Quiz - finales de la Coupe des Champions
Soccer mercredi, 14 mai 2008. 15:13 samedi, 14 déc. 2024. 17:35
Seize questions, qui portent exclusivement sur les finales, de 1956 à 2008. Certaines sont assez simples, d'autres demandent un peu plus d'efforts... Trois choix possibles à chaque fois (sauf la question 16, six choix pour deux bonnes réponses). Chaque bonne réponse est accompagnée d'un petit texte d'explications. Bonne chance! (Les réponses se retrouvent à la suite des 16 questions)
(Note: le terme «Coupe des Champions» est utilisé pour toutes les finales de 56 à 08, même celles qui entrent sous la dénomination «Ligue des Champions»).
1.Quel est le plus grand nombre de buts marqués dans une finale?
a.Six
b.Huit
c.Dix
2. Quel est le premier joueur à avoir remporté la Coupe des Champions avec deux clubs différents?
a. Ronald Koeman
b.Clarence Seedorf
c. Miodrag Belodedic
3. Quel est le premier entraîneur à avoir remporté la Coupe des Champions à la tête de deux clubs différents?
a. Ernst Happel
b. Fabio Capello
c. Ottmar Hitzfeld
4.Quel entraîneur détient le record de victoires?
a. Miguel Munoz
b. Rinus Michels
c. Bob Paisley
5.La finale 1974 est la seule à avoir été rejouée. Pourquoi?
a. Le premier match a été interrompu et jamais repris.
b. Les tirs au but ne figuraient pas au réglement.
c. On a appris, à la fin du premier match, qu'une des équipes avait aligné un joueur inéligible.
6.Quel est «l'exploit» du PSV Eindhoven, Champion en 1988?
a. Il ne gagne aucun de ses cinq derniers matches (quarts, demies, finale)
b. Il termine la finale avec trois expulsés (dont un durant les tirs au but)
c. Il est la seule équipe à n'avoir encaissé aucun but de tout le tournoi
7.Qu'a fait Helmut Ducadam pour être le héros d'une finale?
a. Il a marqué les trois buts de la finale, deux pour son équipe, un contre son camp.
b. Il a marqué le but le plus rapide de toutes les finales (après 34 secondes).
c. Il a arrêté tous les tirs au but de ses adversaires.
8.Le Real Madrid détient le record de victoires (9). Mais combien de finales a-t-il perdu?
a. Trois
b. Une
c. Aucune
9.Quel joueur détient le record de victoires en finale?
a. Alfredo Di Stefano
b. Paolo Maldini
c. Francisco Gento
10.Quel a été le premier joueur expulsé en finale?
a. Marcel Desailly
b. Jens Lehmann
c. Roberto Ayala
11.Quel est le seul joueur à avoir marqué contre son camp en finale?
a. Wim Suurbier
b. Antonio Ramallets
c. Antonio Costa Pereira
12.S'ils sont alignés mercredi prochain à Moscou, ces deux joueurs s'affronteront en finale pour la deuxième fois, mais avec deux clubs différents.
a. A.Shevchenko - E.Van der Sar
b. O.Hargreaves - C.Makélélé
c. P.Evra - Ricardo Carvalho
13.Lors de ses deux premières finales, ce joueur a marqué deux fois, pour deux clubs différents, mais a perdu les deux matches. Il en jouera une troisième, qu'il gagnera... sans marquer.
a. Velibor Vasovic
b. Filippo Inzaghi
c. Raymond Kopa
14.Quel joueur a disputé une finale de Coupe des Champions et une finale de Coupe du Monde dans le même stade, a marqué lors des deux finales mais les a perdues toutes les deux sur le même score?
a.Zoltan Czibor
b.Johann Neeskens
c.Paul Bretiner
15.Quel stade a accueilli le plus grand nombre de spectateurs pour une finale?
a.Wembley (Londres)
b.Hampden Park (Glasgow)
c.Chamartin / Santiago-Bernabeu (Madrid)
16.Deux clubs co-détiennent le «record» de finales perdues. Trouvez-les dans la liste suivante.
a.Real Madrid
b.Benfica Lisbonne
c.Bayern Munich
d.Milan AC
e.FC Barcelone
f.Juventus de Turin
RÉPONSES
1-c. Lors de la finale 1960, le Real Madrid bat l'Eintracht Francfort 7-3. Ferenc Puskas marque quatre fois pour le Real (record jamais égalé), tandis qu'Alfredo Di Stefano marque trois fois. Richard Kress avait pourtant ouvert la marque pour l'Eintracht... Et Erwin Stein marquera deux fois en fin de match.
