Tout n'est pas perdu pour le Canada
Jeux olympiques lundi, 22 févr. 2010. 14:27 jeudi, 12 déc. 2024. 13:46
Le Canada ne se retrouve certainement pas dans la position souhaitée avant le tournoi olympique.
Selon plusieurs, cette équipe était la plus talentueuse, mais le point perdu contre la Suisse et la défaite subie aux mains des Américains ont causé un choc.
Les hommes de Mike Babcock doivent maintenant disputer un match de plus contre l'Allemagne. À mon avis, Roberto Luongo devrait garder le filet du Canada demain.
Je ne pense pas que le tournoi de Martin Brodeur soit terminé pour autant. Il demeure le meilleur gardien de but de la Ligue nationale et a gagné partout où il est passé.
Hier, contre les États-Unis, Brodeur n'a pas joué un match à la hauteur de sa réputation. Par contre, il possède une grande qualité : il peut rebondir. On ne sait jamais ce qui peut survenir, et ce tournoi est loin d'être terminé.
Je ne baisse pas les bras. Je ne dis pas que le Canada ne gagnera rien, mais une chose est sûre, les joueurs canadiens ont du pain sur la planche.
Est-ce que les chances du Canada de remporter la médaille d'or sont aussi bonnes qu'au début du tournoi? Non, mais je crois qu'ils sont encore capables de la gagner.
Pour gagner, les joueurs devront prendre chaque période une à une. Un tournoi olympique est vite passé, et les joueurs qui ne jouent pas à la hauteur de leur talent devront élever leur jeu d'un cran. Ce n'est pas une question d'un seul joueur, mais une question d'équipe.
Le Canada manque d'opportunisme
Quand une équipe lance aussi souvent au filet, il faut finir le travail. Il faut marquer. Le problème du Canada, c'est que les joueurs ne terminent pas le travail.
Oui, les gardiens adverses ont été dominants, mais les joueurs doivent trouver une façon de marquer. Le Canada compte pourtant sur de bons buteurs...
Contre l'Allemagne, le Canada devrait l'emporter, mais les joueurs et les entraîneurs auraient évidemment préféré profiter de quelques jours de repos parce qu'au final, ils pourraient disputer quatre parties en seulement six jours. Rien pour aider des joueurs comme Scott Niedermayer et Chris Pronger qui ne rajeunissent pas.
Les équipes comme l'Allemagne et la Suisse n'ont rien à perdre. Pour l'Allemagne, vaincre le Canada représenterait une médaille d'or.
La Suède jouit d'une longueur d'avance
En ce moment, pour déterminer une équipe favorite, il faut regarder du côté des Suédois, qui tranquillement et sans faire de bruit, se faufilent.
Les Russes sont aussi capables de l'emporter. Ils sont tellement talentueux avec les Ovechkin, Malkin, Kovalchuk et compagnie. Quant aux États-Unis, je ne pense pas qu'ils remporteront la médaille d'or, mais avec un gardien comme Ryan Miller, tout est possible.
Du côté du Canada, les joueurs peuvent tout faire oublier en battant l'Allemagne et en poursuivant leur chemin jusqu'aux grands honneurs. En ce moment, peu de gens croient aux chances de l'équipe canadienne, mais tout n'est pas perdu pour le Canada. Il ya trop de talent dans cette équipe pour baisser les bras. Toutefois, le chemin que les joueurs ont choisi n'est assurément pas le bon!
*Propos recueillis par François Parenteau
Selon plusieurs, cette équipe était la plus talentueuse, mais le point perdu contre la Suisse et la défaite subie aux mains des Américains ont causé un choc.
Les hommes de Mike Babcock doivent maintenant disputer un match de plus contre l'Allemagne. À mon avis, Roberto Luongo devrait garder le filet du Canada demain.
Je ne pense pas que le tournoi de Martin Brodeur soit terminé pour autant. Il demeure le meilleur gardien de but de la Ligue nationale et a gagné partout où il est passé.
Hier, contre les États-Unis, Brodeur n'a pas joué un match à la hauteur de sa réputation. Par contre, il possède une grande qualité : il peut rebondir. On ne sait jamais ce qui peut survenir, et ce tournoi est loin d'être terminé.
Je ne baisse pas les bras. Je ne dis pas que le Canada ne gagnera rien, mais une chose est sûre, les joueurs canadiens ont du pain sur la planche.
Est-ce que les chances du Canada de remporter la médaille d'or sont aussi bonnes qu'au début du tournoi? Non, mais je crois qu'ils sont encore capables de la gagner.
Pour gagner, les joueurs devront prendre chaque période une à une. Un tournoi olympique est vite passé, et les joueurs qui ne jouent pas à la hauteur de leur talent devront élever leur jeu d'un cran. Ce n'est pas une question d'un seul joueur, mais une question d'équipe.
Le Canada manque d'opportunisme
Quand une équipe lance aussi souvent au filet, il faut finir le travail. Il faut marquer. Le problème du Canada, c'est que les joueurs ne terminent pas le travail.
Oui, les gardiens adverses ont été dominants, mais les joueurs doivent trouver une façon de marquer. Le Canada compte pourtant sur de bons buteurs...
Contre l'Allemagne, le Canada devrait l'emporter, mais les joueurs et les entraîneurs auraient évidemment préféré profiter de quelques jours de repos parce qu'au final, ils pourraient disputer quatre parties en seulement six jours. Rien pour aider des joueurs comme Scott Niedermayer et Chris Pronger qui ne rajeunissent pas.
Les équipes comme l'Allemagne et la Suisse n'ont rien à perdre. Pour l'Allemagne, vaincre le Canada représenterait une médaille d'or.
La Suède jouit d'une longueur d'avance
En ce moment, pour déterminer une équipe favorite, il faut regarder du côté des Suédois, qui tranquillement et sans faire de bruit, se faufilent.
Les Russes sont aussi capables de l'emporter. Ils sont tellement talentueux avec les Ovechkin, Malkin, Kovalchuk et compagnie. Quant aux États-Unis, je ne pense pas qu'ils remporteront la médaille d'or, mais avec un gardien comme Ryan Miller, tout est possible.
Du côté du Canada, les joueurs peuvent tout faire oublier en battant l'Allemagne et en poursuivant leur chemin jusqu'aux grands honneurs. En ce moment, peu de gens croient aux chances de l'équipe canadienne, mais tout n'est pas perdu pour le Canada. Il ya trop de talent dans cette équipe pour baisser les bras. Toutefois, le chemin que les joueurs ont choisi n'est assurément pas le bon!
*Propos recueillis par François Parenteau