Biathlon : un record pour Bjoerndalen
Ski dimanche, 10 févr. 2008. 10:19 vendredi, 26 avr. 2024. 04:34
OESTERSUND, Suède - Le Norvégien Ole Einar Bjoerndalen est devenu le biathlète le plus titré de l'histoire, en empochant son huitième titre individuel de champion du monde de biathlon, dimanche à Oestersund lors de la poursuite des Championnats du monde 2008.
Selon la légende, le Storsjön, le lac que surplombe le stade de biathlon d'Oestersund, est habité par un monstre à l'existence contesté malgré les 50 signalements répertoriés lors des deux derniers siècles.
Pour les 5000 spectateurs présents dimanche à Oestersund, il ne fait aucun doute qu'ils ont vu le monstre sacré du biathlon, l'extra-terrestre OEB, réaliser une nouvelle démonstration.
Parti avec 30 secondes de retard sur le Russe Maxim Tchoudov, champion du monde de sprint samedi, Bjoerndalen est passé en tête dès la première séance de tir en réalisant un sans-faute.
Il a ensuite été vaguement accroché par Tchoudov, redoutable sur les skis, avant de faire la différence dans le premier tir debout avec une seule pénalité, contre deux au Russe.
La victoire de Bjoerndalen n'a rien eu d'une formalité, mais elle semblait inéluctable, tant il a dominé la saison de Coupe du monde avec cinq victoires avant d'arriver à Oestersund.
Poirée effacé
"Cette saison, gagner un titre mondial, c'est encore plus difficile que les saisons dernières, car il y a beaucoup plus de biathlètes de très bon niveau", a souligné le Norvégien de 34 ans.
Déjà détenteur du record du nombre de victoires en Coupe du monde de biathlon (80), il a pris ses distances avec son grand rival, le Français Raphaël Poirée, retraité depuis mars, qui avait accumulé sept titres planétaires individuels.
Il ne lui manque plus qu'un titre pour égaler l'Allemand Franck Luck et le Russe Alexander Tichonov, sacrés champion du monde à onze reprises (10 pour Bjoerndalen), en comptant leurs nombreuses victoires en relais et patrouilles.
"Je veux continuer ces championnats sur cette lancée et je pense que je peux encore réussir quelque chose d'ici dimanche prochain", a espéré le no 1 mondial, dont la collection de médailles glanées dans des Mondiaux comprend désormais 26 breloques.
Pour fêter son titre, Bjoerndalen ne sabrera toutefois pas le champagne, puisqu'il ne boit pas d'alcool depuis une mauvaise expérience avec de la bière à l'âge de douze ans.
Le roi OEB est de toutes façons trop concentré sur son prochain objectif pour se laisser distraire avant la fin des Mondiaux-2008 : "C'est une +bête+ de la gagne, toujours à la recherche de la perfection", admire le Français Vincent Defrasne.
La poursuite dames a été remportée par l'Allemande Andrea Henkel, déjà sacrée en sprint samedi.
La discrète et frêle (1,50 m, 58 kg) Henkel a réalisé un impressionnant sans-faute au tir pour remporter le cinquième titre mondial de sa carrière et s'emparer de la première place au classement général de la Coupe du monde.
Elle a devancé la Russe Ekaterina Iourieva de 20 secondes, et une autre Russe, Albina Akhatova, de 38 sec et 5/10.
Henkel a par ailleurs offert à l'emblématique entraîneur de l'Allemagne, Uwe Müssiggang, sa 60e médaille dans un grand rendez-vous depuis sa prise de fonction en 1992.
Selon la légende, le Storsjön, le lac que surplombe le stade de biathlon d'Oestersund, est habité par un monstre à l'existence contesté malgré les 50 signalements répertoriés lors des deux derniers siècles.
Pour les 5000 spectateurs présents dimanche à Oestersund, il ne fait aucun doute qu'ils ont vu le monstre sacré du biathlon, l'extra-terrestre OEB, réaliser une nouvelle démonstration.
Parti avec 30 secondes de retard sur le Russe Maxim Tchoudov, champion du monde de sprint samedi, Bjoerndalen est passé en tête dès la première séance de tir en réalisant un sans-faute.
Il a ensuite été vaguement accroché par Tchoudov, redoutable sur les skis, avant de faire la différence dans le premier tir debout avec une seule pénalité, contre deux au Russe.
La victoire de Bjoerndalen n'a rien eu d'une formalité, mais elle semblait inéluctable, tant il a dominé la saison de Coupe du monde avec cinq victoires avant d'arriver à Oestersund.
Poirée effacé
"Cette saison, gagner un titre mondial, c'est encore plus difficile que les saisons dernières, car il y a beaucoup plus de biathlètes de très bon niveau", a souligné le Norvégien de 34 ans.
Déjà détenteur du record du nombre de victoires en Coupe du monde de biathlon (80), il a pris ses distances avec son grand rival, le Français Raphaël Poirée, retraité depuis mars, qui avait accumulé sept titres planétaires individuels.
Il ne lui manque plus qu'un titre pour égaler l'Allemand Franck Luck et le Russe Alexander Tichonov, sacrés champion du monde à onze reprises (10 pour Bjoerndalen), en comptant leurs nombreuses victoires en relais et patrouilles.
"Je veux continuer ces championnats sur cette lancée et je pense que je peux encore réussir quelque chose d'ici dimanche prochain", a espéré le no 1 mondial, dont la collection de médailles glanées dans des Mondiaux comprend désormais 26 breloques.
Pour fêter son titre, Bjoerndalen ne sabrera toutefois pas le champagne, puisqu'il ne boit pas d'alcool depuis une mauvaise expérience avec de la bière à l'âge de douze ans.
Le roi OEB est de toutes façons trop concentré sur son prochain objectif pour se laisser distraire avant la fin des Mondiaux-2008 : "C'est une +bête+ de la gagne, toujours à la recherche de la perfection", admire le Français Vincent Defrasne.
La poursuite dames a été remportée par l'Allemande Andrea Henkel, déjà sacrée en sprint samedi.
La discrète et frêle (1,50 m, 58 kg) Henkel a réalisé un impressionnant sans-faute au tir pour remporter le cinquième titre mondial de sa carrière et s'emparer de la première place au classement général de la Coupe du monde.
Elle a devancé la Russe Ekaterina Iourieva de 20 secondes, et une autre Russe, Albina Akhatova, de 38 sec et 5/10.
Henkel a par ailleurs offert à l'emblématique entraîneur de l'Allemagne, Uwe Müssiggang, sa 60e médaille dans un grand rendez-vous depuis sa prise de fonction en 1992.
