Le spécial 2.0
Soccer jeudi, 19 mars 2009. 17:13 vendredi, 13 déc. 2024. 10:07
Il y a de ces personnes dans la vie que vous n'êtes pas capable de voir, même en peinture? Votre boss? Votre belle-mère? Votre garagiste? Pour ma part, j'aurais toutes les raisons du monde de détester José Mourinho et pourtant j'en suis incapable!
Mon premier contact avec celui qui dirige maintenant de main de maître l'Inter Milan, fut lorsque Porto élimina Manchester United il y a 5 ans, en ronde des 16 de la Ligue des champions. Alors que mes Red Devils détenaient leur billet pour les quarts de finale, un but de Costinha à la 90e minute mit fin à nos espoirs. Ce cher Mourinho a alors, célébré ce but en sautillant comme une sauterelle sur les lignes de côté.
Devant telle réaction, avoir été sur place j'aurais probablement lancé en direction du Portugais, n'importe quoi se trouvant à courte distance de mes mains : un javelot, un fer 7 ou même un sanglier albinos. Calvette que j'étais détruit!
Embauché par Chelsea la saison suivante, mon taux de haine envers Mourinho pouvait dès lors quintupler. Mais voilà, ce sacré bougre s'est auto-proclamé « le spécial » lors du point de presse à son arrivée! Comment ne pas le trouver attachant? Il est si imbu de lui-même que s'en est divertissant!
Il est bien certain que durant son séjour à Chelsea, je ne lui voulais que du mal. C'est de bonne guerre. À chaque fois qu'il faisait la moue sur le banc des joueurs, mon visage s'illuminait automatiquement! Mais contre mon club, sa baboune n'était pas souvent au rendez-vous. Une seule défaite contre mes Red Devils (avant le match de la semaine dernière avec l'Inter) et comme par hasard, j'y étais! (Voir la toute première chronique de votre chroniqueur préféré portant le nom de Frédérick Tremblay!)
Que ce soit ses déclarations farfelues (proclamer Zlatan Ibrahimovic meilleur joueur au monde devant Cristiano Ronaldo) ou ses accusations (traiter Arsène Wenger de « voyeur » ou Rafa Benitez de tout ce qu'il lui venait en tête), Mourinho n'a jamais fait l'unanimité. Mais comme il l'a si bien dit samedi dernier : « Je fais vendre de la copie et vous le savez ».
En ce qui concerne l'affrontement Inter - Man Utd, peu de choses ont départagé le vainqueur du vaincu. Deux buts inscrits de la tête, quelques poteaux et un peu plus de profondeur chez les champions en titre, c'est tout. Ibrahimovic n'a pas su, comme trop souvent dans les rendez-vous importants, s'imposer. De leur côté, Wayne Rooney et Cristiano Ronaldo ont été peu décisifs mais il ne leur a suffi qu'un éclair de génie pour distancer les champions italiens.
Avec un score de 2-0, la foule a changé son registre. Délaissant le désormais célèbre « Sit down Mourinho » à chaque fois que ce dernier quittait son siège, les fans de Man U ont entamé un hymne plus grinçant : « You're not special anymore ». Crochet de droite à l'orgueil!
Le plus surprenant est que Man Utd l'a emporté malgré une prestation ordinaire devant un adversaire dangereux. Les joueurs semblaient nerveux, indécis et sur les talons. Même Paul Scholes et Michael Carrick, pourtant fiables, donnaient des cadeaux d'une inquiétante façon.
À la suite de ce match, Mourinho a endossé la possibilité de voir United remporter cinq trophées cette saison, du jamais vu bien sûr. Après la Super Coupe des clubs FIFA et la Carling Cup, les Red Devils sont en lice pour la FA Cup (demi-finale), la ligue des champions (quarts de finale) et le championnat anglais (4 points en tête avec un match en main).
En terminant, selon certains rapports, Mourinho aurait frappé un fan de Man U à l'extérieur du stade après la défaite des siens la semaine dernière. Laissez-moi en douter mais j'avoue qu'il est si arrogant, que parfois, on aurait le goût de lui en dévisser une bonne également. Je vais toutefois me retenir car il pourrait devenir l'entraîneur de mon club favori dans un avenir rapproché. Il a déclaré récemment : « Pour remplacer quelqu'un de spécial comme Sir Alex, cela prendra un être tout aussi spécial et je suis spécial. » Qui peut le contredire là-dessus!?
