chapeau aux organisations comme Montréal, Ottawa et Toronto entre autres d’avoir orchestré et coordonné de main de maître les reconnaissances d’usage face à ces tristes événements qui ne laissent personne indifférent.

Calendrier exigeant

Avec une fiche de 4-2-1 et un total de neuf points depuis le début du calendrier régulier, la troupe de Paul MacLean subira une véritable mise à l’épreuve au cours des prochains jours avec des rendez-vous contre des adversaires de taille soit Columbus, Chicago, Boston, Detroit et Minnesota.

Un segment de calendrier qui ne pardonnera pas et qui pourrait d’une certaine façon nous en dire long sur la formation ottavienne vis-à-vis ses intentions de lutter pour une place en éliminatoires.

Zibanejad en difficulté

Ce sera aussi un segment du calendrier où certains joueurs devront trouver des pistes de solutions à leurs problématiques de début de saison, particulièrement quant à leur production offensive. Le premier nom qui vient à l’esprit est Mika Zibanejad, appelé à évoluer comme deuxième joueur de centre de la formation aux côtés de Bobby Ryan et Alex Chiasson depuis le départ de Jason Spezza vers Dallas.

Fort d’une récolte de 16 buts et 17 passes en 2013-2014 en 69 parties, après un court séjour à Binghamton en début de saison 2013, Zibanejad avait été choisi sixième au total à l’encan de 2011 (tout juste devant les Sean Couturier et Dougie Hamilton) et il tarde à saisir l’opportunité qui s’offre à lui.

Malgré le mot d’ordre véhiculé au sein de l’organisation depuis le jour un du camp d’entraînement soit « patience », le jeune joueur d’origine suédoise pourrait voir son temps d’utilisation être réduit dans un avenir rapproché advenant une absence de production de sa part aux cours des prochaines parties.

Le plus gros défi du principal concerné sera de retrouver son identité première soit l’élément « vitesse » et de s’en servir à bon escient, ce qui lui avait justement valu cette sélection de première ronde.

Coach MacLean résiste à la tentation

En raison de l’absence de production offensive sur une base régulière depuis le début de la saison avec une moyenne de 2,42 buts par partie, et question de générer un peu plus d’offensive, Paul MacLean n’a pu résister à la tentation de réunir Ryan, Turris et MacArthur au sein d’une même unité, du moins de façon temporaire. Une initiative qui a eu pour effet de stimuler davantage une attaque brouillon lors de cette soirée.

Même si l’entraîneur-chef des Sénateurs a réussi à résister à cette tentation depuis le début du calendrier, c’est à se demander si ce n’est qu’une question de temps avant de voir réunis sur une base permanente ses trois joueurs à caractère offensif.

Il faudrait alors se résigner à vivre avec les bons côtés, mais aussi ses moins bons côtés de cette réunion, situation que les Sénateurs ont déjà vécu par le passé avec l’unité de Dany Heatley, Spezza et Daniel Alfredsson.