MONTRÉAL – Il y a un an presque jour pour jour, Marco Schällibaum alimentait la première controverse de son court passage à Montréal en semant le doute quant à l’identité du capitaine du club dont il venait d’hériter.

Dès l’ouverture du camp d’entraînement, Schällibaum avait soulevé la possibilité de retirer à Davy Arnaud le brassard de capitaine afin de l’assigner à un candidat de son choix, une maladresse qui avait forcé la direction de l’équipe à intervenir rapidement pour rectifier le tir. Arnaud avait finalement conservé le rôle qui lui avait été confié lors de la saison d’expansion de l’équipe.

Arnaud n’est aujourd’hui plus dans le portrait – l’Impact a échangé ses droits au D.C. United en décembre - et il est acquis que le nouvel entraîneur, Frank Klopas, devra désigner un nouveau capitaine avant le début de la prochaine saison.

Cette fois par contre, pas de tempête. Des aspirants logiques ressortent du lot, mais Klopas n’est pas pressé de faire connaître son homme.

L'ère Klopas est amorcée

« Même quand Davy était ici, des gars comme Patrice (Bernier) et Marco (Di Vaio) ont eu l’occasion de porter le brassard et je crois que chacun d’eux représenterait un bon choix, a constaté Klopas lundi. C’est ma première journée ici. Après la première phase du camp, je serai en mesure de faire connaître ma décision, mais ces deux gars sont de vrais leaders. Je ne pourrais me tromper en choisissant l’un ou l’autre... ou les deux. »

« C’est l’entraîneur qui va décider, mais comme je l’ai déjà dit, j’aimerais bien », n’a pas caché Bernier, en forme pour le début du camp après s’être remis d’une opération au genou droit subie au début décembre.

« Pour moi, ce serait un choix logique et en même temps, sur une note personnelle, ça serait extraordinaire. Si je suis pour terminer ma carrière ici, ça serait parfait de le faire avec le brassard. Je ne pourrais demander mieux », a ouvertement souhaité le milieu de terrain de 34 ans.

« Je crois que nous comptons sur plusieurs gars qui peuvent remplir ce rôle, est d’avis Jeb Brovsky. L’important, c’est de se rappeler qu’on n’a pas besoin d’un titre précis pour être un leader. C’est à souhaiter que plusieurs sont prêts à prendre un pas de plus dans cette direction et peu importe qui obtient la distinction, je suis persuadé que Frank prendra la bonne décision. »