La différence : l'estime de soi et la confiance en soi...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:55 mardi, 26 févr. 2013. 22:24Toute ta vie, tu vis avec toi-même. Tu es pris dans ton corps. Si tu n’aimes pas qui tu es, changes ce que tu n’aimes pas, parce que la vie est longue si on doit la vivre avec quelqu’un qu’on n’aime pas. Un petit conseil : deviens ton meilleur ami.
L’estime de soi, c’est la valeur qu’on s’attribue. Cette estime vient d’abord de nos parents. Si nos parents nous disent : « Vas-y, tu es capable! », nous allons avoir confiance en nous. C’est ainsi que notre estime de soi se construit. Mais si nos parents nous disent : « Tu ne seras pas capable de réussir », notre estime va demeurer très faible. Il faut donc rechercher ceux et celles qui croient en nous, en nos capacités et en nos projets.
L’estime de soi est ensuite alimentée par les autres personnes avec lesquelles nous sommes en relation, souvent des personnes qui sont en autorité. Les entraîneurs en sont un bon exemple. Comme joueur, on voit souvent le coach comme un mentor. On a confiance en lui. Il doit donc nous encourager et nous renvoyer une image positive de nous-même.
À travers l’entraîneur, c’est aussi l’image de toute l’équipe. Un entraîneur peut, avec seulement son attitude, avoir une influence profonde sur les jeunes. Vous vous rappellerez longtemps ce regard vers le ciel après une mauvaise présence sur la glace. Par contre, vous vous souviendrez aussi longtemps de ce sourire ou du témoignage de confiance quand il vous fait aller dans l’action à un moment crucial de la partie. L’attitude, les gestes et les paroles doivent contribuer à augmenter notre estime de soi.
Tous les grands athlètes ont des talents innés. Mais ce ne sont pas leurs dons qui ont fait d’eux les meilleurs dans leur domaine. C’est cette capacité de rêver, cette estime et cette confiance extraordinaires en eux, cette aptitude à vivre pleinement le moment présent quel que soit l’endroit où ils se trouvent qui les pousse à se dépasser et à vouloir être les meilleurs. Tout se passe dans leur tête. Tous ces gens ont une estime d’eux-mêmes élevée qu’ils ont réussi à bâtir au fil des ans en croyant en leurs possibilités et en écoutant ceux qui les encourageaient. Et ils ont travaillé fort et souvent beaucoup plus fort que tout le monde.
Demandez à chacun des champions, dans n’importe quel sport, qui est le meilleur au monde dans son domaine? Tous vont vous répondre que tel ou tel autre athlète possède des qualités incroyables et, publiquement, ils vanteront les mérites de leurs adversaires, qui les obligent à se dépasser. Mais dans leur tête, ils se disent : « c’est moi le meilleur ». Et il n’y a rien de mal à cela. Ils doivent, s’ils veulent gagner, se dire qu’ils sont supérieurs et avoir une confiance extrême en leurs capacités même s’ils ne le disent pas nécessairement à haute voix. Il serait intéressant d’entendre leur voix intérieure. On se rendrait compte qu’ils se font confiance, ce qui n’a rien à voir avec de l’arrogance.
Est-ce que l’on doit se comparer? Bien sûr que oui! C’est ça, la vie, se comparer constamment. Toute la vie est une vaste compétition. Que ce soit à l’école, quand on postule pour un emploi ou quand on veut être reconnu pour ce que l’on fait, on est en compétition. Qu’on le veuille ou non. La compétition c’est un peu comme le spectacle. Comme un artiste qui se prépare, qui répète et se pratique en vue du spectacle. Tout comme un chanteur se prépare pour nous rendre des émotions par la chanson. La compétition c’est un show time Il faut être prêt et avoir confiance, avant d’aller sur la glace, comme un artiste monte sur la scène. Afin de démontrer tous vos efforts faits à la préparation de votre spectacle.
« Si vous croyez que vous pouvez, ou si vous croyez que vous ne pouvez pas, vous avez probablement raison » – Henri Ford. Donc c’est ce que vous croyez qui arrivera vraiment dans votre vie. Rien n’arrive sans que l’on y ait pensé d’avance. Si vous pensez que vous êtes capable de le faire, vous serez capable, et si vous pensez que non, vous ne le serez pas.
En résumé :
Nous avons besoin d’avoir une bonne estime de nous-même. Ensuite, il faut de l’audace et, enfin, de la persévérance. Avec ces trois éléments, on peut entreprendre n’importe quoi. On met alors toutes les chances de notre côté pour que ça fonctionne. Il faut croire en nos propres capacités et ne pas hésiter à plonger dans de nouveaux défis, à sortir de sa zone de confort. Il ne faut pas avoir peur. En fait, il ne faut avoir peur que de la peur elle-même. Certaines peurs font partie de la réussite mais pas la peur de l’échec. Non! Nommez-moi quelqu’un qui a réussi, et je vous assure que cette personne a eu peur à un moment donné, sans que cela ne l’arrête pour autant. Chaque fois que j’ai eu des difficultés que je pensais abandonner, ma mère me disait toujours : « t’es beau, t’es grand, t’es fort, pis t’es capable! » C’est ce que j’aimerais dire à mon tour aux gens qui vont lire ce blogue. N’ayez pas peur d’aller au bout de vos rêves. Ayez confiance en vous et en vos capacités. Vous pouvez réussir!
Sylvain Guimond, PhD
Site Internet de L'antichambre
Twitter de L'antichambre
Facebook de L'antichambre