Le Celtic a fait un grand pas vers la phase de poules de la Ligue des champions en s'imposant largement devant Astana (5-0) tandis que le Séville FC et Naples ont fait le travail, respectivement face à Istanbul Basaksehir (2-1) et Nice (2-0).

Les Écossais n'ont fait qu'une bouchée de Kazakhs bien timorés grâce à des buts d'Evgeni Postnikov (32e CSC), Scott Sinclair (42e, 60e), James Forrest (79) et Leigh Griffiths (88e).

À une semaine du match retour à Astana, les Hoops, sans Moussa Dembélé, semblent bien partis pour disputer la phase de poules pour la deuxième fois de rang.

Ça s'annonce bien aussi pour Séville, vainqueur dans la douleur en Turquie. Sous le déluge, les Espagnols ont cru avoir fait le plus dur grâce à une frappe croisée de leur défenseur Sergio Escudero (16e) mais Eljero Elia (64e) a remis les pendules à l'heure. Wissam Ben Yedder a finalement donné un avantage décisif aux Andalous en fin de match (84e).

Victoire également pour pour l'Hapoël Beer Sheva devant Maribor (2-1).

Enfin, l'Olympiakos a attendu les dernières minutes pour disposer des Croates de Rijeka (2-1) grâce à un but de l'ancien Marseillais Alaixys Romao.

Nice logiquement puni par Naples

Naples a puni Nice de ses erreurs défensives et de son manque de maturité pour s'imposer 2-0 mercredi en barrage aller de la Ligue des champions, que les Aiglons ont fini à neuf, et faire ainsi un grand pas vers la phase de groupes.

La qualification face à l'Ajax Amsterdam au 3e tour préliminaire était un bel exploit pour les Niçois mais mardi la marche était encore un peu plus haute, un peu trop haute sans doute.

Cette marche c'était celle de la vraie Ligue des champions, plus que celle d'un barrage. Troisième du dernier championnat d'Italie et 8e de finaliste de la dernière C1, portée par plus de 50.000 supporters au stade San Paolo, Naples est une équipe de très haut niveau et on a eu confirmation mardi qu'elle était probablement le pire adversaire possible pour les joueurs de Lucien Favre.

Ceux-ci ont tout de même trouvé le moyen d'alourdir d'eux-mêmes le bilan de leur soirée napolitaine avec une double expulsion à la 80e minute, Koziello étant sanctionné d'un rouge direct pour une faute sur Milik, alors que Plea le suivait aux vestiaires après un deuxième avertissement pour contestation.

Alors qu'il a vu une quasi-moitié d'équipe le quitter au mercato et qu'il a dû jouer ce match aller sans son duo glamour Sneijder-Balotelli, Favre se serait sans doute volontiers passé de ce handicap supplémentaire en vue du match retour mardi.

Mais Naples avait fait la différence avant, notamment grâce à son attaquant Mertens, aux jambes beaucoup trop vives pour la défense niçoise.

À la 13e minute, il devançait ainsi la sortie bien mal inspirée de Cardinale pour le dribbler et ouvrir la marque. Et à la 70e minute, c'est encore lui qui était fauché dans la surface par Jallet et obtenait ainsi un penalty, transformé par Jorginho pour le 2-0.

Saint-Maximin en vue

L'erreur initiale de Cardinale est d'autant plus regrettable que le gardien niçois a pour le reste à peu près tout bien fait, retardant longtemps le break.

Il était ainsi décisif devant Callejon (15e) puis Mertens (21e) ou Insigne (42e et 67e). Les Italiens ont encore eu plusieurs occasions nettes, avec Insigne qui touchait l'extérieur du poteau (51e) ou Souquet qui posait une tête sur sa propre barre transversale (65e).

S'ils ont globalement semblé un peu tendres pour un rendez-vous de cet ampleur, les Niçois n'ont tout de même pas été surclassés et gardent un mince espoir pour le match retour.

Pour l'entretenir, ils se souviendront de l'activité et des dribbles de Saint-Maximin, leur attaquant le plus en vue avec deux frappes dangereuses (12e et 40e), ou du tir un peu trop croisé de Koziello à la 35e après un bon travail de Jallet, titularisé pour la première fois.

Mais ils vont devoir aussi retrouver un peu de confiance avec cette nouvelle défaite, qui vient s'ajouter aux deux revers enregistrés lors des deux premières journées de Ligue 1.

Naples n'a pas ce genre de problèmes. Son championnat ne débute que samedi à Vérone face à l'Hellas et l'équipe de Maurizio Sarri est désormais idéalement placée pour rejoindre la Juventus Turin et l'AS Rome en phase de poules.

A l'échelle du football italien, ce serait presque un exploit. Sur les sept dernières saisons, le représentant de la Serie A n'a en effet survécu qu'une seule fois aux barrages.

Le tirage au sort de la phase de groupes de la Ligue des champions se déroulera le 24 août, au lendemain des matchs retour.