Audrey Robichaud a relancé sa saison à la Coupe du monde de ski acrobatique de Val-St-Côme
Ski acrobatique samedi, 23 janv. 2016. 17:54 jeudi, 12 déc. 2024. 00:50ST-CÔME, Qc - Malgré une 16e place et une descente décevante en demi-finale, la bosseuse Audrey Robichaud a relancé sa saison à la Coupe du monde de Val-St-Côme.
Victime d'une sévère entorse à la cheville gauche qu'elle s'est infligée en gymnase environ un mois avant le début du calendrier, Robichaud n'a pas pu skier avant la semaine précédant l'étape québécoise.
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« La cheville a tenu le coup, mais je suis un peu déçue de ma dernière descente, possiblement la pire que j'ai faite cette semaine », a-t-elle déclaré.
Avant de remonter sur ses skis, l'athlète de 27 ans originaire de Québec a même songé à laisser tomber la saison.
« Ce n'était pas une entorse normale, elle a duré vraiment trop longtemps. Je me suis déjà fait des entorses et habituellement, après une semaine ou deux, tu es de retour à 100 pour cent. Là, ce n'était pas normal.
« La seule raison pour laquelle j'ai skié (samedi) - et je l'avais dit à aux entraîneurs - c'est parce que je ne me suis pas fait suer. À mon âge, ça ne me tente plus de me faire suer. Je veux m'amuser. Si ça n'avait pas bien été cette semaine, j'aurais "tiré la plogue" sur la saison. »
Troisième l'an dernier à St-Côme, Robichaud aurait souhaité répéter ce genre de performance.
« C'est certain que je n'aurais pas été prête pour Lake Placid, alors commencer ici, c'était bien correct. C'est sûr que j'aurais aimé avoir quelques départs de plus pour être plus dedans. La première, c'est toujours plus énervant. J'étais contente d'être ici. La piste est super belle, on ne pouvait pas demander mieux. »
Malgré tout, son ski tout au long de la dernière semaine l'aura convaincue de poursuivre la saison. Quant à son avenir, celle qui a mis en veilleuse ses études collégiales cette année y va toujours une saison à la fois. Mais elle avoue que l'approche des Jeux olympiques de 2018 lui impose une remise en question.
« J'y vais toujours une année à la fois, mais plus on se rapproche de Pyeongchang, plus je garde les yeux là-dessus aussi. J'y pense. Mais vraiment, moi j'y vais une année à la fois. J'ai vécu deux mois difficiles avec ma blessure, alors je ne suis pas rendue là. »
Si elle poursuit l'aventure et qu'elle parvient à se qualifier, elle en serait à sa troisième participation aux JO, après ceux de Turin en 2006 et Sotchi, en 2014.