Le ski cross, c'est du bonbon
Jeux olympiques mercredi, 24 févr. 2010. 09:12 vendredi, 13 déc. 2024. 21:51
Trois jours, c'est tout ce que ça m'a pris pour tomber en amour. Pour tomber en amour avec la belle Maëlle Ricker? Pas tout à fait puisque ça m'a pris 22 secondes pour tomber en amour avec Ricker.
Cette fois, c'est avec un sport que je viens de tomber en amour. En amour avec le ski cross. Le ski cross, c'est le petit nouveau, le dernier sport d'hiver à avoir fait son entrée au programme olympique et qui en était à ses premiers balbutiements à Vancouver.
Pour moi, le débat est fini. En fait, il n'y a même pas eu de débat dans ma tête. Dès que j'ai vu les premières descentes olympiques à Cypress dimanche, quand j'ai vu les hommes et les femmes dévaler la pente comme des fous furieux et se battre pour chaque pouce, j'ai su que le ski cross était devenu mon sport olympique d'hiver préféré.
Moi-même skieur alpin, j'ai toujours été un fan fini de épreuves de ski alpin, surtout de la descente, mais là, les exploits des Ashleigh McIvor et Michael Schmid, les deux premiers médaillés d'o olympiques, ont fait basculer mon coeur (oui, je sais, je suis un grand romantique!)
Quel sport spectaculaire. Le ski cross a tout pour faire sa marque aux Olympiques et devenir l'un des sports les plus populaires des Jeux d'hiver.
Après tout, la devise olympique adoptée par Pierre de Coubertin est Citius, Altius, Fortius (plus vite, plus haut, plus fort). Trois mots qui décrivent assez bien l'esprit des compétiteurs en ski cross. Franchir le fil d'arrivée le premier en allant plus vite, en sautant plus haut et étant plus fort que les autres.
Le ski cross, c'est comme du NASCAR sur une piste de ski. Quatre compétiteurs au coude à coude qui sortent du portillon de départ en même temps et qui doivent jouer de ces mêmes coudes pour être devant ses adversaires sur un parcours abrupt parsemé de sauts, de murs et de virages tous plus serrés les uns que les autres. Résultat, des vitesses incroyables, des athlètes qui font preuve d'un équilibre incroyable alors qu'ils sont toujours à la limite de la perte de contrôle, des contacts et des chutes et un esprit de vengeance bien aiguisé chez les compétitieurs qui voudront revenir en piste le plus vite possible pour faire tomber ceux qui les ont fait chuter plus haut dans le parcours.
Selon moi, il s'agit de la principale différence entre le ski cross et le snowboard cross, différence qui rend le ski cross encore plus intéressant que son cousin en planche, un sport que j'apprécie déjà beaucoup.
En snowboard cross, quand tu sors du parcours à la suite d'une chute, tu peux dire adieu veau, vache, cochon, ta course est presque terminée. Pas en ski cross. Quand tu as deux skis et des bâtons, tu peux te relever et reprendre ta course beaucoup plus vite que quand tu as les deux pieds sur la même planche et pas de bâton pour t'aider.
En ski cross, donc, les skieurs se relèvent, peuvent et surtout veulent (posez la question à n'importe quel skieur) retourner en piste pour aller faire lever les feutres au coupable. Des batailles sur piste, des vraies, comme dans le temps d'Eddie Shore!
Et SVP, pas de comparaison avec le roller derby. J'ai toujours détesté que l'on surnomme le patinage de vitesse courte piste le roller derby sur glace. Et les dents vont probablement toujours me grincer lorsqu'on comparera le ski cross à du roller derby sur neige. Le roller derby, c'est du gros poussage. En ski cross, les contacts font partie du spectacle, mais ne suffit pas d'être une brute de 300 livres qui pousse la compétition dans la clôture pour gagner la course. Faut d'abord et avant tout être un skieur hors-pair. Et si vous ne me croyez pas, demandez à Georges Laraque de ski crosser contre n'importe membre de l'équipe canadienne.
Vous voulez un spectacle spectaculaire pour la télévision? Le ski cross est un sport parfait pour le petit écran. Si vous avez regardé les épreuves de ski cross à la télé, vous avez vu les petites caméras installées sur le casque des skieurs. Les séquences montrées à partir de ces séquences sont renversantes. Celle de la chute du Canadien Chris Del Bosco en finale, alors qu'il a tenté le tout pour le tout à l'avant-dernier saut pour passer de la troisième à la deuxième place, était des plus spectaculaires. Un skieur qui rate son saut, qui perd le contrôle haut dans les airs et qui chute lourdement les quatre fers en l'air, tout ça à partir de la caméra installée sur son casque! Wow!!!
Toujours difficile de savoir comment un nouveau sport va faire sa place au sein du programme olympique. Mais à moins d'une catastrophe, le sport sera de retour à Sochi. Il est dans les rangs pour de bon. Les performances éclantes des McIvor et Schmid ont permis au ski cross de passer le test haut la main.
Le Comité international 0lympique n'a pas fait le choix du ski cross au hasard. Le ski cross fait partie d'une tendance sportive, d'une logique commerciale. À l'instar de ses deux cousins du ski acrobatique, les bosses et les sauts, et du patinage de vitesse courte piste, le ski-cross fait partie de ces disciplines spectaculaires, des disciplines qu'aiment les jeunes. De plus en plus, le CIO se tourne vers les sports extrêmes, les sports jeunes, pour attirer une nouvelle clientèle et assurer son avenir financier.
