MONTRÉAL - Même si l’Impact est dans le siège du conducteur après sa victoire de 2-0 sur L.D. Alajuelense dans le match aller de leur série demi-finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, les joueurs savent pertinemment que seule la moitié du chemin est accomplie.

L’équipe costaricaine peut marquer énormément de buts à la maison comme le témoigne sa victoire de 5-2 en match aller contre D.C. United en quart de finale plus tôt cette année.

« Ce ne sera pas facile, même si L.D. Alajuelense évolue dans un petit stade de 18 000 ou 19 000 places, a reconnu le capitaine Patrice Bernier. Leur 12e joueur occupe une place très importante et il est en mesure d’influencer l’arbitrage sur l’attribution de cartons jaunes. »

« Ce n’est pas le genre de défi qui nous fait peur, a ajouté le défenseur et milieu de terrain Maxim Tissot. Nous avons réussi à nous tirer d’affaire en soutirant un verdict nul au Mexique en quart de finale et nous sommes prêts à répéter l’exploit. Nous savons à quoi nous attendre. »

Étant donné que l’Impact disputera deux rencontres en MLS d’ici le match retour présenté le 7 avril, d’autres porte-couleurs de l’Impact sont très encouragés par la tenue du club ce soir.

« Nous n’en sommes qu’à notre début de saison et nous sommes encore en période d’apprentissage, a noté l’attaquant Cameron Porter. Au cours des prochaines semaines, nous serons encore plus à notre aise. L’avance de deux buts nous donne beaucoup d’espoir. »

Les joueurs de l’Impact étaient particulièrement heureux de voir que leur coéquipier Ignacio Piatti en pleine possession de ses moyens après des débuts plutôt modestes en Ligue des champions. Ses efforts aux côtés de Dominic Oduro ont ainsi été grandement remarqués.

L.D. Alajuelense 0 - Impact 2

« C’est un joueur spécial qui peut continuellement créer des brèches, a analysé Bernier. Comme moi l’an dernier, il revient d’une blessure, et semble avoir retrouvé de la force dans sa jambe. C’est bien de le voir comme ça, parce qu’il peut nous aider à connaître une grosse année. »

« Il a causé énormément de problèmes à l’équipe adverse, a renchéri Mauro Biello. Nous n’en sommes qu’à notre quatrième match cette saison et il affiche une belle croissance. Oduro lui a permis de gagner du rythme grâce à ses transitions rapides, qui ont créé beaucoup d’espace. »

Tous les espoirs sont permis pour l’Impact, mais la pente est loin d’être impossible à remonter aux yeux de L.D. Alajuelense. « Nous avons fait de notre mieux ce soir, mais nous savons que nous pouvons connaître une autre soirée magique devant nos partisans, a conclu l’entraîneur-chef Óscar Ramirez. À vrai dire, nous avons connu que 15 très mauvaises minutes ce soir. »