Eviter l'humiliation pour être reversé en Europa League: Tottenham a réussi sa mission en battant le CSKA Moscou (3-1) à Wembley, mercredi soir, lors de la dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des champions.

Il ne fallait qu'un point aux Londoniens face aux champions de Russie, eux aussi déjà éliminés de la C1, pour s'assurer d'être reversés en Europa League.

Mauricio Pochettino avait choisi d'aligner sa meilleure équipe pour assurer face à un CSKA qui avait encore sa chance à jouer pour tenter lui aussi de viser la C3.

Le technicien argentin n'avait donc réalisé qu'un seul changement par rapport à l'équipe victorieuse 5-0 de Swansea durant le week-end. Le Belge Moussa Dembélé laissait sa place au jeune milieu Harry Winks.

Malgré une domination sans partage durant l'essentiel du match, les Spurs se sont fait peur dans un stade de Wembley au tiers vide.

C'est en effet le club de l'Armée rouge qui a ouvert le score. Sur un ballon en cloche, Tosic remettait de la tête à Dzagoev, qui avait tout son temps pour ajuster Lloris d'une frappe croisée bien placée (33).

Mais, dans un silence de cathédrale, Tottenham n'a pas baissé les bras. Et c'est logiquement que, cinq minutes plus tard, Dele Alli égalisait.

Le jeune international anglais, sur un centre d'Eriksen, avait lui aussi tout son temps pour contrôler et placer une belle ogive dans la lucarne opposée (1-1, 38).

Puis, juste avant la pause, Eriksen trouvait Rose sur l'aile gauche. Le latéral centrait parfaitement pour Kane, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon dans le but d'Akinfeev (2-1, 45+1).

Tottenham a ensuite continué à attaquer, les Alli, Son, Eriksen s'en donnant à coeur joie. Akinfeev finissait par céder une troisième fois, sur une tête d'Alli que le gardien russe repoussait sur son propre pied (3-1, 77).

Pour les hommes de Leonid Slutsky, dont c'était le dernier match après sept ans à la tête du CSKA, suite sa démission en début de semaine, il était temps que la soirée se termine.

Avec 72% de possession et 25 tirs au but (contre 6), les Londoniens n'ont pas laissé grand-chose aux Moscovites.