Le coq a une laryngite
Soccer samedi, 6 mars 2010. 15:25 jeudi, 12 déc. 2024. 04:25
Mercredi dernier, 23h30. Morphée était sur le point d'avoir raison de mes efforts pour m'éloigner de ses bras. Soudain en pleine séance de zapette, j'aperçois la rencontre Espagne-France à TV5 en différée. Morphée pouvait bien attendre non?
J'ai écouté chaque minute de ce match entre ces deux géants. Belle visite royale que celle des Espagnols au Stade de France. Équipe impériale, collectif monarchique et chimie noble. Tous les éléments sont en place pour que la Roja terrorise ses adversaires cet été. Vicente del Bosque n'a qu'à envoyer sa troupe sur le terrain pour que la magie opère.
Les Français avaient mis le paquet. Henry, Anelka, Ribéry, Gourcuff, Evra, Sagna et Lloris étaient titulaires. Pas nécessairement l'équipe B ou C vous en conviendrez. Pourtant, les Bleus furent dominés. Pas outrageusement, mais dominés tout de même. Score final ? 2-0 Espana. Qualifiés controversés pour la Coupe du monde, les Français veulent démontrer à la planète qu'ils méritent d'être en Afrique du Sud en juin prochain. C'est plutôt mal parti.
Les Espagnols ont joué de façon impec. Villa ou Torres mettaient de la pression sur les défenseurs au moment de la relance et plus souvent qu'autrement, le ballon aboutissait dans « l'entonnoir » en milieu de terrain. Silva, Iniesta ou Xavi récupéraient possession et repartaient aussitôt de l'avant. Les champions européens effectuaient également de jolis changements d'aile. Ils étiraient ainsi au maximum l'effectif français.
Tannés de voir les leurs piétiner et jouer sans grande unité, les partisans français ont commencé à siffler dès la demi-heure de jeu. À plusieurs reprises les partisans ont entonné « Domenech démission ! ». La télé montrait à chaque fois la moue stoïque du sélectionneur des Bleus. Aucune passion, aucune tactique, aucune tentative de remettre son club sur les rails. Stoïque et statique.
Henry fut invisible, Ribéry frustré et marqué, Anelka individuel et ce fut probablement le pire match d'Evra depuis fort longtemps. Seul Gourcuff a tenté des choses. D'ailleurs, les plus belles actions des Bleus sont venues des substituts (Malouda et Cissé). Pas un bon signe à moins de 100 dodos du grand rendez-vous.
L'ancienne vedette Emmanuel Petit était l'analyste pour la rencontre. C'était à la fois désopilant et navrant d'entendre certains téléspectateurs demander à Petit, par courriel, s'il voulait effectuer un retour au jeu pour aider les Français ! Sa réponse à ces demandes ? « Si vous m'expédiez deux genoux par la poste, je vais y songer ».
Ce dernier a plutôt bien résumé la tenue de l'équipe de France : « Les gens vivent dans la passé. Aujourd'hui on n'est pas bons, point barre. » Le périple africain des Bleus pourrait fort bien être de courte durée. À moins que Domenech
Ainsi soit-il.
J'ai écouté chaque minute de ce match entre ces deux géants. Belle visite royale que celle des Espagnols au Stade de France. Équipe impériale, collectif monarchique et chimie noble. Tous les éléments sont en place pour que la Roja terrorise ses adversaires cet été. Vicente del Bosque n'a qu'à envoyer sa troupe sur le terrain pour que la magie opère.
Les Français avaient mis le paquet. Henry, Anelka, Ribéry, Gourcuff, Evra, Sagna et Lloris étaient titulaires. Pas nécessairement l'équipe B ou C vous en conviendrez. Pourtant, les Bleus furent dominés. Pas outrageusement, mais dominés tout de même. Score final ? 2-0 Espana. Qualifiés controversés pour la Coupe du monde, les Français veulent démontrer à la planète qu'ils méritent d'être en Afrique du Sud en juin prochain. C'est plutôt mal parti.
Les Espagnols ont joué de façon impec. Villa ou Torres mettaient de la pression sur les défenseurs au moment de la relance et plus souvent qu'autrement, le ballon aboutissait dans « l'entonnoir » en milieu de terrain. Silva, Iniesta ou Xavi récupéraient possession et repartaient aussitôt de l'avant. Les champions européens effectuaient également de jolis changements d'aile. Ils étiraient ainsi au maximum l'effectif français.
Tannés de voir les leurs piétiner et jouer sans grande unité, les partisans français ont commencé à siffler dès la demi-heure de jeu. À plusieurs reprises les partisans ont entonné « Domenech démission ! ». La télé montrait à chaque fois la moue stoïque du sélectionneur des Bleus. Aucune passion, aucune tactique, aucune tentative de remettre son club sur les rails. Stoïque et statique.
Henry fut invisible, Ribéry frustré et marqué, Anelka individuel et ce fut probablement le pire match d'Evra depuis fort longtemps. Seul Gourcuff a tenté des choses. D'ailleurs, les plus belles actions des Bleus sont venues des substituts (Malouda et Cissé). Pas un bon signe à moins de 100 dodos du grand rendez-vous.
L'ancienne vedette Emmanuel Petit était l'analyste pour la rencontre. C'était à la fois désopilant et navrant d'entendre certains téléspectateurs demander à Petit, par courriel, s'il voulait effectuer un retour au jeu pour aider les Français ! Sa réponse à ces demandes ? « Si vous m'expédiez deux genoux par la poste, je vais y songer ».
Ce dernier a plutôt bien résumé la tenue de l'équipe de France : « Les gens vivent dans la passé. Aujourd'hui on n'est pas bons, point barre. » Le périple africain des Bleus pourrait fort bien être de courte durée. À moins que Domenech
Ainsi soit-il.