Désolé j'aurais voulu vous revenir plus rapidement mais j'ai été plus d'une semaine sans accès internet. Je vais encore laisser de côté la WWF dans l'espoir que j'aurai des choses positives à raconter si je leur laisse encore un peu de temps.

Je vais donc vous parler de la lutte au Québec, sans vouloir me vanter ayant été impliqué durant plusieurs années dans le ventre de la bête.(c'est un shoot il faut y passer pour comprendre) Je suis toujours consultant pour la NCW(http://ncw.qc.ca), d'ailleurs ne manquer pas notre super gala du 22 septembre prochain intitulé Mesures de Guerre. Le comité de booking dont je fais toujours partie vous réserve plusieurs surprises et une soirée forte en émotion. Je crois donc connaître le milieu et ainsi vous en parler avec une certaine crédibilité.

Ce qui me lève le coeur le plus au Québec c'est de voir le mot hardcore utiliser pour appeler, ce qui est dans le fond des amateurs(des marks) sans aucun entraînement qui font ce qu'on appellerait en anglais du “garbage wrestling”, traduction libre de la lutte de fond de poubelle. Le premier fou ou courageux venu peut se lancer dans les barbelés, les punaises ou dans des néons. Par contre n'appeler pas ces exhibitions de la lutte. Le terme hardcore juste avant la popularité de la ECW voulait dire faire un combat où les adversaires donnent leur 110%. En lutte on dit que les lutteurs travaillent dans un combat; hardcore voulait donc dire travailler fort dans ses combats peu importe la grosseur de la foule ou l'identité de son adversaire. Le fan hardcore lui aimait la lutte de partout dans le monde peu importe le style mais surtout le style scientifique pratiqué aujourd'hui encore à l'occasion par un Regal ou un Malenko. Je ne sais pas exactement quand le terme fut utiliser à outrance mais maintenant le premier venu se qualifie comme hardcore car il s'est fait lancer dans une table en feu ! Il y a eu plus de combats de barbelés au Québec que dans toute l'histoire de la ECW. La ECW présentait beaucoup plus des bons combats avec des adversaires qui donnaient leur meilleurs que des combats d'objets à outrance. Je crois que Paul Heyman est justement en train de vouloir changer l'image du hardcore avec le règne de Rob Van Dam et sa rivalité avec Jeff Hardy. D'ailleurs voici son commentaire après Summerslam :

« They showed a performance level few in this industry can achieve. I think Rob Van Dam redefines the hardcore division -- instead of using trash can lids and shopping carts and Russian sickles and used subway cars, Rob primarily uses a chair. He limits his weaponry to accentuate his offense. In that respect, he should be real proud. »

Alors si celui que plusieurs pourraient appeler le père de la lutte hardcore dit que la lutte hardcore c'est plus que de lutter avec des objets, je crois que plusieurs devraient repenser leur façon de produire des combats de lutte au Québec comme ailleurs. Par la même occasion plusieurs membres réputés de notre industrie locale devrait y penser à deux fois en encourageant par leur présence des fédérations qui nuisent au sport par un produit qui ne méritent tout simplement pas de s'appeler lutte professionnelle. En bout de ligne c'est les assistances des vrais fédérations de lutte qui vont souffir de ce produit barbare rendu crédible par leurs présences. Ces spectacles vont seulement amplifier les stéréotypes négatifs véhiculer par les médias et monsieur/madame tout le monde.

Je vois déjà ceux qui se disent hardcore monter aux barricades pour me pendre en effigie. Je suis le premier à croire qu'un bon combat avec des objets une fois de temps en temps rehausse le spectacle. Je suis d'ailleurs assez fière d'avoir présenter en février 1995 le premier combat hardcore au Québec alors qu'Iceman passait Golem au travers d'une table après un combat d'enfer lors du second sepctacle de l'histoire de la NCW à Montréal. Ceux qui se souviennent des galas de lutte de cette époque au Québec vous diront qu'un gala locale ressemblait au championnat mondial de la prise de tête lousse. Les combat étaient interminables et la troisième corde n'existait pas. La NCW sous ma direction à apporter un vent frais sur la lutte au Québec en présentant des styles de partout dans le monde, puisque quelques années plus tard le style Québécois avait changer et la majorité des dinosaures d'une autre époque avait laisser la place aux jeunes. Ceux qui sont rester se sont adapter au nouveau style et je leur lève mon chapeau. Par contre la NCW a toujours voulu présenter de la lutte avec objets en petite quantité et en ne laissant pas la lutte fond de poubelle prendre le dessus. Cependant nous sommes et avons toujours été hardcore. Peu importe la qualité des combats ou du booking les gars sortaient tous avec la permission de se vider sur l'arène pour le publique. C'est ça être hardcore à la lutte pas essayer de se mutiler pour faire sa vedette devant sa famille et ses amis. Mick Foley dans son premier livre Have a Nice Day dit regretter d'avoir participer pour si peu d'argent à plusieurs combats au Japon dont le célèbre King of Death Match Tournament.

