Tobie Paquette-Bisson est une des belles révélations chez le Rocket de Laval en défense, lui qui est devenu un incontournable dans la formation après avoir débuté la saison dans les gradins.

À ses 18 premiers matchs avec Laval, Paquette-Bisson a fait tout ce qui était attendu de lui, et ça rapporte.

L'athlète orginaire de Rosemère a discuté de sa saison avec notre collègue Stéphane Leroux lors du balado Sur la glace, mardi. 

« Chez les professionnels, on t'offre souvent juste une chance et tu dois la prendre, a-t-il fait remarquer. C'était ça le but pour moi. J'ai été patient en début de saison et les coachs me gardaient prêt. Mais le but, c'était d'entrer dans l'alignement et d'avoir un impact de manière à ne pas en ressortir. »

« L'aspect de mon jeu le plus crucial, c'est d'être constant de match en match. Je veux bien jouer défensivement et être fiable. C'est ce que les entraîneurs veulent de moi. Pour moi, à ma position, le différentiel plus et moins, et des matchs dans les moins, j'en veux le moins possible. »

Après avoir passé les saisons 2018-2019 et 2019-2020 avec les Cyclones de Cincinnati dans l'ECHL (70 et 62 matchs), Bisson-Paquette était déterminé à
prouver qu'il avait sa place au sein de la formation du Rocket.

« La première année (dans l'ECHL) a été plus dure que la deuxième. Tu penses qu'en signant un contrat de la LAH, on va te faire une place, mais ce n'est pas aussi facile que ça. La deuxième année, je me suis pris en main en me disant que je devais travailler sur moi-même et prêt à saisir ma chance lorsqu'elle allait arriver. Dans le hockey, tu dois avoir des coachs qui ont confiance en toi. Cette année, c'est ce qui est arrivé avec moi, et je prends ma chance à 100 % », a souligné celui qui a été dirigé par Joël Bouchard dans les rangs juniors pendant une saison et demie à la fin de son séjour dans la LHJMQ. 

Il reste une dizaine de matchs à jouer au calendrier du club-école du Canadien, et déjà, le Rocket possède à toute fin pratique la certitude de terminer au premer rang de la division. Mais un printemps sans calendrier d'après-saison laissera un drôle de goût en bouche à tout le monde, reconnaît Paquette-Bisson.

« Ç'a été dur pour les gars (de savoir qu'il n'y aurait pas d'éliminatoires). D'habitude, c'est la raison pour laquelle on joue toute la saison. Pour Joël aussi, c'est important, et il mettait beaucoup l'accent là-dessus. Mais il y a environ une semaine, on a reçu le courriel nous confirmant qu'il n'y en aurait pas cette année. C'est sûr que c'est un peu décevant, mais on joue déjà comme si c'était des séries. (...) n affronte souvent les mêmes équipes trois ou quatre fois de suite. Même s'il n'y aura pas de série, on joue du mieux qu'on le peut. »