Monsieur Molson, j‘aimerais vous féliciter et saluer votre intelligence mais surtout vous remercier, en mon nom personnel et au nom de millions de Québécois, qui comme moi hier étaient fiers et heureux de voir l‘un d‘eux accéder à un poste aussi prestigieux que directeur général du Canadien de Montréal. Vous ne lirez probablement jamais cette lettre car elle ne se rendra jamais à vous.

En janvier dernier, j‘étais à Chicago pour réaliser une entrevue dans le cadre d‘une nouvelle émission à RDS l‘ « Entracte », avec mon grand ami personnel Marc Bergevin. J‘étais nerveux car, jamais en plus de 10 ans, je n‘avais vraiment réussi à garder mon sérieux même si nos conversations étaient souvent importantes et sérieuses. Oui, à chaque fois en compagnie de Mario Lemieux il nous faisait rire aux larmes. En janvier dernier les larmes étaient une fois de plus au rendez-vous mais cette fois sans les rire et sans Mario. J‘aimerais d‘abord savoir si vous aviez vu cette entrevue? Si vous ne l‘avez pas vu je vous invite à la visionner et vous comprendrez vite que vous avez fait le bon choix.

Je connais Marc Bergevin depuis plus de 10 ans. Je l’ai rencontré alors que je commençais à travailler avec Mario Lemieux. Je peux vous affirmer que de toutes les personnalités que j’ai eu la chance de côtoyer dans ma vie, Marc est probablement l’être le plus attachant et le plus vrai que j’ai connu.

Son arrivée à la direction du Canadien marquera certainement un changement de cap important, car il est, à la fois, un véritable leader tout en restant quelqu’un de très proche des gens. Quelqu’un qui sait écouter et qui sait parler.

Je n‘ai aucun doute que vous aller réussir à rebâtir une équipe dont nous serons tous très fiers. Monsieur Molson, vous avec choisi quelqu‘un à votre image, quelqu‘un d‘intelligent et d‘attachant. Tout le monde avait apprécié votre conférence de presse où vous avez dit que vous feriez tout pour redonner aux Québécois une équipe dont nous serions tous très fiers. Et bien, je peux vous dire que votre première décision de vous adjoindre Monsieur Savard pour vous aider était un signe de grande intelligence et d‘humilité.

J‘espère que je ne vous ferai pas pleurer en vous disant que, tout comme Marc, vos parents, grands-parents et arrière-grands-parents sont tous sûrement très fiers de vous en ce moment.

Bon c‘est assez, vous n‘avez pas que ça à faire lire des lettres. Alors je vous laisse travailler. Il vous reste encore beaucoup de choses à faire mais, à mon humble avis, vous êtes sur la bonne voie.

Merci, mais surtout Bravo!

Sylvain Guimond

Sylvain Guimond, PhD

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