La carrière d'Erik Guay a été marquée de hauts et de bas, de très grands résultats, mais aussi de nombreuses blessures.

À moins d'un mois du début de la nouvelle saison, le skieur de 35 ans dit être dans une très grande forme.

« Je me sens bien, je me sens prêt, j'ai hâte de partir. Justement, ça fait 3 ans à peu près que je n’ai pas pu m'entraîner de cette façon-là », a indiqué Guay.

Il y a effectivement un bon bout de temps qu'on avait vu Erik Guay aussi prêt pour amorcer une saison.

« J'essaie de rester réaliste, il me manque beaucoup de millage. Je n'ai pas fait beaucoup de ski pendant 7 mois cet été. J'ai quand même été trois semaines en béquille avant de pouvoir marcher et de progresser. Mais j'ai un bon feeling. Je peux vous dire honnêtement que j'étais un petit peu craintif au début. En salle, ça allait super bien, mais tu ne sais jamais comment le genou va réagir en ski. Je me sens en confiance, mais l'entraînement et la course c'est autre chose alors je me garde un peu de gêne », a convenu l’Olympien.

Bilan de santé des dernières années : de récurrents problèmes de dos, trois opérations au genou. Rien toutefois pour le décourager.

« J'en ai encore dans le corps. J'aurais pu en faire beaucoup plus si je n'avais pas eu de blessure. Maintenant que je suis en santé, pourquoi pas », a-t-il lancé.

Non pas que ces pépins de santé l'ont privé de gloire. Vingt-trois podiums en Coupe du monde, un globe de cristal en Super-G et un titre mondial en descente. Pourquoi s'arrêter là? Ce n'est pas un secret, il lui manque toujours la médaille olympique, mais ce n'est pas son unique motivation.

« Ce qui me motive, c'est vraiment les résultats et le fait qu'il ne m'en reste pas beaucoup. Je dirais deux ans et après je vais passer à autre chose », a annoncé Guay.

« La santé est très bonne »

Deux années, peut-être trois. C'est pourquoi la saison à venir a toute son importance. Et Erik Guay a ciblé des objectifs bien précis.

« Les mois de janvier et de février vont être assez importants pour moi. Des tournois importants, des Championnats du monde. Si je peux rentrer dans le mois de janvier en santé et en confiance, c'est là que ça va bien se passer », a-t-il expliqué.

À quoi s'attendre alors de Lake Louise à l'ouverture de saison à la fin novembre? De ses propres dires, ce sera un point d'interrogation, surtout que, sans trop savoir pourquoi, ce n'est pas une piste qui le favorise. La preuve, son seul podium en Alberta remonte à 2003.