QUÉBEC - La Coupe Banque Nationale a pris fin dimanche. Avec l’absence d’Eugenie Bouchard et le forfait de la seule Québécoise du tableau, Françoise Abanda, les amateurs de tennis de Québec se sont faits moins nombreux qu’à l’habitude.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse d’assistance pour l’édition 2015 du tournoi. Malgré la déception évidente des organisateurs, il n’est pas question de baisser les bras.

« On vise toujours d’avoir des estrades pleines. On a un stade de 2700 places et on vise toujours 2000 personnes, a déclaré le directeur du tournoi Jacques Hérisset. Je ne suis pas un gars qui aime donner des raisons. En tant qu’entraîneur, je suis un gars qui dit trouver des solutions. On va trouver des solutions pour l’année prochaine. »

Les organisateurs avaient réussi par le passé à attirer plusieurs gros noms à Québec. Mais les nouvelles règles de la WTA ont compliqué passablement leurs opérations de séduction. Et on doit composer avec la réalité du tournoi.

« On est un tournoi de tier-3 sur une échelle de 5. Avec 250 000 $ US en bourses, il ne faut pas s’attendre à rivaliser avec un tournoi comme Montréal où c’est 3 millions $ en bourses, a déclaré Hérisset. Alors quand Eugène Lapierre annonce que les 40 meilleures joueuses au monde sont là, c’est très difficile pour nous de faire la même chose. »

La qualité de l’organisation et des installations pourraient ouvrir la porte à un surclassement de catégorie, mais il s’agirait d’un énorme défi financier.

« C’est difficile parce que ça coûte très cher, a déclaré Hérisset. Il faut acheter un niveau supérieur qui coûte déjà plusieurs millions pour avoir le droit d’en organiser un.

« Il y a aussi les bourses, alors on aurait un tournoi avec 600 000 $ au lieu de 250 000 $. On ne dit jamais. On a des propriétaires qui sont de plus en plus dans ces ligues-là, si on peut dire. »

Force est d’admettre que la 23e édition de la Coupe Banque Nationale n’a pas été la plus flamboyante en terme de notoriété des joueuses. Mais malgré cette absence de grandes vedettes, la qualité du spectacle offert par celles qui sont venues à Québec n’en reste pas moins très élevée.