Vous souvenez-vous du "Gros Bill"?
Hockey lundi, 8 févr. 2010. 15:48 dimanche, 15 déc. 2024. 02:56
Il n'y a pas si longtemps il y avait « Casseau », soit Patrick Roy au Colorado, Félix Potvin dit le « Chat » à Toronto, puis si on recule encore plus loin, on se souviendra du « Rocket », de « Super Mario », de « Patate » (Jacques Plante), du gardien Georges Vézina, le « Concombre » de Chicoutimi à cause de son sang-froid remarquable, « Toe » Blake qui avait l'habitude de se ronger les orteils en bas âge, la « Punch Line », la « French Connection », le « Démon Blond » le « Gros Bill » et j'en passe. De nos jours, les surnoms sont presque disparus, dans le sport professionnel, notamment dans la Ligue Nationale de hockey.
Pourquoi ? Il peut y avoir une foule de raisons, mais personnellement j'attribue ce facteur au fait que le système d'appartenance n'existe plus. Les joueurs ne restent plus assez longtemps avec le même club pour qu'on ait le temps de leur trouver un sobriquet. Autres temps autres mœurs.
On rapporte que se sont Blake et Elmer Lach, les deux compagnons de Maurice sur la ligne du « Punch », qui l'ont baptisé le « Rocket » à cause de sa rapidité incomparable et de sa grande détermination à foncer vers le filet lorsqu'il se trouvait en possession de la rondelle à la ligne bleue.
Emile « Butch » Bouchard raconte pour sa part, que c'est son compagnon de jeu, Bob Fillion, à ses débuts avec le Canadien, qui l'avait baptisé « Butch », du temps que les deux jouaient avec le Verdun Jr de feu Arthur Therrien. Pourquoi? À cause justement de sa délicatesse à écraser l'adversaire le long des rampes. Et Pierre Bouchard, lui, a hérité du nom de son père, durant son séjour avec le Tricolore, parce qu'il avait adopté le même style que le paternel.
Et voilà le « Gros Bill »
C'est lors de son séjour à Québec avec les Citadelles chez les juniors et les As chez les seniors, fin au tournant des années 50, que Jean Béliveau a été surnommé le « Gros Bill ».
« C'était en relation avec un personnage qui jouait dans un film québécois mettant en vedette la comédienne Juliette Béliveau, aucun lien de parenté, de se rappeler Jean. À un certain moment dans le film on chantait : Et voilà le Gros Bill. C'est là que ça commencé. »
Mais pour une raison ou une autre, ce sobriquet n'a jamais collé à Montréal. Premièrement, Jean n'a jamais été gros dans le sens propre du mot. Grand, élancé, haut sur patin, imposant? D'accord. Mais grassouillet. Penserais pas. À Montréal, on l'a toujours appelé le « Grand Jean », ou tout simplement le « Grand » tout court. (Le « Grand » tout court? La pognez-vous? Pas pire, hein? Et dire que je n'y avais même pas pensé. Des fois, ça arrive de même.) Passons.
Au temps où les Glorieux accumulaient des coupes Stanley -- vous admettrez qu'il y a belle lurette -- plusieurs portaient des surnoms. Qu'on pense à « Boum Boum » Geoffrion, « Gump » Worsley, Jacques « Lappy » Laperrière, Claude « Piton » Ruel, Henri « Pocket Rocket » Richard, Yvan Cournoyer dit le « Roadronner », Guy Lapointe (Pointu), le Sénateur (ne pas confondre avec Jacques Demers), Larry « The Bird » Robinson, « Jaycee » Tremblay, Réjean « Pinotte » Houle, Floyd « Busher » Curry, Léo « Pluto » Gravelle, Claude « Suitcase » Pronovost», Ti-Nomme » Dussault, « Coco » Lemaire et on pourrait continuer.
Des « Rocket », il y en a eu plusieurs dans différents sports. Qu'on pense à Roger Clemens au baseball, à Pavel Bure, anciennement avec les Panthers de la Floride de la LNH (ça, c'est un beau surnom), et à Raghib « Rocket » Ismail qui a joué au football avec Dallas dans la NFL et Toronto dans la Ligue canadienne. Des « Moose » je peux en compter au moins trois : « Moose » Dupont, Dave « Moose » Morissette au hockey et « Moose » Skowron au baseball. Des « Hammer » Hank Aaron au baseball et Dave « The Hammer » Schultz l'enfant terrible des anciens « Bullstreet Bullies » de Philadelphie.
En terminant je m'en serais voulu d'oublier nos anciennes vedettes des
Expos : le «Grand Orange » Rusty Staub, Jose «Coco» Lemaire pardon Laboy, le « Kid » Gary Carter, son ami de cœur, Andre « The Hawk » Dawson, Tim Raines, dit le « Rock ». Comment s'appelait déjà le maire de Jonesville ? « Mack The Knife » Jones. Puis passons à notre Ti-Claude national, « Frenchie » Raymond, puis Jim « Mudcat » Grant, « Oil Can » Boyd, Bill Lee le « Spaceman » qui mettait du « pot » sur ses crêpes pour déjeuner. Semblerait-il que ça a bien meilleur goût. Comme la modération.
