Leçon retenue, NOT!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 17:54 mercredi, 1 juil. 2009. 13:17Les Canucks s’en sont tirés dans le premier match même s’ils ont erré pendant une bonne partie de la troisième période jeudi, permettant aux Hawks de transformer un recul de 3–0 en égalité de 3–3. Mais ils n’ont pu s’en tirer lors de ce deuxième match. Les joueurs des Canucks disaient avoir retenu la leçon du premier match, mais force est de constater qu’ils n’ont pas fait leurs devoirs correctement. Quand tu joues avec le feu, tu finis par te brûler.
« Nous n’avons jamais pensé que nous remporterions cette série en quatre matchs », a déclaré un Alain Vigneault philosophe à l’issue du match.
« Je me dois de mieux jouer que ce soir. Mes coéquipiers aussi doivent mieux faire. On doit oublier le match de ce soir et revenir à notre système », a pour sa part résumé Roberto Luongo.
Tout comme ils l’ont fait jeudi, les Hawks ont montré beaucoup de caractère, sont revenus de l’arrière et ont marqué cinq buts consécutifs pour créer l’égalité 1–1 dans la série. Ce qui fait surtout mal du côté des Canucks, c’est que le but qui a procuré leur première avance de la série a été inscrit pendant une pénalité aux Hawks alors que Dave Bolland, pas le joueur le plus connu de la LNH mettons, a déjoué Roberto Lunongo en échappée. Mais le truc du feu et du brûlage s’applique également aux Hawks. Ils ont peut-être réussi à gagner le deuxième match, mais tu ne peux pas espérer jouer du hockey de ratrapage à tous les matchs et espérer l’emporter à tout coup.
« J’estime que nous avons bien joué pendant 30 minutes. Nous avons bien fait pour contrer leurs élans. Selon moi, il y a deux points tournants dans ce match. Premièrement, le dégagement refusé de Pavol Demitra qui a conduit au premier but des Hawks. Deuxièmement, la mauvaise décision de l’officiel sur la pénalité à Kevin Bieksa aux dépens de Dustin Byfuglien. 20 secondes après le début de cette pénalité, on écope d’une punition pour avoir retardé le match. On se retrouve à cinq contre trois et ils créent l’égalité », a ajouté Vigneault.
Adam Burish est un joueur que les partisans des Canucks devraient apprendre à détester au cours de cette série, les partisans des Flames peuvent en témoigner. Burish est une peste sur la glace et il fait généralement suer ses adversaires avec son « trash talk ». Mais ce soir, il a fait mal aux Canucks grâce à ses qualités de joueur de hockey. Si le but de Bolland en désavantage numérique a fait mal aux Canucks, le but de Ben Eager, préparé par Burish en début de troisième période, a semblé scier les jambes des Canucks.
Burish a également participé au premier but des siens, le premier de Patrick Sharp, en plus de terminer la partie avec un différentiel de +3, de distribuer deux mises en échec et de battre de vitesse ses adversaires grâce à son intensité.
« On ne retrouve pas souvent les noms de Burish et de Eager au tableau de pointage. Le mot d’ordre est de foncer au filet. Luongo est un gardien dominant et il est énorme dans son filet. Il faut être dans son champ de vision et le déranger. Ça ne donne pas nécessairement des beaux buts, mais tous les buts comptent », lance Burish.
« J’espère que je commence à leur tomber sur les nerfs. Je veux qu’ils sachent qu’à chaque fois que la rondelle est dans le coin, je vais être là pour les frapper. Je veux qu’ils disent que c’est difficile de jouer contre moi. Je veux qu’ils me détestent. Je veux qu’ils disent que je suis un mauvais garçon. Mais ils font la même chose. Ils veulent nous tomber sur les nerfs. Ils ont lancé un message à la fin du match. C’est la joie du hockey des séries », de poursuivre la « peste » des Hawks.
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On devrait en savoir plus demain sur l’étendue de la blessure à Sami Salo. Le défenseur finlandais a quitté le match vers la sixième minute de la première période. Loi des séries oblige, Salo est évidemment blessé au bas du corps (l’an prochain, on dira que le joueur est blessé au corps). Les joueurs n’ont pas voulu se servir de l’absence de Salo comme excuse, mais avouons que c’est mieux de jouer un match à six qu’à cinq défenseurs.
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Note à moi-même, ne plus jamais donner de conseils aux Hawks. Dans mon billet d’avant-match, je relatais les lacunes défensives des Hawks et ajoutais que pour l’emporter, les Hawks avaient intérêt à peaufiner le jeu dans leur territoire. Résultat : les Hawks ont accordé 11 tirs aux Canucks au cours des 40 premières minutes. Les Canucks ont inscrit leurs trois buts en avantage numérique. À 5 contre 5, l’attaque des Canucks n’a rien fait qui vaille et les Hawks ont outrageusement dominé à forces égales.
« Nous avons quelque peu perdu le contrôle lors du premier match avec les punitions et nous n’avons pas joué de manière très intelligente dans notre zone. Ce soir, nous avons mieux fait et grandement aidé notre gardien pour lui faciliter la tâche. Nous avons joué de manière plus responsable », a pour sa part résumé le capitaine Jonathan Toews.
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Note aux fabricants de bâton. Vos bâtons ne valent pas de la schnoutte. Ils ont beau être légers, minces, rentrer dans une enveloppe, défier la gravité, parler, faire le 0–100 km/h en sept secondes, ils cassent à rien. Encore ce soir, au moins une bonne douzaine ont rendu l’âme au cours des 40 premières minutes. On n’arrête pas le progrès!