2-c.Miodrag Belodedic (plus exactement Belodedici) remporte la Coupe 1986 avec le Steaua Bucarest. Deux ans plus tard, il fuit la Roumanie et se réfugie à Belgrade où il est accueilli à l'Étoile Rouge. Suspendu un an par la FIFA (pour défection), il intègre l'Étoile Rouge de Belgrade sous le nom de Belodedic et remporte la Coupe 1991. Il reviendra plus tard en Roumanie et jouera même la Coupe du Monde 94 (sous le nom de Belodedici).
3-a. L'Autrichien Ernst Happel fut, avec Rinus Michels, l'un des précurseurs du «football-total» qui lui permit de remporter une première Coupe en 1970 avec le Feyenoord Rotterdam. Treize ans plus tard, il récidive avec le Hambourg SV (1983). Entretemps, il aura aussi dirigé le FC Bruges (finaliste en 78) et la sélection des Pays-Bas finaliste de la Coupe du Monde 78. Décédé à la tête de la sélection autrichienne en 1992, le stade de Vienne (ex-Prater) a été renommé en son honneur.
4-c. Robert Paisley prend la succession du légendaire Bill Shankly à la tête de Liverpool en 1974, emmène le club à une victoire en Coupe UEFA 76, puis à trois victoires en Coupe des Champions, 1977, 1978 et 1981. Il est encore le seul entraîneur à trois victoires. Il laissera cependant la direction de l'équipe à son adjoint Joe Fagan qui remportera l'édition 1984.
5-b.La première finale s'achève sur un nul dramatique en prolongation (1-1): l'Atletico de Madrid a marqué à cinq minutes de la fin par Luis Aragones, l'actuel séletionneur espagnol. Et le Bayern Munich n'égalise que sur la toute dernière action du match (Schwarzenbeck, 120e minute). Les tirs au but ne sont pas encore prévus au réglement de la finale (ils sont appliqués dans les autres tours depuis 1971) et le match est rejoué, toujours à Bruxelles, le vendredi. Deux doublés de Hoeness et Müller assurent la première victoire en Coupe des Champions du Bayern (4-0) qui fournira une majorité de joueurs à l'équipe de RFA championne du monde deux mois plus tard.
6-a. Dirigé par Guus Hiddink, ce PSV (avec Gerets, Koeman, Lerby, Kieft, Vanenburg et Van Breukelen) n'a pas laissé un grand souvenir. En quart de finale, il élimine Bordeaux (1-1 en France, 0-0 à Eindhoven) grâce au but marqué à l'extérieur. Idem en demi-finale, face au Real Madrid (1-1, 0-0). En finale, il bat Benfica aux tirs au but (6 tirs à 5) après un autre 0-0 au bout de 120 minutes. Kieft puis Linskens sont les deux buteurs de cette «série». En finale, les tireurs seront plus chanceux: Koeman, Kieft, Nielsen, Vanenburg, Lerby et Janssen marqueront les six tentatives du PSV. Pour Benfica, seul Veloso échouera, au sixième tir.
7-c. La finale 1986 à lieu à Séville et le FC Barcelone en est le grand favori face au Steaua Bucarest. Mais le Barça se fait avaler par un Steaua où l'on découvre de futures grandes vedettes (Bumbescu, Belodedici, Boloni, Lacatus, Piturca, l'actuel sélectionneur national). Bref, le 0-0 n'est pas mémorable. Les tirs au but le seront, le Steaua s'imposant... 2-0! Le gardien Ducadam arrête les quatre tirs de Alexanko, Pedraza, Pichi Alonso et Marcos. Comme Lacatus et Balint ont marqué pour le Steaua, la séquence de tirs s'arrêtera là...
8-a. Après ses cinq succès consécutifs lors des cinq premières éditions (56-60), le Real ne disparaît pas tout de suite. Éliminé par Barcelone au deuxième tour de l'édition 60-61, il revient en force l'année suivante, échaouant en finale contre le Champion en titre, Benfica (3-5, après avoir mené 2-0). Il perd de nouveau en finale deux ans plus tard, contre l'Inter de Milan (1-3). de 1964 à 1998, il ne disputera que deux finales: l'une gagnée en 1966, l'autre perdue en 1981, contre Liverpool à Paris (0-1).
