ZURICH - Deux mois après le début de la campagne présidentielle de Michel Platini, les amateurs de soccer attendent toujours de connaître le plan de match afin de rétablir la réputation de l'organisme qui chapeaute la discipline sur la planète. Il pourrait n'avoir jamais la chance de le faire.

De son propre aveu, la réputation du favori dans les sondages pourrait avoir été entachée par le fait que son nom a été mentionné dans plusieurs enquêtes criminelles portant sur la corruption au sein de la FIFA.

Et ça pourrait ouvrir la porte à de nouveaux candidats qui souhaiteraient se présenter à l'élection d'urgence de février, à la suite de la démission surprise de Sepp Blatter.

La campagne de Platini a rapidement été appuyée par le président de la Confédération asiatique (AFC), le cheikh Salman bin Ebrahim Al-Khalifa, mais le Bahreïni est maintenant considéré comme un candidat potentiel lui-même.

Et Jérôme Champagne, un ex-adjoint au secrétaire général de la FIFA, étudie encore ses options après avoir échoué à obtenir les cinq nominations nécessaires au sein de sa fédération pour lui permettre de se présenter à l'élection de mai dernier, qui a été remportée par Blatter.

La liste des prétendants est déjà très longue.

Le légendaire Brésilien Zico et l'ex-capitaine de la formation de Trinité-et-Tobago, David Nakhid, font partie du groupe d'ex-joueurs qui souhaitent diriger l'organisation.

L'ex vice-président de la FIFA, le prince Ali Ben Al-Hussein de Jordanie, qui était le seul adversaire de Blatter lors de l'élection de mai, convoite encore ce poste.

Et Chung Mong-joon, le prédécesseur du prince Ali à titre de vice-président de la FIFA en Asie, est aussi sur les rangs bien que le Sud-Coréen pourrait être éclaboussé par le comité d'éthique de la FIFA pour avoir fait des dons aux fédérations membres.

La date limite pour déposer sa candidature à l'élection présidentielle de la FIFA est dans trois semaines, soit le 26 octobre.