(via PrinceduCasino.com, le seul site d'actualités casino du Québec!) Las Vegas Sands  et son propriétaire Sheldon Adelson ont officiellement retiré leur offre d'investissement d'un total de 30 milliards de dollars afin de construire un Las Vegas européen, en banlieue de Madrid en Espagne. L'impossibilité de s'entendre sur des demandes déposées par l'investisseur serait à l'origine de l'échec.

Le projet surnommé EuroVegas prévoyait un complexe de jeu absolument gigantesque, incluant douze hôtels, six casinos, un centre de conférence, des terrains de golf, des cinémas, des centres d'achat ainsi que de nombreux bars et restaurants. Il était estimé que 260 000 emplois allaient ainsi être créés pour cette région qui en a manifestement grandement besoin.

Bien que de nombreux groupes de pression s'opposèrent rapidement au projet, le gouvernement central semblait au contraire la placer au milieu de plan de relance de la région. Or, une demande précise de Las Vegas Sands semble être à l'origine de la rupture. Le groupe d'Adelson désirait en effet obtenir des garanties financières advenant un changement législatif qui pourrait éventuellement réduire la profitabilité du projet, ce qui est soulevé comme le noyau de la mésentente. Une taxation moindre pour les casinos de l'endroit avait déjà été entendue, alors que la possibilité de permettre la cigarette à même les établissements, ce qui contrevenait directement avec les politiques espagnoles, demeurait un élément discordant.

"Il est impossible de créer un bouclier légal contre les changements de lois parce que les cours sont souveraines, les majorités peuvent changer et le concept d'indemnisation contre de futures lois n'existe simplement pas dans notre système légal" a commenté la députée du premier ministre espagnol.

"Le développement d'un complexe intégré en Europe a longtemps été une idée personnelle, mais il y a un temps et une place pour chaque chose, et maintenant, notre attention est concentrée sur des pays en Asie, comme le Japon et la Corée." A expliqué Sheldon Adelson.

Les réactions sont évidemment mitigées face à cette annonce. Certains y voient carrément une catastrophe évitée, alors que d'autres se désolent de l'incroyable opportunité économique ratée. L'opinion la plus médiane appartient possiblement à l'économiste José Garcia, qui explique que: "d'un côté, cela aurait créé des emplois, et tout ce qui crée des emplois est une bonne chose. Mais ce qui a amené l'Espagne dans la crise en premier lieu est notre sur dépendance à la construction. Du coup, l'idée de construire quelque chose afin de se sortir de la situation n'apparaît pas nécessairement comme la meilleure idée."

C'est désormais sans contredit vers l'Asie que devront se tourner les parieurs du monde entier désirant une alternative moderne à la ville du vice américaine!