TORONTO - Le fait de pouvoir jouer près de l'endroit où il a vu le jour se trouvait « au sommet » de la liste de raisons ayant incité le receveur canadien Russell Martin à se joindre aux Blue Jays de Toronto.
TORONTO - Le fait de pouvoir jouer près de l'endroit où il a vu le jour se trouvait « au sommet » de la liste de raisons ayant incité le receveur canadien Russell Martin à se joindre aux Blue Jays de Toronto.
Martin apportera un peu plus de puissance à un rôle des frappeurs qui compte déjà sur Jose Bautista et Edwin Encarnacion. Le receveur a aussi l'expérience nécessaire pour aider au développement de jeunes artilleurs comme Marcus Stroman, Drew Hutchison et possiblement Aaron Sanchez, au sein d'une rotation de lanceurs que pivotent les vétérans R.A. Dickey et Mark Buehrle.
De plus, Martin connaît bien l'ambiance des séries éliminatoires, puisqu'il y a participé sept fois lors des neuf dernières saisons. Les Blue Jays n'ont pas joué au-delà du calendrier régulier depuis leur conquête de la Série mondiale, en 1993.
« Il est également un très bon joueur offensif et défensif. Il est un solide athlète, et il est excellent dans le vestiaire et à l'extérieur du terrain », a rappelé Anthopoulos.
Le contrat de Martin est le plus lucratif consenti par Anthopoulos depuis qu'il a succédé à J.P. Ricciardi en octobre 2009. Il s'agit aussi du deuxième plus important pacte de l'histoire des Blue Jays, derrière l'entente de sept ans et 126 millions $ accordée à Vernon Wells après la saison 2006.
La pression, quelle pression?
Martin, qui a grandi à Chelsea, au Québec, a décidé de tester le marché des joueurs autonomes après avoir rejeté l'offre qualificative de 15,3 millions $ des Pirates de Pittsburgh plus tôt en novembre.
« On ne l'a pas embauché parce qu'il est Canadien ou Québécois, mais bien parce qu'il est en mesure de nous faire gagner », a signalé Anthopoulos.
Après avoir endossé les uniformes légendaires des Dodgers de Los Angeles et des Yankees de New York plus tôt dans sa carrière, Martin est-il prêt à soutenir la pression de tout un pays maintenant qu'il est de retour chez lui?
« Il n'y a pas de pression. Je ne crois qu'aux opportunités et c'est de prouver que le baseball est bien vivant au Canada », a-t-il insisté.
Âgé de 31 ans, Martin a connu une excellente saison sur le plan défensif en plus d'avoir affiché une moyenne au bâton de ,290. Il a frappé 11 circuits et fait produire 67 points.
Il espère aider les Blue Jays à franchir une étape additionnelle.
« J'ai hâte d'avoir l'opportunité d'aider cette équipe à être meilleure sur le terrain », a déclaré Martin, qui a répondu à des questions en français pendant la conférence de presse.
Trois fois élu au sein des équipes d'étoiles, Martin a amorcé sa carrière dans les Ligues majeures avec les Dodgers de Los Angeles, en 2006. Il a également joué pendant deux saisons avec les Yankees de New York.
En carrière, il affiche une moyenne combinée de ,259, avec 119 circuits et 540 points produits.
À Montréal en avril
En se joignant aux Blue Jays, Martin aura l'opportunité de se produire au Stade olympique à l'occasion de deux matchs hors-concours entre sa nouvelle équipe et les Reds de Cincinnati les 3 et 4 avril prochains à Montréal.
« Ce sera un rêve devenu réalité. »