Hopkins n'a pas impressionné Ramsay
Boxe mercredi, 15 déc. 2010. 19:05 jeudi, 31 oct. 2024. 20:00
QUÉBEC - Le coup d'éclat tenté par Bernard Hopkins lors de la conférence de presse tenue à l'Hôtel de ville de Québec mercredi midi n'a pas du tout impressionné l'entraîneur de Jean Pascal, Marc Ramsay.
Hopkins a subtilisé des mains du maire Régis Labeaume l'une des ceintures du champion qui sera à l'enjeu samedi soir au Colisée Pepsi avant la prise d'une photo officielle.
« Je pensais qu'il allait être plus imaginatif, a ironisé Ramsay. Il devait absolument essayer quelque chose pour nous dérouter, mais ça n'a pas fonctionné. »
« On l'a déjà vu lancer le drapeau du pays d'un de ses adversaires, il est donc capable de tout. »
L'entraîneur ne croit pas vraiment que son protégé se nourrira de cette controverse, puisque l'enjeu est déjà suffisamment important pour se laisser distraire par cette scène vaudevillesque.
« Jean veut se battre avec les meilleurs et relever des défis, a indiqué Ramsay. Il n'est pas du genre à vouloir régler des comptes. »
Ramsay croit ultimement que Hopkins a agi de la sorte, car il respecte fondamentalement le travail accompli par Pascal et son équipe.
« Il nous prend au sérieux, parce qu'il l'est lui-même énormément, a-t-il expliqué. Contrairement à Chad Dawson, il sait très bien ce que nous sommes capables de faire. »
Le retour au bas de l'échelle de Jacobs
Des 10 combats qui sont au programme samedi soir au Colisée Pepsi, il y en a un plus obscur qui opposera les Américains Daniel Jacobs et Jesse Orta.
Le nom de Jacobs (20-1, 17 K.-O.), un protégé de Golden Boy Promotions, n'est pas nécessairement étranger aux amateurs de boxe. Il était jusqu'à tout récemment pressenti comme le plus bel espoir de la division des poids moyens, devant même le Québécois David Lemieux, qui doit disputer un combat éliminatoire pour le titre WBC au début de l'année 2011.
Sauf que la carrière de Jacobs a pris un tournant inattendu le 31 juillet dernier, alors qu'il se battait pour la ceinture vacante de la WBO en sous carte du gala mettant en vedette Juan Manuel Marquez et Juan Diaz. Le boxeur au dossier parfait s'est fait passer le knock-out au cinquième round par le Russe Dmitry Pirog, un pugiliste âgé de 30 ans qui combattait pour la première fois aux États-Unis.
Avant cette défaite, le palmarès de Jacobs était plutôt impressionnant. Il avait maintenu une fiche de 137-7 chez les amateurs, remportant au passage quatre championnats des Golden Gloves dans l'État de New York et un titre de champion amateur des États-Unis en 2006.
Maintenant classé neuvième aspirant à la ceinture de Pirog, Jacobs livrera dans l'indifférence la plus complète son premier duel depuis son revers qui avait pris le monde de la boxe totalement par surprise.
Alors qu'il ne devrait faire qu'une bouchée d'Orta (7-13-2, 4 K.-O.), le pugiliste originaire de Brooklyn est la preuve vivante de jusqu'à quel point cet univers peut être cruel.
*Amateurs de boxe, vous pouvez me suivre sur Twitter
Hopkins a subtilisé des mains du maire Régis Labeaume l'une des ceintures du champion qui sera à l'enjeu samedi soir au Colisée Pepsi avant la prise d'une photo officielle.
« Je pensais qu'il allait être plus imaginatif, a ironisé Ramsay. Il devait absolument essayer quelque chose pour nous dérouter, mais ça n'a pas fonctionné. »
« On l'a déjà vu lancer le drapeau du pays d'un de ses adversaires, il est donc capable de tout. »
L'entraîneur ne croit pas vraiment que son protégé se nourrira de cette controverse, puisque l'enjeu est déjà suffisamment important pour se laisser distraire par cette scène vaudevillesque.
« Jean veut se battre avec les meilleurs et relever des défis, a indiqué Ramsay. Il n'est pas du genre à vouloir régler des comptes. »
Ramsay croit ultimement que Hopkins a agi de la sorte, car il respecte fondamentalement le travail accompli par Pascal et son équipe.
« Il nous prend au sérieux, parce qu'il l'est lui-même énormément, a-t-il expliqué. Contrairement à Chad Dawson, il sait très bien ce que nous sommes capables de faire. »
Le retour au bas de l'échelle de Jacobs
Des 10 combats qui sont au programme samedi soir au Colisée Pepsi, il y en a un plus obscur qui opposera les Américains Daniel Jacobs et Jesse Orta.
Le nom de Jacobs (20-1, 17 K.-O.), un protégé de Golden Boy Promotions, n'est pas nécessairement étranger aux amateurs de boxe. Il était jusqu'à tout récemment pressenti comme le plus bel espoir de la division des poids moyens, devant même le Québécois David Lemieux, qui doit disputer un combat éliminatoire pour le titre WBC au début de l'année 2011.
Sauf que la carrière de Jacobs a pris un tournant inattendu le 31 juillet dernier, alors qu'il se battait pour la ceinture vacante de la WBO en sous carte du gala mettant en vedette Juan Manuel Marquez et Juan Diaz. Le boxeur au dossier parfait s'est fait passer le knock-out au cinquième round par le Russe Dmitry Pirog, un pugiliste âgé de 30 ans qui combattait pour la première fois aux États-Unis.
Avant cette défaite, le palmarès de Jacobs était plutôt impressionnant. Il avait maintenu une fiche de 137-7 chez les amateurs, remportant au passage quatre championnats des Golden Gloves dans l'État de New York et un titre de champion amateur des États-Unis en 2006.
Maintenant classé neuvième aspirant à la ceinture de Pirog, Jacobs livrera dans l'indifférence la plus complète son premier duel depuis son revers qui avait pris le monde de la boxe totalement par surprise.
Alors qu'il ne devrait faire qu'une bouchée d'Orta (7-13-2, 4 K.-O.), le pugiliste originaire de Brooklyn est la preuve vivante de jusqu'à quel point cet univers peut être cruel.
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