Le sérieux avant tout
Soccer samedi, 7 juin 2008. 17:58 mercredi, 11 déc. 2024. 02:25
D'accord, on ne pourra pas dire que cette première journée de l'Euro nous ait offert de quoi grimper aux rideaux. C'est bien souvent le lot de ces ouvertures, où la prudence, la peur du faux-pas prennent souvent le dessus sur le jeu «ouvert».
Quelque chose nous dit aussi que cette attitude risque pas mal d'être la marque de fabrique de cet Euro. À voir les premiers échanges du tournoi, on peut s'attendre à ce que les écarts demeurent minimes, avec des rencontres qui mettront du temps à se décoincer. Ce qui ne veut pas dire que le niveau sera quelconque. Simplement qu'une certaine prudence sera de mise, au moins au cours du premier tour et avant que les choses ne se décantent vraiment.
Le Portugal se prend en main
Si, des quatre équipes du Groupe A, le Portugal s'est montré le plus entreprenant, c'est à la fois dans sa nature et bien aussi par nécessité: le besoin de prendre le match en main, d'utiliser le ballon et produire du jeu, surtout face à un adversaire qui n'allait pas vraiment se lancer vers l'avant. Genre la Grèce il y a quatre ans.
Si tout n'a pas été parfait dans l'exécution (beaucoup de pertes de ballon dans la construction des mouvements), le bilan est tout de même positif. D'abord avec ses deux buts, le Portugal s'empare des trois points nécessaires. Ensuite, il s'est trouvé un nombre appréciable de solutions offensives, avec Ronaldo, Simao, Nuno Gomes (un poteau, un barre pour le capitaine portugais), Deco, voire Joao Moutinho, puis Nani en fin de match, sans oublier Bosingwa, très actif dans son couloir droit.
Derrière, la charnière Pepe-Carvalho a parfaitement tenu la distance. Et les deux se sont régulièrement montrés dangereux sur coups de pied arrêtés. Avec, en outre, ce but de Pepe qui rajoute une autre corde au potentiel de jeu de la Seleçao.
Turquie et Suisse limitées
La Turquie, un peu comme la Suisse quelques heures plus tôt, a montré de bonnes intentions mais pêche terriblement par son manque de finition et le peu de solutions offensives. Suisses et Turcs n'ont que trop peu souvent été capables de pousser leurs actions jusqu'au bout, se contentant trop souvent de «positions» dangereuses.
Certes, Frei et ses partenaires ont pris plus de chances sur des tirs de loin, et Vonlanthen s'est même offert une transversale. Mais l'impression globale reste bien de deux équipes qui peinent à développer un jeu offensif varié et construit.
Des Tchèques en progrès
On ne savait pas quoi attendre de la République tchèque: solide, certainement, mais qu'allait-il en être de sa qualité offensive sans ses meneurs de jeu? La réponse demeure mitigée. Cette équipe possède le talent, assurément, avec des Sionko, Koller, Jarolim, Plasil et le nouveau venu (et buteur décisif) Vaclav Sverkos. Le jeu manque encore cependant de fluidité, de naturel. On sent bien que cette équipe cherche encore certains de ses repères (en particulier dans son manque d'automatismes sur les ailes). Mais avec trois points d'entrée, sans doute pour son match le plus délicat du premier tour, on ne peut que s'attendre à la voir progresser dans le jeu.
Portugais et Tchèques ont donc pris un premier ascendant, important, d'entrée. Face à deux adversaires dont on a peut-être vu les limites dès aujourd'hui, c'est en soi une entrée en matière qui les place en position de force.
Quelque chose nous dit aussi que cette attitude risque pas mal d'être la marque de fabrique de cet Euro. À voir les premiers échanges du tournoi, on peut s'attendre à ce que les écarts demeurent minimes, avec des rencontres qui mettront du temps à se décoincer. Ce qui ne veut pas dire que le niveau sera quelconque. Simplement qu'une certaine prudence sera de mise, au moins au cours du premier tour et avant que les choses ne se décantent vraiment.
Le Portugal se prend en main
Si, des quatre équipes du Groupe A, le Portugal s'est montré le plus entreprenant, c'est à la fois dans sa nature et bien aussi par nécessité: le besoin de prendre le match en main, d'utiliser le ballon et produire du jeu, surtout face à un adversaire qui n'allait pas vraiment se lancer vers l'avant. Genre la Grèce il y a quatre ans.
Si tout n'a pas été parfait dans l'exécution (beaucoup de pertes de ballon dans la construction des mouvements), le bilan est tout de même positif. D'abord avec ses deux buts, le Portugal s'empare des trois points nécessaires. Ensuite, il s'est trouvé un nombre appréciable de solutions offensives, avec Ronaldo, Simao, Nuno Gomes (un poteau, un barre pour le capitaine portugais), Deco, voire Joao Moutinho, puis Nani en fin de match, sans oublier Bosingwa, très actif dans son couloir droit.
Derrière, la charnière Pepe-Carvalho a parfaitement tenu la distance. Et les deux se sont régulièrement montrés dangereux sur coups de pied arrêtés. Avec, en outre, ce but de Pepe qui rajoute une autre corde au potentiel de jeu de la Seleçao.
Turquie et Suisse limitées
La Turquie, un peu comme la Suisse quelques heures plus tôt, a montré de bonnes intentions mais pêche terriblement par son manque de finition et le peu de solutions offensives. Suisses et Turcs n'ont que trop peu souvent été capables de pousser leurs actions jusqu'au bout, se contentant trop souvent de «positions» dangereuses.
Certes, Frei et ses partenaires ont pris plus de chances sur des tirs de loin, et Vonlanthen s'est même offert une transversale. Mais l'impression globale reste bien de deux équipes qui peinent à développer un jeu offensif varié et construit.
Des Tchèques en progrès
On ne savait pas quoi attendre de la République tchèque: solide, certainement, mais qu'allait-il en être de sa qualité offensive sans ses meneurs de jeu? La réponse demeure mitigée. Cette équipe possède le talent, assurément, avec des Sionko, Koller, Jarolim, Plasil et le nouveau venu (et buteur décisif) Vaclav Sverkos. Le jeu manque encore cependant de fluidité, de naturel. On sent bien que cette équipe cherche encore certains de ses repères (en particulier dans son manque d'automatismes sur les ailes). Mais avec trois points d'entrée, sans doute pour son match le plus délicat du premier tour, on ne peut que s'attendre à la voir progresser dans le jeu.
Portugais et Tchèques ont donc pris un premier ascendant, important, d'entrée. Face à deux adversaires dont on a peut-être vu les limites dès aujourd'hui, c'est en soi une entrée en matière qui les place en position de force.