Pour cette première démonstration à l'échelle mondiale, le CIO et les athlètes peuvent dire mission accomplie.
Cette fois, c'est avec un sport que je viens de tomber en amour. En amour avec le ski cross. Le ski cross, c'est le petit nouveau, le dernier sport d'hiver à avoir fait son entrée au programme olympique et qui en était à ses premiers balbutiements à Vancouver.
Pour moi, le débat est fini. En fait, il n'y a même pas eu de débat dans ma tête. Dès que j'ai vu les premières descentes olympiques à Cypress dimanche, quand j'ai vu les hommes et les femmes dévaler la pente comme des fous furieux et se battre pour chaque pouce, j'ai su que le ski cross était devenu mon sport olympique d'hiver préféré.
Moi-même skieur alpin, j'ai toujours été un fan fini de épreuves de ski alpin, surtout de la descente, mais là, les exploits des Ashleigh McIvor et Michael Schmid, les deux premiers médaillés d'o olympiques, ont fait basculer mon coeur (oui, je sais, je suis un grand romantique!)
Quel sport spectaculaire. Le ski cross a tout pour faire sa marque aux Olympiques et devenir l'un des sports les plus populaires des Jeux d'hiver.
Après tout, la devise olympique adoptée par Pierre de Coubertin est Citius, Altius, Fortius (plus vite, plus haut, plus fort). Trois mots qui décrivent assez bien l'esprit des compétiteurs en ski cross. Franchir le fil d'arrivée le premier en allant plus vite, en sautant plus haut et étant plus fort que les autres.
Le ski cross, c'est comme du NASCAR sur une piste de ski. Quatre compétiteurs au coude à coude qui sortent du portillon de départ en même temps et qui doivent jouer de ces mêmes coudes pour être devant ses adversaires sur un parcours abrupt parsemé de sauts, de murs et de virages tous plus serrés les uns que les autres. Résultat, des vitesses incroyables, des athlètes qui font preuve d'un équilibre incroyable alors qu'ils sont toujours à la limite de la perte de contrôle, des contacts et des chutes et un esprit de vengeance bien aiguisé chez les compétitieurs qui voudront revenir en piste le plus vite possible pour faire tomber ceux qui les ont fait chuter plus haut dans le parcours.
Selon moi, il s'agit de la principale différence entre le ski cross et le snowboard cross, différence qui rend le ski cross encore plus intéressant que son cousin en planche, un sport que j'apprécie déjà beaucoup.
En snowboard cross, quand tu sors du parcours à la suite d'une chute, tu peux dire adieu veau, vache, cochon, ta course est presque terminée. Pas en ski cross. Quand tu as deux skis et des bâtons, tu peux te relever et reprendre ta course beaucoup plus vite que quand tu as les deux pieds sur la même planche et pas de bâton pour t'aider.
En ski cross, donc, les skieurs se relèvent, peuvent et surtout veulent (posez la question à n'importe quel skieur) retourner en piste pour aller faire lever les feutres au coupable. Des batailles sur piste, des vraies, comme dans le temps d'Eddie Shore!
Et SVP, pas de comparaison avec le roller derby. J'ai toujours détesté que l'on surnomme le patinage de vitesse courte piste le roller derby sur glace. Et les dents vont probablement toujours me grincer lorsqu'on comparera le ski cross à du roller derby sur neige. Le roller derby, c'est du gros poussage. En ski cross, les contacts font partie du spectacle, mais ne suffit pas d'être une brute de 300 livres qui pousse la compétition dans la clôture pour gagner la course. Faut d'abord et avant tout être un skieur hors-pair. Et si vous ne me croyez pas, demandez à Georges Laraque de ski crosser contre n'importe membre de l'équipe canadienne.
Vous voulez un spectacle spectaculaire pour la télévision? Le ski cross est un sport parfait pour le petit écran. Si vous avez regardé les épreuves de ski cross à la télé, vous avez vu les petites caméras installées sur le casque des skieurs. Les séquences montrées à partir de ces séquences sont renversantes. Celle de la chute du Canadien Chris Del Bosco en finale, alors qu'il a tenté le tout pour le tout à l'avant-dernier saut pour passer de la troisième à la deuxième place, était des plus spectaculaires. Un skieur qui rate son saut, qui perd le contrôle haut dans les airs et qui chute lourdement les quatre fers en l'air, tout ça à partir de la caméra installée sur son casque! Wow!!!
Toujours difficile de savoir comment un nouveau sport va faire sa place au sein du programme olympique. Mais à moins d'une catastrophe, le sport sera de retour à Sochi. Il est dans les rangs pour de bon. Les performances éclantes des McIvor et Schmid ont permis au ski cross de passer le test haut la main.
Le Comité international 0lympique n'a pas fait le choix du ski cross au hasard. Le ski cross fait partie d'une tendance sportive, d'une logique commerciale. À l'instar de ses deux cousins du ski acrobatique, les bosses et les sauts, et du patinage de vitesse courte piste, le ski-cross fait partie de ces disciplines spectaculaires, des disciplines qu'aiment les jeunes. De plus en plus, le CIO se tourne vers les sports extrêmes, les sports jeunes, pour attirer une nouvelle clientèle et assurer son avenir financier.
Pour cette première démonstration à l'échelle mondiale, le CIO et les athlètes peuvent dire mission accomplie.