Une page d'histoire 2
Lutte lundi, 17 mars 2003. 13:25 dimanche, 15 déc. 2024. 00:15
Voilà, nous poursuivons notre voyage dans le temps. Cette fois, c'est le premier gala de 1982, plus précisément le lundi 11 janvier. En effet, la lutte à Montréal c'était le lundi soir que cela se passait, parfois les gros galas étaient le samedi mais c'était plutôt rare.
Comme l'annonce nous le montre, la finale était un combat royal avec une bourse de 2.500$ et 12 lutteurs. À l'époque des territoires et avant les combats de type Royal Rumble, le combat royal était un combat important qui préparait plusieurs rivalités. À l'époque, je ne me souviens pas que ce combat ait eu une importance particulière à Montréal. C'est peut-être pourquoi dans la lutte indépendante, aujourd'hui au Québec, la bataille royale est souvent un combat qui sert de bouche-trous. Les lutteurs sans combat sont lancés dans ce combat pour leur trouver un match et quand on n'a pas assez de lutteurs pour faire une carte complète, on peut réutiliser les mêmes lutteurs pour un autre combat. À l'époque ces combats restaient rares et étaient considérés comme assez prestigieux pour être la finale du gala, le combat qui fait vendre les billets.
Dans les autres combats à l'affiche, il faut que je vous parle de la faute dans le nom de Mr Sito qui était en fait Mr. Hito. C'est assez comique et vous le verrez dans les prochaines semaines, le nombre d'erreurs dans les publicités est assez incroyable autant dans les noms que dans les photos. En voyant les résultats, il ne faut pas se surprendre de la victoire de Dino Bravo et Gino Brito dans le combat royal. Après tout, Bravo et la connexion italienne étaient les vedettes de la compagnie jusqu'au retour des Rougeau et de celui de Ricky Martel.
Les plus vieux seront heureux de voir le nom de Justice Dubois qui en était à ses derniers combats à Montréal. Edouard Carpentier qui perd un combat aussi c'était une chose rare, peu importe l'époque. Le prix du meilleur billet à 6$ est inférieur au prix des billets de la majorité des compagnies indépendantes au Québec en ce moment.
Chose rare aujourd'hui, c'est le résultat du combat Bravo & Brito contre Sailor White et Gilles Poisson pour le championnat par équipe, soit une double disqualification dans la 3e chute. Un résultat aussi peu concluant serait révoltant pour la majorité des amateurs d'aujourd'hui. Ils savent que c'est un spectacle et ils veulent un gagnant et un perdant. À l'époque, la ligne était loin d'être claire, ce qui permettait d'allonger les scénarios, ce qui n'est plus possible aujourd'hui. On pourrait en discuter longtemps. Ce qui est dommage aujourd'hui, c'est que les gens n'ont plus la patience pour un combat deux chutes dans trois, même une fois par année. On perd beaucoup dans l'appréciation du travail des lutteurs lorsque ce genre de combat devient désuet. Même au Mexique, ce type de combats est appelé à disparaître. Le Mexique est encore pour le moment le seul endroit dans le monde où on voit encore ce genre de combats régulièrement.
Pour les autres combats, je vous laisse le plaisir de les découvrir mais comme vous, je dois dire que ma mémoire me fait défaut sur qui sont et que faisaient les lutteurs suivants: The Avenger et Alain Vigneault. Si vous le savez, écrivez-moi et j'en reparlerai ici. Pour les autres: Bobby Kay était un lutteur de l'Ontario qui luttait souvent à l'époque sur le show de lutte de CJOH-TV et qui nous venait de la NWA de Jack Tunney de Toronto. John White était un lutteur préliminaire et le frère de Sailor White de Terre-Neuve qui lui fut un des "heels" à affronter Dino Bravo en haut des cartes et qui fut plusieurs fois champion par équipe à Montréal. Sailor White a aussi été un des premiers Moondogs de la WWF avant de perdre son contrat pour des raisons de permis de travail aux États-Unis, si je ne m'abuse. Il a quand même eu le temps de devenir champion par équipe WWF.
