Juste pour voir le monde
Lutte lundi, 13 août 2001. 12:48 dimanche, 15 déc. 2024. 14:56
Je vais laisser de côté l'actualité pour cette chronique, je reviens de vacances et je ne suis pas tout à fait à jour dans mes nouvelles. Chose certaine par contre, on est loin d'être sortie du trouble surtout avec la transformation de WCW et de la ECW en Alliance.
Mais passons, je veux vous parler de la meilleure chanson sur la lutte jamais écrite mais dont le sujet n'est pas la lutte. Je veux aussi vous parler des deux meilleurs films de lutte dont le sujet n'est pas la lutte. Maintenant que votre curiosité est chatouillée voici ce que je veux dire.
Le monde de la lutte est toujours présenté de façon ridicule lorsque présenté au cinéma ou en chanson. Vous avez peut-être vu Ready To Rumble mettant en vedette la WCW. Comment voulez-vous aimer un film dont les deux héros sont des amateurs de lutte comme nous mais aussi les deux des plus parfaits imbéciles de l'histoire du cinéma. Après le studio de cinéma ne comprend pas pourquoi les nombreux amateurs de lutte boudent leur film ? C'est pourtant simple qui veut payer pour aller faire rire de lui et de sa passion ? C'est pour cela que pour trouver un film qui respecte l'esprit de la lutte, il faut se diriger vers des sujets similaires traités avec sérieux.
D'abord Quiz Show un film de 1994 de Robert Redford sur le scandale des quiz télé au États-Unis dans le années 50-60. Le tout se centre sur la création d'un champion joué par Ralph Fiennes pour le jeu « 21 » qui sera plus populaire que le présent champion (John Torturo). Torturo joue le rôle d'un homme brillant mais un peu « nerds » que le public aime et que la station NBC commence à intégrer à l'équipe de production, lui permettant de voir les questions en avance mais sans les réponses bien entendu. Lorsque les cotes d'écoutes baissent, on recherche un profil de champion différent et on offre sa propre émission à Torturo pour qu'il accepte de perdre son titre (faire la job) sur une question facile (pop surprise) afin de faire de la place pour du sang neuf.
Arrive donc dans le portrait le personnage de Ralph Fiennes qui est non seulement brillant mais aussi bel homme et professeur d'université. Il devient rapidement le chouchou de NBC qui font avec lui comme avec Torturo en lui montrant les questions en avance. On lui donne aussi des conseils sur son image comme de fermer la ventilation et lui montrer la bonne façon d'éponger alors sa sueur.(comment vendre) Rob Morrow joue le rôle d'un inspecteur du gouvernement qui découvre l'affaire un peu par accident et fini par tout dévoiler lorsque le personnage de Fiennes perd à son tour en faisant exprès et que Torturo se décide à dévoiler toute l'affaire.
La similitude avec la lutte est jouée dans le film alors que Torturo regarde un combat à la télévision et il est certain que le perdant s'est laissé battre pour le « show ». Le tout se déroule justement en même temps que la lutte connaît ses premières années de gloire à la télévision, il n'est pas surprenant de voir que les stations de télévisions cherchaient toutes à contrôler le contenu de leurs émissions. Cela était tellement facile de changer les vedettes à la lutte pourquoi pas dans les quiz ? C'est une surprise comme film et il faut être patient ce n'est pas un film d'action mais bien d'histoire, il faut le voir d'un bout à l'autre pour bien l'apprécier et y voir la similitude avec la lutte.
Ensuite un film puissant sur les coulisses du football d'Oliver Stone, Any Given Sunday. Comment ne pas comprendre la passion qui anime les lutteurs lorsqu'on voit Lawrence Taylor jouer avec le risque d'une paralysie seulement pour toucher une prime sur son salaire. On voit aussi plusieurs joueurs entre les quarts avec des tubes partout prenant des substances juste pour finir le match. Lorsque le jeune quart arrière devient le quart partant qui connaît un succès fou sur le terrain et hors du terrain se mets à avoir la grosse tête comment ne pas voir une jeune recrue à la lutte dont la tête ne passe plus dans la porte après un premier « push ».