Ainsi soit-il.
Mon premier contact avec celui qui dirige maintenant de main de maître l'Inter Milan, fut lorsque Porto élimina Manchester United il y a 5 ans, en ronde des 16 de la Ligue des champions. Alors que mes Red Devils détenaient leur billet pour les quarts de finale, un but de Costinha à la 90e minute mit fin à nos espoirs. Ce cher Mourinho a alors, célébré ce but en sautillant comme une sauterelle sur les lignes de côté.
Devant telle réaction, avoir été sur place j'aurais probablement lancé en direction du Portugais, n'importe quoi se trouvant à courte distance de mes mains : un javelot, un fer 7 ou même un sanglier albinos. Calvette que j'étais détruit!
Embauché par Chelsea la saison suivante, mon taux de haine envers Mourinho pouvait dès lors quintupler. Mais voilà, ce sacré bougre s'est auto-proclamé « le spécial » lors du point de presse à son arrivée! Comment ne pas le trouver attachant? Il est si imbu de lui-même que s'en est divertissant!
Il est bien certain que durant son séjour à Chelsea, je ne lui voulais que du mal. C'est de bonne guerre. À chaque fois qu'il faisait la moue sur le banc des joueurs, mon visage s'illuminait automatiquement! Mais contre mon club, sa baboune n'était pas souvent au rendez-vous. Une seule défaite contre mes Red Devils (avant le match de la semaine dernière avec l'Inter) et comme par hasard, j'y étais! (Voir la toute première chronique de votre chroniqueur préféré portant le nom de Frédérick Tremblay!)
Que ce soit ses déclarations farfelues (proclamer Zlatan Ibrahimovic meilleur joueur au monde devant Cristiano Ronaldo) ou ses accusations (traiter Arsène Wenger de « voyeur » ou Rafa Benitez de tout ce qu'il lui venait en tête), Mourinho n'a jamais fait l'unanimité. Mais comme il l'a si bien dit samedi dernier : « Je fais vendre de la copie et vous le savez ».
En ce qui concerne l'affrontement Inter - Man Utd, peu de choses ont départagé le vainqueur du vaincu. Deux buts inscrits de la tête, quelques poteaux et un peu plus de profondeur chez les champions en titre, c'est tout. Ibrahimovic n'a pas su, comme trop souvent dans les rendez-vous importants, s'imposer. De leur côté, Wayne Rooney et Cristiano Ronaldo ont été peu décisifs mais il ne leur a suffi qu'un éclair de génie pour distancer les champions italiens.
Avec un score de 2-0, la foule a changé son registre. Délaissant le désormais célèbre « Sit down Mourinho » à chaque fois que ce dernier quittait son siège, les fans de Man U ont entamé un hymne plus grinçant : « You're not special anymore ». Crochet de droite à l'orgueil!
Le plus surprenant est que Man Utd l'a emporté malgré une prestation ordinaire devant un adversaire dangereux. Les joueurs semblaient nerveux, indécis et sur les talons. Même Paul Scholes et Michael Carrick, pourtant fiables, donnaient des cadeaux d'une inquiétante façon.
À la suite de ce match, Mourinho a endossé la possibilité de voir United remporter cinq trophées cette saison, du jamais vu bien sûr. Après la Super Coupe des clubs FIFA et la Carling Cup, les Red Devils sont en lice pour la FA Cup (demi-finale), la ligue des champions (quarts de finale) et le championnat anglais (4 points en tête avec un match en main).
En terminant, selon certains rapports, Mourinho aurait frappé un fan de Man U à l'extérieur du stade après la défaite des siens la semaine dernière. Laissez-moi en douter mais j'avoue qu'il est si arrogant, que parfois, on aurait le goût de lui en dévisser une bonne également. Je vais toutefois me retenir car il pourrait devenir l'entraîneur de mon club favori dans un avenir rapproché. Il a déclaré récemment : « Pour remplacer quelqu'un de spécial comme Sir Alex, cela prendra un être tout aussi spécial et je suis spécial. » Qui peut le contredire là-dessus!?
Ainsi soit-il.