La meilleure équipe a gagné
Soccer mercredi, 23 mai 2007. 19:53 jeudi, 12 déc. 2024. 00:40
La meilleure équipe a gagné en finale de la Ligue des champions. Face à Liverpool, on a vu un AC Milan fort, très expérimenté et surtout très intelligent. L'équipe anglaise n'a eu aucune chance.
Liverpool a entamé le match en force, en mettant beaucoup de pression sur Milan, essayant de pousser son adversaire à la faute. Le plan de match était de prendre le contrôle de la rencontre le plus tôt possible pour bousculer un peu l'équipe italienne.
Milan avait des problèmes en début de partie, mais n'a jamais lâché et ne s'est pratiquement jamais retrouvé en mauvaise posture. Petit à petit, cette équipe a fait son entrée dans le match, a pris la mesure de la partie, en route vers la victoire.
Le héros du match fut Filippo Inzaghi, qui a marqué les deux buts de Milan. Son premier a-t-il été réussi dans les règles de l'art? Tout à fait, même si, forcément, il y aura toujours des gens pour dire le contraire. Pourtant, le but est bon puisque le ballon va frapper l'épaule d'Inzaghi, qui a le bras pratiquement collé au corps et ne redirige jamais la balle. Et, je le répète, le ballon le heurte au niveau de l'épaule et non du coude.
C'est un personnage fantastique que ce Filippo Inzaghi. On a appris à le connaître au cours des dix dernières années. C'est un fin renard. Il va tourner autour des défenses, patient, pour trouver la faille. Toujours à la limite du hors-jeu, il trouve toujours le moyen de s'en sortir. Sur son deuxième but, il s'est faufilé en douce derrière les défenseurs anglais pour accepter le passe de son coéquipier Kaka. Sa place était gravée dans l'histoire du match.
Ce qui est drôle, c'est qu'Inzaghi n'était même pas sûr de débuter la partie, puisque son entraîneur ne savait pas s'il devait titulariser lui ou Gilardino.
À la fin, Liverpool est passé près de refaire le coup de 2005, mais le coup de tête de Kuyt est venu trop tard.
Certains diront que le sélectionneur Rafael Benitez a trop attendu avant d'envoyer Peter Crouch dans la mêlée. C'est vrai que Liverpool semblait à court d'idées et que Crouch, du haut de son 1,98 mètre, aurait peut-être pu mettre un peu plus d'urgence dans la défensive milanaise et faire bousculer la partie.
Mais de toute façon, comme je le disais, la meilleure équipe a gagné.
Retranscription de l'intervention de Jean Gounelle au bulletin Sports 30.
Liverpool a entamé le match en force, en mettant beaucoup de pression sur Milan, essayant de pousser son adversaire à la faute. Le plan de match était de prendre le contrôle de la rencontre le plus tôt possible pour bousculer un peu l'équipe italienne.
Milan avait des problèmes en début de partie, mais n'a jamais lâché et ne s'est pratiquement jamais retrouvé en mauvaise posture. Petit à petit, cette équipe a fait son entrée dans le match, a pris la mesure de la partie, en route vers la victoire.
Le héros du match fut Filippo Inzaghi, qui a marqué les deux buts de Milan. Son premier a-t-il été réussi dans les règles de l'art? Tout à fait, même si, forcément, il y aura toujours des gens pour dire le contraire. Pourtant, le but est bon puisque le ballon va frapper l'épaule d'Inzaghi, qui a le bras pratiquement collé au corps et ne redirige jamais la balle. Et, je le répète, le ballon le heurte au niveau de l'épaule et non du coude.
C'est un personnage fantastique que ce Filippo Inzaghi. On a appris à le connaître au cours des dix dernières années. C'est un fin renard. Il va tourner autour des défenses, patient, pour trouver la faille. Toujours à la limite du hors-jeu, il trouve toujours le moyen de s'en sortir. Sur son deuxième but, il s'est faufilé en douce derrière les défenseurs anglais pour accepter le passe de son coéquipier Kaka. Sa place était gravée dans l'histoire du match.
Ce qui est drôle, c'est qu'Inzaghi n'était même pas sûr de débuter la partie, puisque son entraîneur ne savait pas s'il devait titulariser lui ou Gilardino.
À la fin, Liverpool est passé près de refaire le coup de 2005, mais le coup de tête de Kuyt est venu trop tard.
Certains diront que le sélectionneur Rafael Benitez a trop attendu avant d'envoyer Peter Crouch dans la mêlée. C'est vrai que Liverpool semblait à court d'idées et que Crouch, du haut de son 1,98 mètre, aurait peut-être pu mettre un peu plus d'urgence dans la défensive milanaise et faire bousculer la partie.
Mais de toute façon, comme je le disais, la meilleure équipe a gagné.
Retranscription de l'intervention de Jean Gounelle au bulletin Sports 30.