Ce joueur autonome qui joue pour lui et son salaire sans jamais penser à l équipe. Comment ne pas y voir un « top guy » à la lutte qui veut tout faire sans laisser de place à personne oubliant que la lutte est aussi un sport d'équipe dont le but et de créer un événement et des combats que le public voudra payer pour voir. Comment ne pas voir le personnage de Al Pacino un entraîneur qui veut persister dans ses vieil méthodes malgré ses insuccès comme reflet parfait du « booker » qui s'entête dans sa direction même si les spectateurs ne l'achètent pas ? Comment ne pas voir le parallèle du quart vedette joué par Dennis Quaid avec un Ric Flair. Il n'est plus ce qu'il était physiquement mais utilisé à la bonne sauce et pour montrer au plus jeunes, il est toujours le meilleur.
La propriétaire sans pitié Cameron Diaz pour qui ses joueurs sont d'abord ses enfants et elle veut que ses joueurs soient loyal à l'équipe. Mais pour gagner et faire de l'argent, elle se fout si les gars se brisent physiquement pour toujours sur le terrain, elle les remplacera par de nouveaux joueurs plus jeunes qui coûtent moins chers ! Comment ne pas y voir le promoteur de lutte moyen ? On peut voir les joueurs profiter de la vie comme des trains sans aucun frein, drogue et femme à profusion. Exactement comme les lutteurs, une vie où l'argent et tout ses plaisirs sont trop facile d'accès et à un trop jeune âge. Ce film qui ne fut pas approuvé par la NFL montrait vraiment le côté obscur du football, si on avait fait un bon film sur la lutte et son côté sombre on aurait pas fait mieux. Mon rêve serait de voir un film aussi sérieux et puissant sur la lutte. J'aurais alors espoir de voir monsieur et madame tout le monde comprendre ce qu'est vraiment la lutte.
En attendant il y a une chanson du groupe la Chicane sur l'album en Catimini s'intitulant « Juste pour voir le monde » qui résume bien les sentiments des gens pour qui la lutte est une passion. Il suffit de remplacer le mot « chanter » par « lutter » et les sentiments de la chanson sont aussi ceux des amants de la lutte qui le font avant tout par plaisir. Je vous laisse sur mes couplets favoris et on se reparle bientôt.
« On aurait certainement pas dû aller LUTTER(chanter) dans les bars où on est resté accroché. Crier ben fort pour pas se décourager. Sortir ben tard juste pour voir le monde vibrer devant moé. Juste pour voir le monde.
Maintenant c'est à mon tour de vous parler d'amour. J'espère ben réussir à vous l'faire ressentir. Partout où vous m'verrez, gardez ben en souvenir. Que peu importe c'que j'ai ça sera pas moé qui va CHANGER. »
N'hésiter pas à m'écrire sur mon contenu et mes opinions à bertwres@contact.net
Mais passons, je veux vous parler de la meilleure chanson sur la lutte jamais écrite mais dont le sujet n'est pas la lutte. Je veux aussi vous parler des deux meilleurs films de lutte dont le sujet n'est pas la lutte. Maintenant que votre curiosité est chatouillée voici ce que je veux dire.
Le monde de la lutte est toujours présenté de façon ridicule lorsque présenté au cinéma ou en chanson. Vous avez peut-être vu Ready To Rumble mettant en vedette la WCW. Comment voulez-vous aimer un film dont les deux héros sont des amateurs de lutte comme nous mais aussi les deux des plus parfaits imbéciles de l'histoire du cinéma. Après le studio de cinéma ne comprend pas pourquoi les nombreux amateurs de lutte boudent leur film ? C'est pourtant simple qui veut payer pour aller faire rire de lui et de sa passion ? C'est pour cela que pour trouver un film qui respecte l'esprit de la lutte, il faut se diriger vers des sujets similaires traités avec sérieux.
D'abord Quiz Show un film de 1994 de Robert Redford sur le scandale des quiz télé au États-Unis dans le années 50-60. Le tout se centre sur la création d'un champion joué par Ralph Fiennes pour le jeu « 21 » qui sera plus populaire que le présent champion (John Torturo). Torturo joue le rôle d'un homme brillant mais un peu « nerds » que le public aime et que la station NBC commence à intégrer à l'équipe de production, lui permettant de voir les questions en avance mais sans les réponses bien entendu. Lorsque les cotes d'écoutes baissent, on recherche un profil de champion différent et on offre sa propre émission à Torturo pour qu'il accepte de perdre son titre (faire la job) sur une question facile (pop surprise) afin de faire de la place pour du sang neuf.
