Entrée timide de la France et du Brésil
Soccer mardi, 13 juin 2006. 19:07 vendredi, 13 déc. 2024. 20:30
Moment(s) attendu(s), avec les entrées de la France et du Brésil. Qui finalement n'auront pas montré de très grandes choses. Peut-être parce qu'on oubliait un peu vite la qualité de leur adversaire... Bref, encore des réglages à faire des deux cotés... La Corée a su faire ces réglages en une mi-temps et pointe désormais en tête de son groupe, ce qui sera une source de motivation supplémentaire avant de jouer la France dimanche...
Un joueur
Personne n'est véritablement ressorti de cette journée. Mais il serait tout de même ingrat de ne pas saluer la performance du capitaine brésilien Cafu. À 36 ans, il demeure un exemple parfait sur lequel pas mal de ses coéquipiers peuvent prendre exemple. Sobre dans son jeu mais toujours déterminé, toujours prêt à l'effort et même à l'effort supplémentaire. Il n'a jamais hésité à devenir le premier attaquant de son équipe lorsque celle-ci manquait de jambes, d'idées et de vitesse. Et c'est bien lui qui donne le seul but du match à Kaka. Respect!
Une surprise
On avait oublié un peu vite que la Croatie est un groupe ultra-compétitif, dont tous les éléments sont rodés aux affrontements de très haut niveau, dans les meilleures équipes européennes. Et qu'en sélection nationale, ils ont toujours su faire groupe, et un groupe solide à part ça. C'est ce qu'ils ont montré face au Brésil en restant superbement organisé, parfaitement groupé, toujours en mouvement autour des attaquants brésiliens. Un système de jeu où ils n'ont pas non plus oublié d'attaquer, se créant deux ou trois occasions nettes surtout en deuxième mi-temps. À revoir...
Une déception
Double. La paire Henry - Ronaldo. Le Français a été nettement plus remuant, nettement plus impliqué que le Brésilien. Mais n'a jamais semblé avoir le petit truc décisif qu'il a d'habitude à Arsenal. Un coup de tête hors-cadre, plusieurs tirs peu appuyés, et un rôle de pointe unique qui l'a pas mal empêché de ressortir de la défense suisse et venir se mettre dans le jeu, face au but, de loin, où son dribble aurait pu déstabiliser l'adversaire. Ronaldo a été invisible. Aucun appel, aucune prise de balle, aucun mouvement pour aider ou libérer un partenaire. Un bon tir juste avant d'être remplacé (beaucoup trop tard).
À la volée
Pas mal ce qu'a réussi la Corée : changer totalement de dispositif tactique à la mi-temps, modifier l'organisation et donc l'animation du jeu avec un total succès. Pour un sélectionneur, posséder ce genre de ressources dans un groupe, c'est exceptionnel.... À l'occasion, Park Ji-Sung a été tout aussi bon qu'au Mondial 2002 lorsqu'il a bénéficié de plus de liberté de jeu derrière ses attaquants qu'en restant collé sur une aile comme en première mi-temps.... Sur la France : peut-être que, ce coup-ci, Ribéry aurait dû être conservé sur le banc en début de match et lancé ensuite pour apporter sa mobilité et ses accélérations à un moment où la Suisse était plus fatiguée... Problème pour la France (et il n'y aura pas qu'eux dans ce Mondial) : face à une défense regroupée, souvent sur deux rideaux, s'il n'y a pas un joueur capable de créer le déséquilibre balle au pied en venant en un-contre-un effacer un adversaire, les chances de passer sont très limitées... Même le Brésil a bien failli s'y casser les dents.
Un joueur
Personne n'est véritablement ressorti de cette journée. Mais il serait tout de même ingrat de ne pas saluer la performance du capitaine brésilien Cafu. À 36 ans, il demeure un exemple parfait sur lequel pas mal de ses coéquipiers peuvent prendre exemple. Sobre dans son jeu mais toujours déterminé, toujours prêt à l'effort et même à l'effort supplémentaire. Il n'a jamais hésité à devenir le premier attaquant de son équipe lorsque celle-ci manquait de jambes, d'idées et de vitesse. Et c'est bien lui qui donne le seul but du match à Kaka. Respect!
Une surprise
On avait oublié un peu vite que la Croatie est un groupe ultra-compétitif, dont tous les éléments sont rodés aux affrontements de très haut niveau, dans les meilleures équipes européennes. Et qu'en sélection nationale, ils ont toujours su faire groupe, et un groupe solide à part ça. C'est ce qu'ils ont montré face au Brésil en restant superbement organisé, parfaitement groupé, toujours en mouvement autour des attaquants brésiliens. Un système de jeu où ils n'ont pas non plus oublié d'attaquer, se créant deux ou trois occasions nettes surtout en deuxième mi-temps. À revoir...
Une déception
Double. La paire Henry - Ronaldo. Le Français a été nettement plus remuant, nettement plus impliqué que le Brésilien. Mais n'a jamais semblé avoir le petit truc décisif qu'il a d'habitude à Arsenal. Un coup de tête hors-cadre, plusieurs tirs peu appuyés, et un rôle de pointe unique qui l'a pas mal empêché de ressortir de la défense suisse et venir se mettre dans le jeu, face au but, de loin, où son dribble aurait pu déstabiliser l'adversaire. Ronaldo a été invisible. Aucun appel, aucune prise de balle, aucun mouvement pour aider ou libérer un partenaire. Un bon tir juste avant d'être remplacé (beaucoup trop tard).
À la volée
Pas mal ce qu'a réussi la Corée : changer totalement de dispositif tactique à la mi-temps, modifier l'organisation et donc l'animation du jeu avec un total succès. Pour un sélectionneur, posséder ce genre de ressources dans un groupe, c'est exceptionnel.... À l'occasion, Park Ji-Sung a été tout aussi bon qu'au Mondial 2002 lorsqu'il a bénéficié de plus de liberté de jeu derrière ses attaquants qu'en restant collé sur une aile comme en première mi-temps.... Sur la France : peut-être que, ce coup-ci, Ribéry aurait dû être conservé sur le banc en début de match et lancé ensuite pour apporter sa mobilité et ses accélérations à un moment où la Suisse était plus fatiguée... Problème pour la France (et il n'y aura pas qu'eux dans ce Mondial) : face à une défense regroupée, souvent sur deux rideaux, s'il n'y a pas un joueur capable de créer le déséquilibre balle au pied en venant en un-contre-un effacer un adversaire, les chances de passer sont très limitées... Même le Brésil a bien failli s'y casser les dents.