INDIAN Wells (États-Unis) - La vie de no 1 mondial a ses bons côtés: entre son titre samedi à Dubaï et son entrée en lice dimanche à Indian Wells, Novak Djokovic a un peu vécu dans la peau d'une star d'Hollywood.

Arrivé à Los Angeles dimanche en provenance de Dubaï, où son succès en finale sur le Tchèque Tomas Berdych lui a offert sa 13e victoire d'affilée depuis le début de saison, le Serbe de 25 ans a géré les conséquences de seize heures de voyage et des douze de décalage horaire en assistant à un match de NBA entre les Los Angeles Lakers et les Atlanta Hawks au Staples Center.

Lundi, le Serbe a pris part à un match exhibition à Los Angeles avec son idole d'enfance Pete Sampras et rencontré l'acteur hollywoodien Bruce Willis. Après son arrivée à Indian Wells, à deux heures de la métropole de Californie, il a tourné jeudi une publicité avec Andy Murray pour leur équipementier commun Head, avant un passage obligé par la soirée d'ouverture du tournoi. Et vendredi, il a enfilé un casque de chantier pour participer à une opération de pose de la première pierre du nouveau stade du tournoi d'Indian Wells.

« Ce sont des expériences sympas même si mes coaches ne sont pas toujours très contents de toutes ces activités en dehors du court, assure Djokovic. Je suis encore jeune et j'essaie de profiter de tout ce que la vie m'offre. »

« Mais le tennis reste la priorité, j'y pense à chaque instant, dit-il. Même quand je tente des paniers de trois points avant le match des Lakers, je fais attention à ne pas me blesser. »

« Je suis fan de NBA depuis longtemps mais c'était la première fois que je voyais un match du bord du court, a aussi expliqué le no 1 mondial. J'ai rencontré Kobe (Bryant), Dwight Howard et Steve Nash. J'étais surpris de voir qu'ils aimaient le tennis et qu'ils y jouaient. Kobe vient de commencer. On doit lui trouver de meilleures raquettes que ça ! »

« J'aime cette période de l'année »

Zen comme jamais, Djokovic arrive sur les courts en dur d'Indian Wells, le premier Masters 1000 de la saison, sans avoir perdu un match de l'année, comme lors de sa formidable saison 2011 qui l'avait propulsé au sommet.

«Je ne pouvais pas demander un meilleur début de saison, c'est un peu comme en 2011 », a indiqué le Belgradois, qui fera son entrée en lice dans le désert californien dimanche face à l'Italien Fabio Fognini, 36e mondial.

« C'est encore un peu tôt pour dire ce qu'il va arriver (en 2013), je ne veux rien prédire, a-t-il ajouté. Mais mon état d'esprit est le même qu'en 2011: je reste dans le présent, dans le moment et je vois jusqu'où je peux aller. »

Cette année-là, Djokovic avait entamé la saison par 43 succès consécutives et fini sur un bilan de 70 victoires et six défaites, avec dix titres au compteur dont trois du Grand Chelem (Australie, Wimbledon et US Open).

« J'aime cette période de l'année avec l'Open d'Australie, Dubaï, Indian Wells, Miami, explique-t-il. C'est la surface qui convient le mieux à mon jeu, c'est là que je me sens le plus confortable et le fait de gagner en Australie ces dernières années m'a toujours mis sur une bonne dynamique. »

Depuis 2011, le Serbe est presque parfait sur cette période janvier-mars, avec huit tournois dans son escarcelle (Australie 2011, 2012 et 2013, Dubaï 2011 et 2013, Indian Wells 2011, Miami 2011 et 2012) et un voyage jusqu'en demi-finales dans les deux autres (Dubaï 2012, Indian Wells 2012).