Ceux qui ne considèrent pas Heyman comme le père spirituelle du hardcore vous diront que le vrai père c'est Mick Foley. Pourtant Foley dit aujourd'hui regretter avoir pris des risques inutiles devant 20 ou 25 personnes alors qu'une simple performance de lutte à 100% aurait été plus que suffisante. Il a fait plus d'argent en sortant un bas de ses culottes qu'à se lancer dans les punaises et les barbelés. Les disciples de Foley devraient tous tirer profit de son expérience et attendre d'être payer beaucoup d'argent pour faire des combats où le risque de blessures est garantie avant même que la cloche sonne. Dans la lutte le but n'est pas de se tuer, de se couper ou de se faire des commotions à répétition mais bien pour les adversaires de sortir du combat en pleine forme. Prêt à recommencer le lendemain pour le publique pour ainsi continuer à progresser et à apprendre.

J'ai envie de crier quand je pense que la NCW est mise dans le même bateau que ces fous qui pensent aimer la lutte alors qu'ils ne font que la détruire. Nous avons perdu la WCW et la ECW allons nous attendre que l'industrie locale disparaîsse ou devienne moribonde avant de réagir ? Moi j'aime la lutte et je la défendrai envers et contre tous, je veux aussi la protéger de ceux qui vont la détruire par leur ignorance et leur stupidité. Je suis hardcore et je n‘ai pas besoin de punaises ou de néons pour le prouver.

N'hésiter pas à m'écrire sur mon contenu et mes opinions à bertwres@contact.net
JE SUIS HARDCORE

Désolé j'aurais voulu vous revenir plus rapidement mais j'ai été plus d'une semaine sans accès internet. Je vais encore laisser de côté la WWF dans l'espoir que j'aurai des choses positives à raconter si je leur laisse encore un peu de temps.

Je vais donc vous parler de la lutte au Québec, sans vouloir me vanter ayant été impliqué durant plusieurs années dans le ventre de la bête.(c'est un shoot il faut y passer pour comprendre) Je suis toujours consultant pour la NCW(http://ncw.qc.ca), d'ailleurs ne manquer pas notre super gala du 22 septembre prochain intitulé Mesures de Guerre. Le comité de booking dont je fais toujours partie vous réserve plusieurs surprises et une soirée forte en émotion. Je crois donc connaître le milieu et ainsi vous en parler avec une certaine crédibilité.

Ce qui me lève le coeur le plus au Québec c'est de voir le mot hardcore utiliser pour appeler, ce qui est dans le fond des amateurs(des marks) sans aucun entraînement qui font ce qu'on appellerait en anglais du “garbage wrestling”, traduction libre de la lutte de fond de poubelle. Le premier fou ou courageux venu peut se lancer dans les barbelés, les punaises ou dans des néons. Par contre n'appeler pas ces exhibitions de la lutte. Le terme hardcore juste avant la popularité de la ECW voulait dire faire un combat où les adversaires donnent leur 110%. En lutte on dit que les lutteurs travaillent dans un combat; hardcore voulait donc dire travailler fort dans ses combats peu importe la grosseur de la foule ou l'identité de son adversaire. Le fan hardcore lui aimait la lutte de partout dans le monde peu importe le style mais surtout le style scientifique pratiqué aujourd'hui encore à l'occasion par un Regal ou un Malenko. Je ne sais pas exactement quand le terme fut utiliser à outrance mais maintenant le premier venu se qualifie comme hardcore car il s'est fait lancer dans une table en feu ! Il y a eu plus de combats de barbelés au Québec que dans toute l'histoire de la ECW. La ECW présentait beaucoup plus des bons combats avec des adversaires qui donnaient leur meilleurs que des combats d'objets à outrance. Je crois que Paul Heyman est justement en train de vouloir changer l'image du hardcore avec le règne de Rob Van Dam et sa rivalité avec Jeff Hardy. D'ailleurs voici son commentaire après Summerslam :

