Ambroise Oyongo et Hernan Bernardello ne seront pas de retour avec l'Impact
Impact lundi, 23 oct. 2017. 14:45 jeudi, 12 déc. 2024. 09:37MONTRÉAL – Si la saison morte de l’Impact s’amorce avec beaucoup plus de questions que de réponses, le bilan livré lundi par la direction de l’équipe et ses principaux joueurs a offert quelques confirmations.
Le départ d’Ambroise Oyongo figure parmi celles-ci. Le Camerounais a annoncé qu’il ne serait pas de retour à Montréal, où il a passé les trois dernières années, et qu’il poursuivrait plutôt sa carrière en Europe.
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« J’ai eu des meilleures offres ailleurs et je ne vais pas rester une année de plus. C’est dommage, mais c’est le football et je veux réaliser mes rêves », a déclaré le flamboyant défenseur.
Oyongo n’a pas voulu dévoiler plus de détails sur sa future destination, mais il a admis qu’il avait dû se contenter d’options moins alléchantes que celles qui se dessinaient dans son avenir avant qu’il ne subisse une grave blessure à un genou dans un match de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations, en juin.
« À cause de ma blessure, j’ai manqué beaucoup d’équipes plus grosses que celles où je voulais aller, mais c’est un tremplin. Ce n’est pas là que ma carrière va s’arrêter. Je vais aller travailler et retrouver le niveau des équipes qui me voulaient. »
Oyongo, 26 ans, était arrivé à l’Impact au début de la saison 2015 par le biais d’une transaction avec les Red Bulls de New York. Après un départ retardé par un conflit administratif avec la MLS, il s’était rapidement établi comme un incontournable au sein de la défensive montréalaise. Il a obtenu 22 départs à sa première année avec le Bleu-blanc-noir, puis 26 l’année suivante.
Il avait obtenu un but et une aide en onze matchs lorsque sa saison a pris fin l’été dernier.
Daniel Lovitz a hérité du poste de latéral gauche partant en son absence. Lundi, l’Américain de 26 ans a reçu le titre de joueur défensif de l’année chez l’Impact.
La fin pour Bernardello
Le milieu de terrain Hernan Bernardello a également mis fin au suspense en confirmant qu’il n’avait pu trouver un terrain d’entente avec l’Impact en vue de la saison prochaine.
Les performances de Bernardello, qui en était à son deuxième séjour à Montréal, ont subi un déclin évident au cours de la saison 2017. Titularisé pour les dix premiers matchs de l’équipe, il a progressivement perdu du galon au sein de l’effectif de Mauro Biello et n’a été utilisé que sporadiquement à partir du mois de septembre.
L’arrivée – et le bon rendement – de Samuel Piette n’ont certainement pas aidé la cause de Bernardello qui, à 31 ans, regardera probablement ses options dans son Argentine natale.
Avec les résultats décevants enregistrés en 2017 et l’arrivée annoncée d’un nouvel entraîneur, ces deux départs confirmés risquent de n’être que la pointe de l’iceberg. Victor Cabrera, Hassoun Camara, Chris Duvall, Andrés Romero et Marco Donadel sont au nombre des joueurs dont le contrat arrivera à échéance en décembre et qui ont affirmé n’avoir aucune idée de ce que l’avenir leur réserve.
Ciman pense imiter Bernier
S’il a déjà, par le passé, profité du bilan de fin de saison pour entretenir le flou au sujet de ses intentions, Laurent Ciman n’aurait pu être plus clair cette année.
« Mon souhait est de continuer ici et peut-être faire comme Patrice. Pourquoi ne pas finir ici? », a lancé l’international belge en faisant référence à la décision de Patrice Bernier de terminer sa carrière dans l’uniforme de l’Impact.
« Je n’ai pas les cartes en main, mais il me reste un an de contrat et mon souhait est de rester en MLS. Il n’est pas question de rentrer en Europe à l’heure actuelle », a clarifié Ciman.
Âgé de 32 ans, Ciman vient de terminer la plus occupée de ses trois saisons à Montréal. Il a cumulé 30 départs et 2700 minutes de jeu, deux sommets personnels, mais son évaluation personnelle de son rendement reflète les résultats collectifs affichés par l’équipe.
« Je ne me vois pas comme le défenseur indéboulonnable. Mais c’est frustrant parce qu’il y a eu beaucoup de changements et beaucoup de blessés. Une fois, je jouais avec l’un, une fois avec un autre. Des fois on jouait à quatre, des fois on jouait à cinq, des fois on jouait à trois... C’était assez frustrant et difficile de développer des automatisme, surtout quand on sait qu’une défense centrale, tu ne la changes pas beaucoup et tu essaies d’aller le plus loin possible avec dans le championnat. »
« Je n’ai pas été capable de m’adapter à [mes partenaires], c’était compliqué... Je ne cherche pas d’excuses, il y a eu des mauvais matchs de ma part aussi. Je commençais à relever la pente et malheureusement, défensivement, on a pris beaucoup trop de buts. Ce n’est pas que la faute des autres, je suis bel et bien dedans moi aussi. »
Oyongo "Les offres reçues ailleurs sont meilleures. C'est un peu triste, mais faut l'accepter comme ça." Part en Europe #IMFC
— Patrick Leduc (@patleduc15) 23 octobre 2017