9-c. Francisco Gento est le seul joueur à avoir vécu «l'âge d'or» du Real Madrid, avec ses cinq succès consécutifs lors des cinq premières éditions (1956, 1957, 1958, 1959, 1960) et la victoire «du renouveau» en 1966. Avec six titres, il devance Di Stefano et Zarraga, ses partenaires de 1956 à 1960 (5 titres chacun). Gento, le «gaucher foudroyant» a longtemps été le favori du public madrilène, avec Di Stefano. Il a aussi vécu les années «sombres» du club, la première élimination (1961 contre Barcelone), et deux finales perdues (1962 contre Benfica, 1964 contre l'Inter). Huit finales en onze ans!
10-b. La première - et unique - expulsion en finale est aussi récente que 2006, à l'occasion de la finale Barcelone - Arsenal au Stade de France (2-1). Après 19 minutes de jeu, Samuel Eto'o arrive seul devant le gardien d'Arsenal qui l'accroche juste en-dehors de la surface. L'arbitre, le Norvégien Terje Hauge, consulte son assistant, considère que le gardien allemand a commis une faute intentionnelle en position de dernier défenseur et prive ainsi l'adversaire d'une occasion de but nette. Lehmann est donc expulsé et Arsène Wenger est contraint à remplacer Robert Pirès pour faire entrer le gardien remplaçant, Manuel Almunia.
11-b. La finale 1961 entre Benfica et Barcelone a lieu à Berne, dans un petit stade (35,000 spectateurs) en fin d'après-midi. Juste ce qu'il faut pour que le soleil couchant de ce 31 mai aveugle un instant le gardien et capitaine exemplaire de Barcelone: on joue depuis 32 minutes (le score est de 1-1), le défenseur barcelonais Gensana rate son dégagement, le ballon part en l'air... Ramallets veut l'aider mais perd le ballon de vue dans le soleil. Il rebondit sur lui et rentre dans le but. Benfica prend l'avantage et ne le lâchera plus (3-2 au final).
12-c. Ils se sont déjà rencontrés lors de la finale 2004, entre Porto (Carvalho) et Monaco (Evra), gagnée par le FC Porto de José Mourinho (3-0). Chelsea possède d'ailleurs une remarquable brochette d'ancien finalistes ou vainqueurs: Paulo Ferreira et Carvalho avec Porto 2004; Andrey Shevchenko (Milan 2003 et 2005); Nicolas Anelka (Real 2000). Claude Makélélé et Michael Ballack étaient adversaires en 2002 (Real-Leverkusen), tout comme Juliano Belletti et Ashley Cole en 2006 (Barcelone-Arsenal). Du côté de Manchester, Edwin Van der Sar a disputé deux finales avec l'Ajax (vainqueur en 1995, perdant en 1996), Owen Hargreaves en a gagné une avec le Bayern (2001), sans oublier les «historiques» de Manchester United, Ryan Giggs et Gary Neville, vainqueurs en 1999 (Paul Scholes était suspendu).
13-a. Avec le Partizan de Belgrade, il cause la surprise de l'édition 1966 en éliminant Manchester United en demi-finale. En finale, face au Real Madrid, Vasovic ouvre même la marque en début de deuxième mi-temps, avant que le Real ne se réveille (2-1). Trois ans plus tard, il revient, cette fois sous les couleurs de l'Ajax Amsterdam, celui des Cruijff, Keizer, Suurbier: trop tendre en finale contre le Milan AC des Capello, Schnellinger, Hamrin ou Prati (1-4), même si Vasovic sauve l'honneur de l'Ajax sur penalty. Sa troisième tentative sera la bonne, encore avec l'Ajax, dont il est alors le capitaine: à Londres, Cruijff, Van Dijk et les autres dominent le Panathinaikos (2-0) et inaugurent une série de trois victoires consécutives. Vasovic ne connaîtra que la première, mais demeure encore le seul joueur à avoir marqué en finale pour deux clubs différents.
