Avoir une routine de compétition. S’assurer avant chaque compétition que nous sommes en pleine possession de nos moyens. Il faut faire une distinction entre la routine et la superstition. Car il faut se tenir loin de la superstition, c’est une fausse vérité associée à quelque chose d’erroné.

Un point important en compétition est d’être capable de garder le focus. Ce dernier est d’être capable de restreindre nos activités cérébrales sur une tâche précise, la concentration. Chaque joueur de haut niveau doit savoir son rôle à l’intérieur de l’équipe et savoir ce qu’il doit faire à chaque moment dans la partie pour s’assurer d’avoir du succès.

Pour améliorer la concentration il faut éviter d’être distrait par le manque de confiance. Par les pensées négatives qui viennent bondir dans notre tête pour nous dire que nous sommes incapables de le faire. Il n’est aucunement question de talent ou de génétique, ou de chance. C’est une question de décision rationnelle, de façon délibérée, de choisir que l’on pense être capable.

Dans une partie de hockey, notre concentration doit s’établir sur trois points précis :

1- La dynamique de la partie. Qui consiste à la demande de stratégie par l’instructeur.

2- La mécanique. Notre biomécanique qui consiste à savoir les gestes que nous devons faire et comment les faire.

3- La pensée. À savoir les mots clés qui feront en sorte de bien performer. Si par exemple c’est la vitesse, le mot vitesse est le mot clé. Chaque joueur doit savoir sur quel point se concentrer. Il ne faut cependant pas avoir trop de points sur lesquels se concentrer pour éviter d’en manquer. Il vaut mieux avoir moins de tâches pour bien les accomplir.

En quittant le domicile pour vous rendre à l‘aréna, on commence à penser aux choses que l’on devra faire, la façon de se préparer et de s’amuser durant la partie. Avant une partie nous pouvons être dans un autobus, dans un avion, on se rend à la partie.

Deuxième chose, lorsque nous arrivons à l’aréna, il faut être conscient de notre attitude mentale, durant la période d’habillement.

Troisième chose, être à l’écoute des consignes de l’instructeur. Bien écouter et comprendre ce qui nous est demandé. Être 100 % présent dans le moment. Nous sommes alors en train de créer ce qui sera la zone, notre bulle. Nous commençons alors à préparer les éléments pour être enfin prêts pour la partie. Et se concentrer sur chacune de nos présences sur la glace.

Voici quelques trucs concrets à préparer avant une partie. La veille faite une liste des choses que vous devrez faire le jour du match. La partie commence au moment où vous placez votre équipement dans votre sac.

Faire un plan. Écrivez si vos patins sont bien affilés, si vous avez vos bâtons, etc. Écrire les choses sur lesquelles vous devez vous concentrer avant et durant la partie.

Visualiser la partie. Se voir dans les éléments à faire. Repasser la partie dans sa tête, ce que l’on s’attend de faire.

Le jour même, vous devez vous mettre dans un état de pensées positives. Arrivé sur les lieux vous vous centrez et concentrez, vous commencez à faire votre routine dans votre tête. Ensuite vous écoutez convenablement les instructions avec un esprit ouvert. Puis jouer avec du plaisir. Et se concentrer sur ce qu’il y a à faire. En revenant au banc on se demande seulement si on a été présent, si on a bien joué pour continuer.

À la fin de la partie refaire un résumé, en se félicitant pour les bons points et apprendre des points négatifs. Et de jouir de ces bons moments de bonheur à faire ce qu’on aime le plus. Jouer au HOCKEY

Tiré de mon livre Le HOCKEY c‘est dans la TÊTE

Sylvain Guimond, PhD

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