Wow, quel match!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 17:50 lundi, 6 juil. 2009. 03:18Les puristes et les Jacques Lemaire de ce monde ont probablement détesté. Douze buts dans un match de séries éliminatoires, dont six en troisième période seulement, c‘est inconcevable. Mais pour les amateurs, wow! Quel match ce fut.
Des buts, du jeu ouvert, du patin, du patin, et encore du patin, la recette parfaite pour que tout ceux qui ont regardé le match le fasse du bout de leur siège. De loin l‘un des matchs de séries les plus spectaculaires qu‘il m‘a été de voir au cours des dernières années. Cardiaques s‘abstenir.
Malheureusement les fans des Canucks risquent de ne pas aimer le dénouement de ce feu d‘artifice puisque leur équipe est maintenant éliminée.
Pourtant, pour la première fois de la série, l‘attaque des Canucks a connu un match à la hauteur des attentes. Enfin des tirs en direction de Nikolai Khabibulin: 38, dont 17 en troisième (soit plus que dans la totalité du quatrième match). Enfin des buts des gros canons de l‘équipe: deux par Daniel Sedin et un par Mats Sundin. Le vétéran suédois, qui a peut-être joué son dernier match dans la LNH, a également ajouté une passe en plus de terminer le match avec cinq tirs au but. Pour sa part Daniel S a terminé le match avec six tirs au but.
Mais. Et le mais est quand même important. Les gros canons des Hawks ont également connu un gros match. Trois buts et une passe pour Patrick Kane (ce dernier termine la série avec six buts… en d‘autres mots, il a plus de buts que de poils au menton). Deux buts et une passe pour Jonathan Toews. Kane n‘a pas seulement marqué trois buts, il l‘a fait en grand. Sur son premier but, il s‘est complètement moqué de Matthias Ohlund à la ligne bleue avant de déjouer Roberto Luongo d‘un tir parfait dans la lucarne. Son troisième but, qui a cloué le dernier clou et vissé la dernière vis dans le cercueil des Canucks, était également de toute beauté. Un tir du revers du côté éloigné et “top corner”! Du bonbon!
Les joueurs des Hawks étaient confiants de battre Luongo pour un troisième match de suite, un exploit en soit, mais pas certain qu‘ils s‘attendaient de le battre en marquant sept buts à ses dépens. Les Hawks l‘ont démontré encore une fois ce soir: ils sont rapides. Je risque de me répéter, mais ils sont très rapides et ils vont l‘être pour plusieurs saisons encore.
Le capitaine va sûrement trouver la pilule difficile à avaler. Un gardien de sa trempe, à mon humble avis le meilleur de la LNH, ne digérera pas demain matin le fait d‘avoir accordé sept buts alors que son équipe faisait face à l‘élimination. Mais ceux qui ont vu le match seront d‘accord pour dire que Luongo n‘a pas grand-chose à se reprocher. Les Hawks ont marqué trois de leurs sept buts en avantage numérique, trois buts en quatre opportunités avec l‘avantage d‘un homme. Des tirs parfaits de Kane, un mauvais bond derrière son filet, une passe qui dévie sur le patin d‘Alexander Edler sur le but de la victoire…
Pas de bol comme dirait l‘autre.
Les Canucks ont appris à leurs dépens que les Hawks ont l‘une des attaques les plus explosives de la ligue et qu‘ils ont une brigade défensive tout aussi redoutable. Seul doute qui subsiste dans mon esprit du côté des Hawks. L‘homme masqué. Jamais été un grand fan de Nikolai K. Encore une fois, ce dernier ne m‘a pas impressionné. Les Canucks lui ont rendu la tâche relativement facile dans la série (sauf ce soir et on a vu le résultat).
Si les Red Wings éliminent les Ducks, et c‘est bien parti, Khabibulin risque de trouver le temps un peu plus long (les Wings dominent les séries avec une moyenne de 40 tirs au but par match alors que les Canucks viennent au 15e rang sur 16 équipes avec 25 tirs au but par match). C‘est ce qui risque de faire couler le bateau des Hawks. Mais qui sait, peut-être assisterons-nous au retour de notre ami Cristobal avant qu‘il ne soit trop tard…