L’initiative Bell Cause pour la cause est un programme qui vise à promouvoir la santé mentale et est fondé sur quatre piliers d’intervention :

– la lutte contre la stigmatisation

– l’accès aux soins

– la recherche

– les pratiques exemplaires en milieu de travail.

Le 12 février, pour chaque message texte envoyé ou chaque appel interurbain effectué par des clients de Bell, et pour chaque tweet utilisant le mot-clic #BellCause et chaque partage sur Facebook de l‘image Bell Cause pour la cause, Bell versera 5 ¢ à des programmes consacrés à la santé mentale. En 2012, la Journée Bell Cause pour la cause a permis de verser 3 926 014,20 $ à des initiatives en santé mentale.

Peu de gens savent que chaque jour, environ 500 000 Canadiens s’absentent du travail pour cause de maladie mentale. Les répercussions économiques de ce phénomène ont été évaluées à 20,7 milliards $, rien qu’en 2012!

Les gens aux prises avec une maladie mentale sont souvent victimes de préjugés. Plusieurs personnes manquent de connaissances sur la santé mentale et sur la maladie mentale. Malheureusement, ces préjugés s’ajoutent aux souffrances et aux contraintes qui pèsent sur la personne atteinte d’une maladie mentale et peuvent conduire à son exclusion sociale. Parmi les maladies mentales les plus fréquentes, on retrouve: les troubles anxieux, la dépression et la maladie affective bipolaire (aussi appelée maniaco-dépression).

Ces maladies mentales ne sont pas des faiblesses personnelles. Elles sont plutôt favorisées par une combinaison de facteurs biologiques, héréditaires, psychosociaux (comme le stress), environnementaux (consommation de drogues ou d‘alcool par exemple) et également par certaines maladies comme la maladie de Parkinson ou un AVC.

Les maladies mentales sont présentes chez les athlètes comme chez le reste de la population. Le stress lié à une blessure peut, entre autres, amener certains athlètes à souffrir de troubles anxieux reliés à leur retour au jeu ou à l‘entraînement. Également, les commotions cérébrales augmentent le risque de souffrir de maladies mentales comme la dépression.

Les athlètes, comme tout le monde, subissent du stress et du changement, par exemple au moment de prendre leur retraite. Ils se sentent alors souvent déprimés et ont souvent besoin de soutien pour prévenir ou traiter des troubles de l‘humeur.

Le mot le dit, les maladies mentales sont des maladies, et elles peuvent donc être soignées. Souvenez-vous que la meilleure arme contre les préjugés à l’égard de la maladie mentale est l’information!

Pour plus d‘information, je vous invite à consulter le site internet de Santé et Services Sociaux Québec et de l‘ordre des psychologues du Québec.

Sylvain Guimond, PhD

Site Internet de L'antichambre

Twitter de L'antichambre

Facebook de L'antichambre