Pour sa 22e édition, le Challenge Bell change de nom et s'appellera désormais la Coupe Banque Nationale. Cette compétition sera présentée du 6 au 14 septembre et les organisateurs sont parvenus à attirer un nom de choix.

Même si plusieurs grands noms du tennis féminin sont déjà passés par Québec depuis 1993, celui de Venus Williams est assurément le plus prestigieux et le plus décoré avec ses 45 titres, dont sept en grand chelem.

« Venus est une grande dame qui vient à Québec pour la ville, pour l'organisation, alors mission accomplie de ce côté-là », a mentionné le directeur de la Coupe Banque Nationale, Jacques Hérisset.

Ce n'est pas facile pour un tournoi de catégorie «trois», où les bourses et les points sont plus modestes, d'attirer des joueuses de premier plan. D'autant plus qu'il est disputé tout de suite après l'éreintant US Open.

« Habituellement, quand je lance des perches parmi les 10 meilleures joueuses au monde ou les joueuses très connues, c'est rapide comme réponse. Cette année, vous n'êtes pas sur notre calendrier. Et là, tout d'un coup, avec son agent, il y a un intérêt. Alors là, quand il y a un intérêt, on travaille», a soutenu M. Hérisset.

Demi-finaliste l'an dernier à Québec, Eugénie Bouchard a prévu se rendre en Asie après le US Open. Malgré sa très possible absence, les amateurs de tennis ne seront pas déçus du spectacle.

« Je pense qu'il faut venir voir Venus Williams. Elle a tout fait, elle a gagné chaque grand chelem. C'est une joueuse très élégante à voir. Il y a aussi les Québécoises. Aleksandra Wozniak sera là, Françoise Abanda aussi. On a hâte de la revoir. Elle aura un an de plus sur le grand circuit. Ce sera l'une des vedettes du futur », a laissé savoir M. Hérisset.

La championne de l'an dernier, Lucie Safarova, a déjà fait savoir qu'elle ne sera pas à Québec pour défendre son titre, préférant disputer des tournois en Asie. Rappelons que les qualifications seront disputées les 6 et 7 septembre prochains et la finale du tableau principal, le 14 septembre, au Peps de l'Université Laval.

D'après un reportage de Pierre Vézina