14-a. Zoltan Csibor faisait partie de la grande équipe de Hongrie, favorite de la Coupe du Monde 1954 en Suisse. Au premier tour, elle explose la Corée du sud (9-0) puis la RFA (8-3). Elle avale le Brésil puis l'Uruguay en quart et demi (4-2 à chaque fois). Grande favorite de la finale, à Berne, où elle retrouve la RFA. Csibor et Puskas marquent au cours des 10 premières minutes, mais la RFA causera la grande surprise en l'emportant finalement 3-2. Sept ans plus tard, Csibor revient à Berne en finale de la Coupe des Champions, avec Barcelone. Il marquera encore, tout comme son compatriote Sandor Kocsis (meilleur buteur du Mondial 54), mais s'inclinera une nouvelle fois 3-2, cette fois face au Benfica.
15-b.Le 18 mai 1960, Hampden Park s'ouvre à 127,641 spectateurs pour la finale Real Madrid - Eintracht Francfort (7-3), battant le record établi à Madrid trois ans plus tôt (125,000 pour la finale Real - Fiorentina). Hampden détient aussi le record absolu de spectateurs pour un match de Coupe d'Europe: 133,961 pour la demi-finale retour de Coupe des Champions 1970, Celtic - Leeds.
16-b.Après ses deux victoires en 1961 et 62, qui en font le premier successeur du Real Madrid, Benfica s'inclinera cinq fois en finale: en 63, pour sa troisième finale consécutive (1-2 contre le Milan AC). En 1965, cette fois-ci contre l'Inter (0-1). En 1968, contre Manchester United (1-4) de Bobby Charlton et George Best. Vingt ans plus tard, face au PSV Eindhoven (0-0, 5-6 aux tirs au but). Et enfin en 1990, sous la direction de Sven-Goran Eriksson, contre le Milan AC (0-1, but de Frank Rijkaard).
16-f.La Juventus arrive plus tard que ses rivaux de Milan sur le plateau des finales. Sa première date de 1973, avec des vedettes comme Zoff, Anastasi, Altafini ou Fabio Capello. Elle échoue face à l'Ajax de Johann Cruijff (0-1). Deuxième échec, dix ans plus tard, devant Hambourg (0-1, but de Felix Magath). Elle gagnera ensuite deux finales, celle du Heysel (85, contre Liverpool 1-0), puis en 96 devant l'Ajax (1-1, 4-2 aux tirs au but). Cette finale est la première de trois consécutives, mais la seule gagnée, puisque Dortmund (3-1 en 97) puis le Real Madrid (1-0 en 98) prendront le meilleur sur l'équipe de Marcello Lippi. Dernière défaite en date, 2003, cette fois aux mains du Milan AC (0-0, 3-2 aux tirs au but).
(Note: le terme «Coupe des Champions» est utilisé pour toutes les finales de 56 à 08, même celles qui entrent sous la dénomination «Ligue des Champions»).
1.Quel est le plus grand nombre de buts marqués dans une finale?
a.Six
b.Huit
c.Dix
2. Quel est le premier joueur à avoir remporté la Coupe des Champions avec deux clubs différents?
a. Ronald Koeman
b.Clarence Seedorf
c. Miodrag Belodedic
3. Quel est le premier entraîneur à avoir remporté la Coupe des Champions à la tête de deux clubs différents?
a. Ernst Happel
b. Fabio Capello
c. Ottmar Hitzfeld
4.Quel entraîneur détient le record de victoires?
a. Miguel Munoz
b. Rinus Michels
c. Bob Paisley
5.La finale 1974 est la seule à avoir été rejouée. Pourquoi?
a. Le premier match a été interrompu et jamais repris.
b. Les tirs au but ne figuraient pas au réglement.
c. On a appris, à la fin du premier match, qu'une des équipes avait aligné un joueur inéligible.
6.Quel est «l'exploit» du PSV Eindhoven, Champion en 1988?
a. Il ne gagne aucun de ses cinq derniers matches (quarts, demies, finale)
b. Il termine la finale avec trois expulsés (dont un durant les tirs au but)
c. Il est la seule équipe à n'avoir encaissé aucun but de tout le tournoi
7.Qu'a fait Helmut Ducadam pour être le héros d'une finale?
a. Il a marqué les trois buts de la finale, deux pour son équipe, un contre son camp.
b. Il a marqué le but le plus rapide de toutes les finales (après 34 secondes).
c. Il a arrêté tous les tirs au but de ses adversaires.
