La cinquième journée du Masters de Londres a été marquée par l'abandon de la paire française Nicolas Mahut/Pierre-Hugues Herbert, tandis que Roger Federer a fait le plein de confiance avant les demi-finales en battant Marin Cilic dans un match sans enjeu.

Herbert et Mahut ne verront pas les demi-finales du tournoi de double pour la troisième année consécutive : après avoir ressenti une douleur au dos lors de l'échauffement, Pierre-Hugues Herbert a préféré déclarer forfait pour leur troisième match de poule. 

« Ca fait trois jours que je ne me sens pas très bien. Hier (mercredi) je ne suis pas venu m'entraîner, j'étais malade », a déclaré Herbert après l'annonce de son abandon. « Aujourd'hui, j'ai une douleur au dos. C'est une blessure que je connais. Si je n'avais pas eu cette sensation dans le dos, j'aurais joué, même un peu malade. Là, ça fait un peu trop pour rentrer sur le terrain. »

« Ne pas prendre de risque »

Un abandon qui tombe au plus mal, à huit jours seulement de la finale de la Coupe Davis face à la Belgique (24-26 novembre), pour laquelle les deux joueurs ont été retenus au sein d'une équipe élargie. Leur participation est désormais compromise, même si les deux joueurs veulent y croire.

« C'est une décision qu'il fallait prendre pour ne pas prendre de risque, et être en forme le plus rapidement possible », a indiqué Herbert.

« Peut-être qu'on aurait essayé (de jouer) si la saison se terminait, et qu'il n'y avait rien à jouer derrière », a précisé Nicolas Mahut, reconnaissant malgré tout « une vraie déception ».

Roger Federer, qui avait abandonné avant la finale du Masters il y a trois ans, une semaine avant de jouer, et remporter, la finale de la Coupe Davis contre la France, a commenté cette situation.

« Je lui souhaite un bon rétablissement. Pour avoir une chance de jouer, il faudra qu'il soit en forme lundi ou mardi pour donner à Yannick (Noah, le capitaine français) les informations dont il a besoin », a-t-il estimé.

« L'avantage pour la France, c'est qu'elle dispose de renforts, avec Benneteau ou d'autres joueurs. (...) Les Français sont favoris, rien que parce qu'ils ont une équipe très dense. »