Le joueur de centre Patrice Cormier a asséné un coup de coude à la tête du défenseur Mikael Tam des Remparts de Québec. Voici les conséquences médicales possibles pour le jeune Tam.

Les séquelles immédiates et à distance des traumatismes cranio-cérébraux sont souvent la conséquence des lésions engendrées sur le système nerveux central (cerveau et moelle épinière cervicale).

Les commotions cérébrales provoquent divers symptômes qui peuvent se manifester plusieurs heures après l’incident, notamment :

Confusion

Problèmes de mémoire (oublier ce qui s’est passé)

Perte de conscience (« knock-out »)

Mal de tête

Étourdissements

Fatigue

Nausée/vomissements

Troubles de la vue/regard fixe/voir des étoiles

Empâtement de la parole

Émotions inhabituelles, changement de personnalité,
Comportement inapproprié

Commotions cérébrales simples

Les symptômes durent moins de 15 minutes après l’incident.

On doit attendre au moins une semaine avant de rejouer

Commotions cérébrales complexes

Les symptômes durent plus de 15 minutes après l’incident.

L’exercice entraîne un retour des symptômes.

La période de rétablissement est plus longue. On doit attendre plusieurs semaines ou même plusieurs mois avant de recommencer à jouer au hockey ou à pratiquer d’autres sports.

La convulsion est la contraction violente et involontaire d‘un ou plusieurs muscles, d‘un ou plusieurs membres, voire de tout le corps.

•les convulsions toniques, dans lesquelles la contraction musculaire est prolongée

•les convulsions cloniques, dans lesquelles il s‘agit de secousses musculaires de brève durée (myoclonies).

Les convulsions sont la traduction d‘une souffrance des centres nerveux de l‘encéphale ou de la moelle épinière.

La myoclonie (ou clonie, du grec klonos, agitation) est une contraction musculaire rapide, involontaire, de faible amplitude, d‘un ou plusieurs muscles.

Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du cerveau, de la moelle épinière, etc. Il coordonne les mouvements musculaires, contrôle le fonctionnement des organes, véhicule les informations sensorielles et motrices vers les effecteurs, et, chez les animaux dotés d‘un cerveau limbique, régule les émotions, et ceux dotés d‘un cerveau cognitif, régule l‘intellect.

En conclusion une commotion cérébrale est un traumatisme crânien causé par un choc brutal au visage, à la tête ou au cou. Un choc au corps (comme une mise en échec) peut également causer un mouvement soudain de la tête susceptible d’entraîner une commotion. Celle ci survient lorsque le cerveau frappe la surface interne du crâne et endommage les tissus qui l’entourent. Elle n’est pas toujours accompagnée d’une perte de conscience et la victime n’est pas toujours mise K.-O. « knock-out ». Les conséquences d’une commotion cérébrale peuvent être très grave c’est pour cette raison que les coups à la tête ne peuvent plus être tolérés.