8.Le Real Madrid détient le record de victoires (9). Mais combien de finales a-t-il perdu?
a. Trois
b. Une
c. Aucune
9.Quel joueur détient le record de victoires en finale?
a. Alfredo Di Stefano
b. Paolo Maldini
c. Francisco Gento
10.Quel a été le premier joueur expulsé en finale?
a. Marcel Desailly
b. Jens Lehmann
c. Roberto Ayala
11.Quel est le seul joueur à avoir marqué contre son camp en finale?
a. Wim Suurbier
b. Antonio Ramallets
c. Antonio Costa Pereira
12.S'ils sont alignés mercredi prochain à Moscou, ces deux joueurs s'affronteront en finale pour la deuxième fois, mais avec deux clubs différents.
a. A.Shevchenko - E.Van der Sar
b. O.Hargreaves - C.Makélélé
c. P.Evra - Ricardo Carvalho
13.Lors de ses deux premières finales, ce joueur a marqué deux fois, pour deux clubs différents, mais a perdu les deux matches. Il en jouera une troisième, qu'il gagnera... sans marquer.
a. Velibor Vasovic
b. Filippo Inzaghi
c. Raymond Kopa
14.Quel joueur a disputé une finale de Coupe des Champions et une finale de Coupe du Monde dans le même stade, a marqué lors des deux finales mais les a perdues toutes les deux sur le même score?
a.Zoltan Czibor
b.Johann Neeskens
c.Paul Bretiner
15.Quel stade a accueilli le plus grand nombre de spectateurs pour une finale?
a.Wembley (Londres)
b.Hampden Park (Glasgow)
c.Chamartin / Santiago-Bernabeu (Madrid)
16.Deux clubs co-détiennent le «record» de finales perdues. Trouvez-les dans la liste suivante.
a.Real Madrid
b.Benfica Lisbonne
c.Bayern Munich
d.Milan AC
e.FC Barcelone
f.Juventus de Turin
RÉPONSES
1-c. Lors de la finale 1960, le Real Madrid bat l'Eintracht Francfort 7-3. Ferenc Puskas marque quatre fois pour le Real (record jamais égalé), tandis qu'Alfredo Di Stefano marque trois fois. Richard Kress avait pourtant ouvert la marque pour l'Eintracht... Et Erwin Stein marquera deux fois en fin de match.
2-c.Miodrag Belodedic (plus exactement Belodedici) remporte la Coupe 1986 avec le Steaua Bucarest. Deux ans plus tard, il fuit la Roumanie et se réfugie à Belgrade où il est accueilli à l'Étoile Rouge. Suspendu un an par la FIFA (pour défection), il intègre l'Étoile Rouge de Belgrade sous le nom de Belodedic et remporte la Coupe 1991. Il reviendra plus tard en Roumanie et jouera même la Coupe du Monde 94 (sous le nom de Belodedici).
3-a. L'Autrichien Ernst Happel fut, avec Rinus Michels, l'un des précurseurs du «football-total» qui lui permit de remporter une première Coupe en 1970 avec le Feyenoord Rotterdam. Treize ans plus tard, il récidive avec le Hambourg SV (1983). Entretemps, il aura aussi dirigé le FC Bruges (finaliste en 78) et la sélection des Pays-Bas finaliste de la Coupe du Monde 78. Décédé à la tête de la sélection autrichienne en 1992, le stade de Vienne (ex-Prater) a été renommé en son honneur.
4-c. Robert Paisley prend la succession du légendaire Bill Shankly à la tête de Liverpool en 1974, emmène le club à une victoire en Coupe UEFA 76, puis à trois victoires en Coupe des Champions, 1977, 1978 et 1981. Il est encore le seul entraîneur à trois victoires. Il laissera cependant la direction de l'équipe à son adjoint Joe Fagan qui remportera l'édition 1984.
5-b.La première finale s'achève sur un nul dramatique en prolongation (1-1): l'Atletico de Madrid a marqué à cinq minutes de la fin par Luis Aragones, l'actuel séletionneur espagnol. Et le Bayern Munich n'égalise que sur la toute dernière action du match (Schwarzenbeck, 120e minute). Les tirs au but ne sont pas encore prévus au réglement de la finale (ils sont appliqués dans les autres tours depuis 1971) et le match est rejoué, toujours à Bruxelles, le vendredi. Deux doublés de Hoeness et Müller assurent la première victoire en Coupe des Champions du Bayern (4-0) qui fournira une majorité de joueurs à l'équipe de RFA championne du monde deux mois plus tard.
