Mauro Biello a su tirer du positif de la performance défensive des siens samedi dernier, mais la défaite de l’Impact à New York n’a rien fait pour aider sa situation au classement.

Avec trois équipes désormais qualifiées pour les séries (Red Bulls, Toronto FC et NYCFC), le onze montréalais se retrouve dans une bataille à finir avec quatre autres clubs pour les trois dernières places encore disponibles.

Classement de l'Est

Avant tout pour le moral

Des quatre matchs restants au calendrier, celui face à San Jose mercredi soir est le plus prenable pour les Montréalais, qui se doivent absolument de récolter trois points, afin d’éviter que la panique n’envahisse le Stade Saputo.

Une défaite ou un match nul à la maison placerait l’Impact dans une situation extrêmement précaire en vue de son déplacement à Orlando dimanche. Outre les points à prendre, c’est mentalement que le Bleu-blanc-noir joue gros mercredi. Une victoire et il pourrait avoir un pied en séries. En échappant des points, le moral serait probablement à son plus bas de la saison.

Rassurés

Malgré la défaite, Hassoun Camara se sent rassuré par l’attitude démontrée par l’Impact et la prestation défensive offerte face aux Red Bulls. Il s’agit maintenant de confirmer à domicile où la défense peine depuis un mois. À leurs quatre derniers matchs au Stade Saputo, le onze Montréalais a encaissé 11 buts.

Une meilleure définition des rôles au milieu avec Marco Donadel jouant maintenant seul devant Laurent Ciman et Victor Cabrera visera à stabiliser l’équipe.

Le match de mercredi aura cependant une tout autre allure que celui de samedi et les troupes de Biello ne pourront se contenter de défendre. Ce sera aux Montréalais de faire le jeu et ces derniers sont à leur plus vulnérable lorsqu’ils ont le ballon.

Dans un match où plus de joueurs devront être lancés vers l’avant, des transitions défensives efficaces seront essentielles aux succès de l’équipe.

Comparaison obligée

En début de campagne, l’entourage de l’Impact soulignait l’importance de finir la saison en force. Peut-être une leçon apprise après une fin de parcours tragique en 2013.

Tout le monde semble s’entendre pour dire que l’ambiance dans le vestiaire n’a rien à voir avec celle d’il y a trois ans. À l’époque, Marco Schällibaum avait peut-être le titre d’entraîneur, mais la véritable direction du groupe semblait lui échapper.

Reste que dans les faits, l’Impact est sur une sournoise glissade depuis le milieu de l’été. La victoire à Toronto, aussi satisfaisante soit-elle, est la seule du Bleu-blanc-noir à ses huit derniers matchs. Cinq défaites et deux matchs nuls complètent la séquence.

Bien que le contexte soit différent et que la fin de saison 2013 soit un cauchemar à oublier, la comparaison est à une défaite d’être une effrayante réalité.

Toujours surprenant

Chez l’Impact, la divulgation du onze de départ une heure avant la rentre s’avère souvent encore plus excitante que le coup d’envoi lui-même.

Le match de mercredi ne fera pas exception. Bush et sa brigade défensive de samedi dernier devraient être reconduits. Je m’attends aussi à voir Piatti et Donadel reprendre leurs places respectives. Qu’en est-il du reste?

Sachant que Biello parle beaucoup de stabilité et qu’Hernan Bernardello sera suspendu, la logique voudrait que Patrice Bernier démarre le match au milieu. La place du capitaine au sein de l’équipe étant cependant aussi incertaine que la météo d’automne, sa titularisation reste à confirmer.

Harry Shipp, Johan Venegas, Kyle Bekker et David Choinière sont les autres joueurs pouvant évoluer à ce poste. Quelle paire de milieux offensifs choisiriez-vous?

Sur la droite, le mystère reste entier. Salazar, Oduro et Ontivero sont pris dans une porte tournante qui donne le vertige.

En ce qui concerne Didier Drogba, le fait de jouer sur synthétique dimanche prochain poussera peut-être Biello à le faire commencer le match. Mancosu apporterait toutefois plus d’énergie à une attaque en panne qui se fie trop sur Piatti.

Bref, à vos téléphones intelligents soixante minutes avant le coup d’envoi, car prévoir un XI de l’Impact en 2016 est un art que je ne maîtrise toujours pas.