« They showed a performance level few in this industry can achieve. I think Rob Van Dam redefines the hardcore division -- instead of using trash can lids and shopping carts and Russian sickles and used subway cars, Rob primarily uses a chair. He limits his weaponry to accentuate his offense. In that respect, he should be real proud. »

Alors si celui que plusieurs pourraient appeler le père de la lutte hardcore dit que la lutte hardcore c'est plus que de lutter avec des objets, je crois que plusieurs devraient repenser leur façon de produire des combats de lutte au Québec comme ailleurs. Par la même occasion plusieurs membres réputés de notre industrie locale devrait y penser à deux fois en encourageant par leur présence des fédérations qui nuisent au sport par un produit qui ne méritent tout simplement pas de s'appeler lutte professionnelle. En bout de ligne c'est les assistances des vrais fédérations de lutte qui vont souffir de ce produit barbare rendu crédible par leurs présences. Ces spectacles vont seulement amplifier les stéréotypes négatifs véhiculer par les médias et monsieur/madame tout le monde.

Je vois déjà ceux qui se disent hardcore monter aux barricades pour me pendre en effigie. Je suis le premier à croire qu'un bon combat avec des objets une fois de temps en temps rehausse le spectacle. Je suis d'ailleurs assez fière d'avoir présenter en février 1995 le premier combat hardcore au Québec alors qu'Iceman passait Golem au travers d'une table après un combat d'enfer lors du second sepctacle de l'histoire de la NCW à Montréal. Ceux qui se souviennent des galas de lutte de cette époque au Québec vous diront qu'un gala locale ressemblait au championnat mondial de la prise de tête lousse. Les combat étaient interminables et la troisième corde n'existait pas. La NCW sous ma direction à apporter un vent frais sur la lutte au Québec en présentant des styles de partout dans le monde, puisque quelques années plus tard le style Québécois avait changer et la majorité des dinosaures d'une autre époque avait laisser la place aux jeunes. Ceux qui sont rester se sont adapter au nouveau style et je leur lève mon chapeau. Par contre la NCW a toujours voulu présenter de la lutte avec objets en petite quantité et en ne laissant pas la lutte fond de poubelle prendre le dessus. Cependant nous sommes et avons toujours été hardcore. Peu importe la qualité des combats ou du booking les gars sortaient tous avec la permission de se vider sur l'arène pour le publique. C'est ça être hardcore à la lutte pas essayer de se mutiler pour faire sa vedette devant sa famille et ses amis. Mick Foley dans son premier livre Have a Nice Day dit regretter d'avoir participer pour si peu d'argent à plusieurs combats au Japon dont le célèbre King of Death Match Tournament.

Ceux qui ne considèrent pas Heyman comme le père spirituelle du hardcore vous diront que le vrai père c'est Mick Foley. Pourtant Foley dit aujourd'hui regretter avoir pris des risques inutiles devant 20 ou 25 personnes alors qu'une simple performance de lutte à 100% aurait été plus que suffisante. Il a fait plus d'argent en sortant un bas de ses culottes qu'à se lancer dans les punaises et les barbelés. Les disciples de Foley devraient tous tirer profit de son expérience et attendre d'être payer beaucoup d'argent pour faire des combats où le risque de blessures est garantie avant même que la cloche sonne. Dans la lutte le but n'est pas de se tuer, de se couper ou de se faire des commotions à répétition mais bien pour les adversaires de sortir du combat en pleine forme. Prêt à recommencer le lendemain pour le publique pour ainsi continuer à progresser et à apprendre.

J'ai envie de crier quand je pense que la NCW est mise dans le même bateau que ces fous qui pensent aimer la lutte alors qu'ils ne font que la détruire. Nous avons perdu la WCW et la ECW allons nous attendre que l'industrie locale disparaîsse ou devienne moribonde avant de réagir ? Moi j'aime la lutte et je la défendrai envers et contre tous, je veux aussi la protéger de ceux qui vont la détruire par leur ignorance et leur stupidité. Je suis hardcore et je n‘ai pas besoin de punaises ou de néons pour le prouver.

N'hésiter pas à m'écrire sur mon contenu et mes opinions à bertwres@contact.net