Samedi soir à Atlantic City, Jean Pascal aura l’occasion de devenir le deuxième boxeur québécois de l'histoire, après Arturo Gatti, à mettre la main sur un deuxième titre mondial. La tâche s’annonce toutefois colossale pour l’ancien tenant du titre WBC des mi-lourds. Il devra faire face au dangereux Dmitry Bivol, champion WBA chez les 175 livres. Sans surprise, le Russe est largement favori pour l’emporter face au Québécois. Mise-O-Jeu vous offre d’ailleurs des cotes extrêmement intéressantes si vous croyez à la surprise. Une victoire de Jean Pascal vous rapportera plus de sept fois votre mise. Votre mise pourrait être multipliée par 11 si vous optez pour l’offre en pari simple Pascal par K.-O. ou K.-O. technique, et par 18 pour une victoire par décision du protégé de Stephan Larouche.

C’est bien beau, l'appât du gain, mais est-ce une possibilité réelle? Je pense que oui! C’est possible, mais peu probable.

Parlons un peu de son adversaire. Âgé de 26 ans, Bivol a fait le saut chez les professionnels après une brillante carrière amateure de 283 combats (fiche de 268-15). À son 12e combat professionnel, le Russe met la main sur le titre WBA des mi-lourds, couronne qu’il a défendue deux fois avec succès. Dans le cadre de ses deux défenses, Bivol a vaincu deux boxeurs qui ne sont pas inconnus des amateurs de boxe : Sullivan Barrera, un boxeur qui a déjà poussé Andre Ward à la limite de 12 rounds, et Isaac Chilemba, que nous avons déjà vu au Québec lors de sa défaite par décision face à Eleider Alvarez. Chilemba a aussi poussé Sergey Kovalev à la limite. Bref, Bivol a affronté des boxeurs de qualité, qui ont fait leurs preuves dans la catégorie, mais qui n’ont pas pu s’élever au plus haut rang de leur sport. Des pugilistes qui ne sont pas du calibre de Jean Pascal.

Comme ce fut le cas pour Sergey Kovalev, Bivol profite actuellement d’une aura d’invincibilité. Mais comme son compatriote, il y a une recette pour le battre! Certes, Bivol est plus jeune, plus puissant, plus rapide et probablement en meilleure forme que Pascal, mais souvenez-vous que Pascal possédait ces mêmes avantages lorsqu’il est monté dans le ring contre le vétéran Bernard Hopkins, en 2010 et 2011. On se souvient du résultat. En bon vétéran, Hopkins a utilisé tous les petits trucs de la boxe pour forcer Pascal à puiser au plus profond de ses réserves. Dans la défaite, Pascal a beaucoup appris de ces tactiques et, à son tour, il les applique face à ses adversaires moins expérimentés. Ses 40 combats et 289 rounds professionnels lui donnent un avantage considérable au niveau de l’expérience, alors que Bivol n’a que 14 combats et 88 rounds au compteur.MOJ-221118-JP1

Une grande question demeure. Jean Pascal a-t-il encore de grandes performances dans le réservoir? Le Québécois nous a habitué de le voir à son meilleur lorsque l’enjeu est grand. Il aura encore une fois l’occasion de faire honneur à cette réputation, samedi soir. Ma seule crainte, c’est que Jean a ralenti et il n’a pas disputé de combat de cette envergure en près de trois ans. Quand la vitesse n’est plus là, seuls les boxeurs les plus intelligents s’adaptent et survivent. Nous saurons samedi soir si ce sera le cas de l’ancien champion. Il a, sans aucun doute, les outils pour y parvenir. Reste à mettre tout ça en application.

Au cours de ses derniers combats, je trouve que Pascal nous a montré une puissance qu’on ne lui connaissait pas. Avant de me lancer des pierres en me disant qu’il s’agissait de boxeurs de calibre moindre, rappelez-vous que Steve Bossé avait l’habitude des coups puissants avec de plus petits gants, mais surtout, des coups de pieds. Malgré cette endurance, Bossé est tombé sous les coups de Pascal. Bivol n’a pas nécessairement fait face à ce genre de puissance depuis ses débuts professionnels. Si Jean trouve les ouvertures, il pourrait bien faire du dommage.MOJ-221118-JP2

Mais soyons honnêtes, le pari moins risqué serait de prendre Dmitry Bivol pour l’emporter. Dans ce cas, je vous suggère d’opter pour l’offre de pari de Bivol par décision, qui vous rapportera quatre fois votre mise. Ne vous laissez pas séduire par les 11 K.-O. du Russe en 14 combats, et n’oubliez pas que Pascal n’a jamais visité le plancher au cours de sa carrière. Même lors de ses deux défaites par K.-O. face à Sergey Kovalev, Pascal est resté sur ses pieds. Lors du premier affrontement, c’est l’officiel qui a mis fin au combat, sans que Kovalev ne couche son adversaire. Oui, Pascal avait obtenu un compte de 8 plus tôt dans le combat, mais Pascal avait basculé dans les câbles, sans toucher le plancher.  Lors du deuxième duel, c’est l’ancien entraîneur de Pascal, Freddie Roach, qui en avait eu assez lors du retour de son poulain dans le coin et il avait jeté l’éponge.