Trêve de bavardage, amusez-vous à lire l'annonce et les résultats et n'hésitez pas à m'en parler ou à me faire partager vos connaissances sur cette époque glorieuse qui m'a fait découvrir la lutte. bertwres@contact.net.
Comme l'annonce nous le montre, la finale était un combat royal avec une bourse de 2.500$ et 12 lutteurs. À l'époque des territoires et avant les combats de type Royal Rumble, le combat royal était un combat important qui préparait plusieurs rivalités. À l'époque, je ne me souviens pas que ce combat ait eu une importance particulière à Montréal. C'est peut-être pourquoi dans la lutte indépendante, aujourd'hui au Québec, la bataille royale est souvent un combat qui sert de bouche-trous. Les lutteurs sans combat sont lancés dans ce combat pour leur trouver un match et quand on n'a pas assez de lutteurs pour faire une carte complète, on peut réutiliser les mêmes lutteurs pour un autre combat. À l'époque ces combats restaient rares et étaient considérés comme assez prestigieux pour être la finale du gala, le combat qui fait vendre les billets.
Dans les autres combats à l'affiche, il faut que je vous parle de la faute dans le nom de Mr Sito qui était en fait Mr. Hito. C'est assez comique et vous le verrez dans les prochaines semaines, le nombre d'erreurs dans les publicités est assez incroyable autant dans les noms que dans les photos. En voyant les résultats, il ne faut pas se surprendre de la victoire de Dino Bravo et Gino Brito dans le combat royal. Après tout, Bravo et la connexion italienne étaient les vedettes de la compagnie jusqu'au retour des Rougeau et de celui de Ricky Martel.
Les plus vieux seront heureux de voir le nom de Justice Dubois qui en était à ses derniers combats à Montréal. Edouard Carpentier qui perd un combat aussi c'était une chose rare, peu importe l'époque. Le prix du meilleur billet à 6$ est inférieur au prix des billets de la majorité des compagnies indépendantes au Québec en ce moment.
Chose rare aujourd'hui, c'est le résultat du combat Bravo & Brito contre Sailor White et Gilles Poisson pour le championnat par équipe, soit une double disqualification dans la 3e chute. Un résultat aussi peu concluant serait révoltant pour la majorité des amateurs d'aujourd'hui. Ils savent que c'est un spectacle et ils veulent un gagnant et un perdant. À l'époque, la ligne était loin d'être claire, ce qui permettait d'allonger les scénarios, ce qui n'est plus possible aujourd'hui. On pourrait en discuter longtemps. Ce qui est dommage aujourd'hui, c'est que les gens n'ont plus la patience pour un combat deux chutes dans trois, même une fois par année. On perd beaucoup dans l'appréciation du travail des lutteurs lorsque ce genre de combat devient désuet. Même au Mexique, ce type de combats est appelé à disparaître. Le Mexique est encore pour le moment le seul endroit dans le monde où on voit encore ce genre de combats régulièrement.
Pour les autres combats, je vous laisse le plaisir de les découvrir mais comme vous, je dois dire que ma mémoire me fait défaut sur qui sont et que faisaient les lutteurs suivants: The Avenger et Alain Vigneault. Si vous le savez, écrivez-moi et j'en reparlerai ici. Pour les autres: Bobby Kay était un lutteur de l'Ontario qui luttait souvent à l'époque sur le show de lutte de CJOH-TV et qui nous venait de la NWA de Jack Tunney de Toronto. John White était un lutteur préliminaire et le frère de Sailor White de Terre-Neuve qui lui fut un des "heels" à affronter Dino Bravo en haut des cartes et qui fut plusieurs fois champion par équipe à Montréal. Sailor White a aussi été un des premiers Moondogs de la WWF avant de perdre son contrat pour des raisons de permis de travail aux États-Unis, si je ne m'abuse. Il a quand même eu le temps de devenir champion par équipe WWF.
Trêve de bavardage, amusez-vous à lire l'annonce et les résultats et n'hésitez pas à m'en parler ou à me faire partager vos connaissances sur cette époque glorieuse qui m'a fait découvrir la lutte. bertwres@contact.net.