J‘ai appris beaucoup sur la communication grâce à deux très bons amis Jacques Salomé, qui a écrit plusieurs livres sur la communication, et Léon-Maurice Lavoie, qui enseigne la méthode de communiquer de Jacques « E.S.P.E.R.E. » qui signifie Énergie Spécifique Pour une Écologie Relationnelle Essentielle. Elle témoigne surtout d’un esprit et d’une éthique de vie. Si elle remet en cause les modes habituels de communication, si elle bouscule la bonne conscience et les leurres de la pseudo-communication courante, la méthode ESPERE incite surtout chacun à revoir sa propre façon d’échanger, de partager, de s’approprier, de confronter ou d’accepter les différences. Elle force ainsi chacun à évaluer ses croyances, ses mythologies, ses certitudes et son seuil d’intolérance. Elle suppose des exigences et une éthique de vie tournées vers soi-même, plus que vers autrui. Si vous en avez l’occasion, je vous invite d’ailleurs à aller chercher plus d’informations sur cette méthode.

Malheureusement, il y a souvent une différence :

« Entre,

Ce que je pense,

Ce que je veux dire,

Ce que je crois dire,

Ce que je dis,

Ce que vous avez envie d‘entendre,

Ce que vous croyez entendre,

Ce que vous entendez,

Ce que vous avez envie de comprendre,

Ce que vous croyez comprendre,

Ce que vous comprenez…

il y a dix possibilités qu‘on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… »

- Bernard Werber

Voici les erreurs que les gens font souvent lorsqu’ils croient faire de l’écoute active. Il faut toujours garder le respect et construire l’estime et la confiance de l’athlète. Jamais ne prendre une réponse à la légère. Si la réponse n’est pas la bonne il faut essayer de savoir pourquoi il répond de cette façon et ne jamais juger une réponse. Démontrer que vous êtes impliqué dans la conversation, de donner sa confiance pour avoir la confiance de l’autre.

Il est important de faire du renforcement positif que l’on appelle le « feedback ». Mais il doit être efficace, non seulement dire « bravo cela a bien été », mais dire pourquoi on félicite. À ce moment vous devez nommer ce que le joueur a bien fait. Ce qui permet de savoir non seulement que c’est bien mais ce qui a été bien fait. Lorsque c’est moins bien, dire « j’aurais aimé que tu le fasses de telle façon, je pense que cela aurait été plus efficace, qu’est-ce que tu en penses? ». Le joueur répondra alors de façon plus affirmative et il fera mieux la prochaine fois. Le renforcement doit être juste et honnête.

Voici 4 conseils importants qui peuvent s’adresser autant aux parents qu’aux instructeurs.

1- Être spécifique, pour obtenir de bonnes réponses.

2- Être descriptif plutôt qu’évaluateur, décrire les choses.

3- Avoir le focus sur le comportement de la personne.

4- Maintenir une relation importante dans le respect.

Pour obtenir de la confiance il faut en démontrer, faire confiance à ses joueurs. C’est une question d’échange mutuelle entre l’instructeur et ses joueurs. Cela se passe de la même façon au niveau du respect. Pour être respecté il faut absolument respecter les autres.

Qu’est-ce que vous pouvez faire pour établir le respect? Avant de commencer, voici 3 clés importantes pour établir le respect.

1- Questionner la personne et comprendre à qui vous avez vraiment à faire.

2- L’informer que vous allez avoir une relation à long terme avec elle. Que vous serez là pour elle, même dans les moments difficiles.

3- Établir des choses claires, en lui mentionnant les choses que vous pourrez faire pour elle.

La seule façon d’avoir un joueur qui a confiance en lui est de lui donner confiance. Et c’est la façon dont lui va vous redonner sa confiance. Donc, cela fonctionne dans les deux sens.

Comme instructeur, vous êtes obligé de faire ce que vous avez dit que vous feriez. Sinon la confiance se brise. Donc être juste et tenir ses promesses. Cela fera en sorte aussi de garder le respect de ses joueurs.

Sylvain Guimond, PhD

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