Arrive donc dans le portrait le personnage de Ralph Fiennes qui est non seulement brillant mais aussi bel homme et professeur d'université. Il devient rapidement le chouchou de NBC qui font avec lui comme avec Torturo en lui montrant les questions en avance. On lui donne aussi des conseils sur son image comme de fermer la ventilation et lui montrer la bonne façon d'éponger alors sa sueur.(comment vendre) Rob Morrow joue le rôle d'un inspecteur du gouvernement qui découvre l'affaire un peu par accident et fini par tout dévoiler lorsque le personnage de Fiennes perd à son tour en faisant exprès et que Torturo se décide à dévoiler toute l'affaire.
La similitude avec la lutte est jouée dans le film alors que Torturo regarde un combat à la télévision et il est certain que le perdant s'est laissé battre pour le « show ». Le tout se déroule justement en même temps que la lutte connaît ses premières années de gloire à la télévision, il n'est pas surprenant de voir que les stations de télévisions cherchaient toutes à contrôler le contenu de leurs émissions. Cela était tellement facile de changer les vedettes à la lutte pourquoi pas dans les quiz ? C'est une surprise comme film et il faut être patient ce n'est pas un film d'action mais bien d'histoire, il faut le voir d'un bout à l'autre pour bien l'apprécier et y voir la similitude avec la lutte.
Ensuite un film puissant sur les coulisses du football d'Oliver Stone, Any Given Sunday. Comment ne pas comprendre la passion qui anime les lutteurs lorsqu'on voit Lawrence Taylor jouer avec le risque d'une paralysie seulement pour toucher une prime sur son salaire. On voit aussi plusieurs joueurs entre les quarts avec des tubes partout prenant des substances juste pour finir le match. Lorsque le jeune quart arrière devient le quart partant qui connaît un succès fou sur le terrain et hors du terrain se mets à avoir la grosse tête comment ne pas voir une jeune recrue à la lutte dont la tête ne passe plus dans la porte après un premier « push ».
Ce joueur autonome qui joue pour lui et son salaire sans jamais penser à l équipe. Comment ne pas y voir un « top guy » à la lutte qui veut tout faire sans laisser de place à personne oubliant que la lutte est aussi un sport d'équipe dont le but et de créer un événement et des combats que le public voudra payer pour voir. Comment ne pas voir le personnage de Al Pacino un entraîneur qui veut persister dans ses vieil méthodes malgré ses insuccès comme reflet parfait du « booker » qui s'entête dans sa direction même si les spectateurs ne l'achètent pas ? Comment ne pas voir le parallèle du quart vedette joué par Dennis Quaid avec un Ric Flair. Il n'est plus ce qu'il était physiquement mais utilisé à la bonne sauce et pour montrer au plus jeunes, il est toujours le meilleur.
La propriétaire sans pitié Cameron Diaz pour qui ses joueurs sont d'abord ses enfants et elle veut que ses joueurs soient loyal à l'équipe. Mais pour gagner et faire de l'argent, elle se fout si les gars se brisent physiquement pour toujours sur le terrain, elle les remplacera par de nouveaux joueurs plus jeunes qui coûtent moins chers ! Comment ne pas y voir le promoteur de lutte moyen ? On peut voir les joueurs profiter de la vie comme des trains sans aucun frein, drogue et femme à profusion. Exactement comme les lutteurs, une vie où l'argent et tout ses plaisirs sont trop facile d'accès et à un trop jeune âge. Ce film qui ne fut pas approuvé par la NFL montrait vraiment le côté obscur du football, si on avait fait un bon film sur la lutte et son côté sombre on aurait pas fait mieux. Mon rêve serait de voir un film aussi sérieux et puissant sur la lutte. J'aurais alors espoir de voir monsieur et madame tout le monde comprendre ce qu'est vraiment la lutte.
En attendant il y a une chanson du groupe la Chicane sur l'album en Catimini s'intitulant « Juste pour voir le monde » qui résume bien les sentiments des gens pour qui la lutte est une passion. Il suffit de remplacer le mot « chanter » par « lutter » et les sentiments de la chanson sont aussi ceux des amants de la lutte qui le font avant tout par plaisir. Je vous laisse sur mes couplets favoris et on se reparle bientôt.
« On aurait certainement pas dû aller LUTTER(chanter) dans les bars où on est resté accroché. Crier ben fort pour pas se décourager. Sortir ben tard juste pour voir le monde vibrer devant moé. Juste pour voir le monde.
Maintenant c'est à mon tour de vous parler d'amour. J'espère ben réussir à vous l'faire ressentir. Partout où vous m'verrez, gardez ben en souvenir. Que peu importe c'que j'ai ça sera pas moé qui va CHANGER. »
N'hésiter pas à m'écrire sur mon contenu et mes opinions à bertwres@contact.net