6-a. Dirigé par Guus Hiddink, ce PSV (avec Gerets, Koeman, Lerby, Kieft, Vanenburg et Van Breukelen) n'a pas laissé un grand souvenir. En quart de finale, il élimine Bordeaux (1-1 en France, 0-0 à Eindhoven) grâce au but marqué à l'extérieur. Idem en demi-finale, face au Real Madrid (1-1, 0-0). En finale, il bat Benfica aux tirs au but (6 tirs à 5) après un autre 0-0 au bout de 120 minutes. Kieft puis Linskens sont les deux buteurs de cette «série». En finale, les tireurs seront plus chanceux: Koeman, Kieft, Nielsen, Vanenburg, Lerby et Janssen marqueront les six tentatives du PSV. Pour Benfica, seul Veloso échouera, au sixième tir.
7-c. La finale 1986 à lieu à Séville et le FC Barcelone en est le grand favori face au Steaua Bucarest. Mais le Barça se fait avaler par un Steaua où l'on découvre de futures grandes vedettes (Bumbescu, Belodedici, Boloni, Lacatus, Piturca, l'actuel sélectionneur national). Bref, le 0-0 n'est pas mémorable. Les tirs au but le seront, le Steaua s'imposant... 2-0! Le gardien Ducadam arrête les quatre tirs de Alexanko, Pedraza, Pichi Alonso et Marcos. Comme Lacatus et Balint ont marqué pour le Steaua, la séquence de tirs s'arrêtera là...
8-a. Après ses cinq succès consécutifs lors des cinq premières éditions (56-60), le Real ne disparaît pas tout de suite. Éliminé par Barcelone au deuxième tour de l'édition 60-61, il revient en force l'année suivante, échaouant en finale contre le Champion en titre, Benfica (3-5, après avoir mené 2-0). Il perd de nouveau en finale deux ans plus tard, contre l'Inter de Milan (1-3). de 1964 à 1998, il ne disputera que deux finales: l'une gagnée en 1966, l'autre perdue en 1981, contre Liverpool à Paris (0-1).
9-c. Francisco Gento est le seul joueur à avoir vécu «l'âge d'or» du Real Madrid, avec ses cinq succès consécutifs lors des cinq premières éditions (1956, 1957, 1958, 1959, 1960) et la victoire «du renouveau» en 1966. Avec six titres, il devance Di Stefano et Zarraga, ses partenaires de 1956 à 1960 (5 titres chacun). Gento, le «gaucher foudroyant» a longtemps été le favori du public madrilène, avec Di Stefano. Il a aussi vécu les années «sombres» du club, la première élimination (1961 contre Barcelone), et deux finales perdues (1962 contre Benfica, 1964 contre l'Inter). Huit finales en onze ans!
10-b. La première - et unique - expulsion en finale est aussi récente que 2006, à l'occasion de la finale Barcelone - Arsenal au Stade de France (2-1). Après 19 minutes de jeu, Samuel Eto'o arrive seul devant le gardien d'Arsenal qui l'accroche juste en-dehors de la surface. L'arbitre, le Norvégien Terje Hauge, consulte son assistant, considère que le gardien allemand a commis une faute intentionnelle en position de dernier défenseur et prive ainsi l'adversaire d'une occasion de but nette. Lehmann est donc expulsé et Arsène Wenger est contraint à remplacer Robert Pirès pour faire entrer le gardien remplaçant, Manuel Almunia.
11-b. La finale 1961 entre Benfica et Barcelone a lieu à Berne, dans un petit stade (35,000 spectateurs) en fin d'après-midi. Juste ce qu'il faut pour que le soleil couchant de ce 31 mai aveugle un instant le gardien et capitaine exemplaire de Barcelone: on joue depuis 32 minutes (le score est de 1-1), le défenseur barcelonais Gensana rate son dégagement, le ballon part en l'air... Ramallets veut l'aider mais perd le ballon de vue dans le soleil. Il rebondit sur lui et rentre dans le but. Benfica prend l'avantage et ne le lâchera plus (3-2 au final).