Mais il n'y aura toujours qu'un seul « Bambino », l'immortel Babe Ruth.
Pourquoi ? Il peut y avoir une foule de raisons, mais personnellement j'attribue ce facteur au fait que le système d'appartenance n'existe plus. Les joueurs ne restent plus assez longtemps avec le même club pour qu'on ait le temps de leur trouver un sobriquet. Autres temps autres mœurs.
On rapporte que se sont Blake et Elmer Lach, les deux compagnons de Maurice sur la ligne du « Punch », qui l'ont baptisé le « Rocket » à cause de sa rapidité incomparable et de sa grande détermination à foncer vers le filet lorsqu'il se trouvait en possession de la rondelle à la ligne bleue.
Emile « Butch » Bouchard raconte pour sa part, que c'est son compagnon de jeu, Bob Fillion, à ses débuts avec le Canadien, qui l'avait baptisé « Butch », du temps que les deux jouaient avec le Verdun Jr de feu Arthur Therrien. Pourquoi? À cause justement de sa délicatesse à écraser l'adversaire le long des rampes. Et Pierre Bouchard, lui, a hérité du nom de son père, durant son séjour avec le Tricolore, parce qu'il avait adopté le même style que le paternel.
Et voilà le « Gros Bill »
C'est lors de son séjour à Québec avec les Citadelles chez les juniors et les As chez les seniors, fin au tournant des années 50, que Jean Béliveau a été surnommé le « Gros Bill ».
« C'était en relation avec un personnage qui jouait dans un film québécois mettant en vedette la comédienne Juliette Béliveau, aucun lien de parenté, de se rappeler Jean. À un certain moment dans le film on chantait : Et voilà le Gros Bill. C'est là que ça commencé. »
Mais pour une raison ou une autre, ce sobriquet n'a jamais collé à Montréal. Premièrement, Jean n'a jamais été gros dans le sens propre du mot. Grand, élancé, haut sur patin, imposant? D'accord. Mais grassouillet. Penserais pas. À Montréal, on l'a toujours appelé le « Grand Jean », ou tout simplement le « Grand » tout court. (Le « Grand » tout court? La pognez-vous? Pas pire, hein? Et dire que je n'y avais même pas pensé. Des fois, ça arrive de même.) Passons.
Au temps où les Glorieux accumulaient des coupes Stanley -- vous admettrez qu'il y a belle lurette -- plusieurs portaient des surnoms. Qu'on pense à « Boum Boum » Geoffrion, « Gump » Worsley, Jacques « Lappy » Laperrière, Claude « Piton » Ruel, Henri « Pocket Rocket » Richard, Yvan Cournoyer dit le « Roadronner », Guy Lapointe (Pointu), le Sénateur (ne pas confondre avec Jacques Demers), Larry « The Bird » Robinson, « Jaycee » Tremblay, Réjean « Pinotte » Houle, Floyd « Busher » Curry, Léo « Pluto » Gravelle, Claude « Suitcase » Pronovost», Ti-Nomme » Dussault, « Coco » Lemaire et on pourrait continuer.
Des « Rocket », il y en a eu plusieurs dans différents sports. Qu'on pense à Roger Clemens au baseball, à Pavel Bure, anciennement avec les Panthers de la Floride de la LNH (ça, c'est un beau surnom), et à Raghib « Rocket » Ismail qui a joué au football avec Dallas dans la NFL et Toronto dans la Ligue canadienne. Des « Moose » je peux en compter au moins trois : « Moose » Dupont, Dave « Moose » Morissette au hockey et « Moose » Skowron au baseball. Des « Hammer » Hank Aaron au baseball et Dave « The Hammer » Schultz l'enfant terrible des anciens « Bullstreet Bullies » de Philadelphie.
En terminant je m'en serais voulu d'oublier nos anciennes vedettes des
Expos : le «Grand Orange » Rusty Staub, Jose «Coco» Lemaire pardon Laboy, le « Kid » Gary Carter, son ami de cœur, Andre « The Hawk » Dawson, Tim Raines, dit le « Rock ». Comment s'appelait déjà le maire de Jonesville ? « Mack The Knife » Jones. Puis passons à notre Ti-Claude national, « Frenchie » Raymond, puis Jim « Mudcat » Grant, « Oil Can » Boyd, Bill Lee le « Spaceman » qui mettait du « pot » sur ses crêpes pour déjeuner. Semblerait-il que ça a bien meilleur goût. Comme la modération.
Mais il n'y aura toujours qu'un seul « Bambino », l'immortel Babe Ruth.