De mon côté, je souhaite de tout mon coeur de me tromper, mais je choisis Bivol pour remporter une décision des juges. Mais malgré la défaite, je pense que Pascal reviendra et qu’il fera assez bien pour se mériter un autre combat de championnat dans un avenir rapproché. Pour connaître la théorie là-dessus, je vous invite à écouter l’épisode du Compte de 8 cette semaine, dans lequel il est question en long et en large du combat Pascal-Bivol avec mes acolytes Francis Paquin et Adrien Meure.

Advenant une victoire de Pascal samedi soir, la boxe québécoise serait véritablement au sommet du monde, alors que les quatre ceintures de la catégorie des 175 livres seraient détenues simultanément par quatre boxeurs du Québec. (Adonis Stevenson WBC, Eleider Alvarez WBO, Artur Beterbiev IBF et Jean Pascal WBA). Assez incroyable!

Deux en deux pour le Canadien

Pour la deuxième fois de la saison, le Tricolore disputera deux matchs en deux jours. Vendredi, les hommes de Claude Julien ont rendez-vous avec l’équipe de l’heure dans la LNH, les Sabres à Buffalo, avant de revenir à Montréal pour y retrouver les Bruins dans un classique du samedi soir.

D’abord les Sabres. Buffalo a remporté ses sept derniers matchs, une séquence qui s’est amorcée à Montréal le 8 novembre. Durant cette série de victoires, les Sabres ont marqué 26 buts, n’en concédant que 18 à l’adversaire. C’est rare que l’on puisse dire ça en parlant d’une équipe de Buffalo, mais tout va comme sur des roulettes… pour le moment.  

De son côté, Montréal s’est incliné lors de ses deux dernières sorties depuis son retour de l’Ouest canadien, en prolongation contre les Capitals et une cuisante défaite en temps réglementaire contre les Devils. Malgré tout, le CH n’a pas perdu deux matchs de suite en temps réglementaire depuis le début de la saison. Je crois que la séquence va se poursuivre et que le Canadien ira battre les Sabres devant leurs partisans. Buffalo ayant remporté les deux premiers duels entre les deux équipes cet automne. Prenez bien note de l’heure. Canadiens-Sabres commence à 16h sur les ondes de RDS, en raison de l’Action de grâce américaine.

Après le match, cap sur Montréal pour affronter les Bruins! Boston sera aussi en situation de deux matchs en autant de jours, après avoir affronté les Penguins, vendredi. Montréal est allé battre Boston au TD Garden plus tôt cette saison. Carey Price y avait signé son seul jeu blanc de la saison, dans une victoire de 3-0. C’est donc avec le couteau entre les dents que Brad Marchand et sa bande débarqueront au  Centre Bell.

Bonne nouvelle pour la troupe de Claude Julien: les Bruins traversent un petit creux de vague sur les patinoires adverses, ayant perdu trois de ses quatre derniers matchs sur la route.

Comme c’est habituellement la coutume chez le Canadien, attendez-vous à voir les deux gardiens voir de l’action en fin de semaine. Peu importe qui de Carey Price ou Antti Niemi sera devant le filet, je m’attends à voir le Tricolore remporter ses deux matchs, ou à récolter trois points sur une possibilité de quatre.

Pour les offres de paris sur les performances individuelles, pensez à Max Domi, qui a récolté au moins un point dans tous les matchs de son équipe en novembre jusqu’ici pour un total de 15 points en 11 rencontres. En fin de semaine, Mise-O-Jeu vous offre des confrontations pour le nombre de points entre Domi (2,10) et Jack Eichel (1,95), qui a inscrit six points à ses quatre dernières parties, ainsi que Domi (1,95) contre David Pastrnak (2,05). L’attaquant des Bruins a inscrit quatre points à ses deux derniers matchs, avant la présentation des rencontres de vendredi.

Une reprise de la Coupe Grey 2016

Pour la deuxième fois en trois ans, le Rouge et Noir d’Ottawa (2,55) et les Stampeders de Calgary (1,40) se retrouvent au match de la Coupe Grey, pour la suprématie du football canadien. En 2016, le Rouge et Noir avait eu besoin de la prolongation pour l’emporter face à Calgary. Les Stamps se sont également inclinés à la Coupe Grey la saison dernière contre les Argonauts.

Jamais deux sans trois, dites-vous? C’est ce que je crois. Même si Ottawa a perdu ses deux matchs face à Calgary cette saison, j’ai l’impression que la formation de la Capitale Nationale aura le dernier mot.  Les confrontations de saison régulières ne sont pas garantes des succès en éliminatoires. En 2016, Ottawa n’avait pas battu Calgary (une défaite et un match nul) avant de leur ravir le précieux trophée.

Mené par un Trevor Harris en grande forme, Ottawa ajoutera un deuxième titre de champion depuis son retour dans la LCF, il y a cinq ans. La semaine dernière, le quart du Rouge et Noir a établi un record de la LCF en lançant six passes de touché dans un match éliminatoire. Ottawa a facilement disposé des Tiger-Cats de Hamilton 46-27.

Ne manquez rien du match de la 106e Coupe Grey sur les ondes de RDS, dimanche dès 17h.

Là-dessus, je vous invite à vous rendre sur le miseojeu.com pour effectuer vos mises et n’hésitez pas à venir échanger avec moi sur Twitter @RochCarignanRDS

Jouez toujours de façon responsable!

Bonne semaine!