12-c. Ils se sont déjà rencontrés lors de la finale 2004, entre Porto (Carvalho) et Monaco (Evra), gagnée par le FC Porto de José Mourinho (3-0). Chelsea possède d'ailleurs une remarquable brochette d'ancien finalistes ou vainqueurs: Paulo Ferreira et Carvalho avec Porto 2004; Andrey Shevchenko (Milan 2003 et 2005); Nicolas Anelka (Real 2000). Claude Makélélé et Michael Ballack étaient adversaires en 2002 (Real-Leverkusen), tout comme Juliano Belletti et Ashley Cole en 2006 (Barcelone-Arsenal). Du côté de Manchester, Edwin Van der Sar a disputé deux finales avec l'Ajax (vainqueur en 1995, perdant en 1996), Owen Hargreaves en a gagné une avec le Bayern (2001), sans oublier les «historiques» de Manchester United, Ryan Giggs et Gary Neville, vainqueurs en 1999 (Paul Scholes était suspendu).
13-a. Avec le Partizan de Belgrade, il cause la surprise de l'édition 1966 en éliminant Manchester United en demi-finale. En finale, face au Real Madrid, Vasovic ouvre même la marque en début de deuxième mi-temps, avant que le Real ne se réveille (2-1). Trois ans plus tard, il revient, cette fois sous les couleurs de l'Ajax Amsterdam, celui des Cruijff, Keizer, Suurbier: trop tendre en finale contre le Milan AC des Capello, Schnellinger, Hamrin ou Prati (1-4), même si Vasovic sauve l'honneur de l'Ajax sur penalty. Sa troisième tentative sera la bonne, encore avec l'Ajax, dont il est alors le capitaine: à Londres, Cruijff, Van Dijk et les autres dominent le Panathinaikos (2-0) et inaugurent une série de trois victoires consécutives. Vasovic ne connaîtra que la première, mais demeure encore le seul joueur à avoir marqué en finale pour deux clubs différents.
14-a. Zoltan Csibor faisait partie de la grande équipe de Hongrie, favorite de la Coupe du Monde 1954 en Suisse. Au premier tour, elle explose la Corée du sud (9-0) puis la RFA (8-3). Elle avale le Brésil puis l'Uruguay en quart et demi (4-2 à chaque fois). Grande favorite de la finale, à Berne, où elle retrouve la RFA. Csibor et Puskas marquent au cours des 10 premières minutes, mais la RFA causera la grande surprise en l'emportant finalement 3-2. Sept ans plus tard, Csibor revient à Berne en finale de la Coupe des Champions, avec Barcelone. Il marquera encore, tout comme son compatriote Sandor Kocsis (meilleur buteur du Mondial 54), mais s'inclinera une nouvelle fois 3-2, cette fois face au Benfica.
15-b.Le 18 mai 1960, Hampden Park s'ouvre à 127,641 spectateurs pour la finale Real Madrid - Eintracht Francfort (7-3), battant le record établi à Madrid trois ans plus tôt (125,000 pour la finale Real - Fiorentina). Hampden détient aussi le record absolu de spectateurs pour un match de Coupe d'Europe: 133,961 pour la demi-finale retour de Coupe des Champions 1970, Celtic - Leeds.
16-b.Après ses deux victoires en 1961 et 62, qui en font le premier successeur du Real Madrid, Benfica s'inclinera cinq fois en finale: en 63, pour sa troisième finale consécutive (1-2 contre le Milan AC). En 1965, cette fois-ci contre l'Inter (0-1). En 1968, contre Manchester United (1-4) de Bobby Charlton et George Best. Vingt ans plus tard, face au PSV Eindhoven (0-0, 5-6 aux tirs au but). Et enfin en 1990, sous la direction de Sven-Goran Eriksson, contre le Milan AC (0-1, but de Frank Rijkaard).
16-f.La Juventus arrive plus tard que ses rivaux de Milan sur le plateau des finales. Sa première date de 1973, avec des vedettes comme Zoff, Anastasi, Altafini ou Fabio Capello. Elle échoue face à l'Ajax de Johann Cruijff (0-1). Deuxième échec, dix ans plus tard, devant Hambourg (0-1, but de Felix Magath). Elle gagnera ensuite deux finales, celle du Heysel (85, contre Liverpool 1-0), puis en 96 devant l'Ajax (1-1, 4-2 aux tirs au but). Cette finale est la première de trois consécutives, mais la seule gagnée, puisque Dortmund (3-1 en 97) puis le Real Madrid (1-0 en 98) prendront le meilleur sur l'équipe de Marcello Lippi. Dernière défaite en date, 2003, cette fois aux mains du Milan AC (0-0, 3-2 aux tirs au but).