Alesi chez Jordan, Frentzen le remplace chez Prost
Course mercredi, 8 août 2001. 10:08 dimanche, 16 juin 2024. 20:10
PARIS (AFP) - Le Français Jean Alesi a quitté "par agrément mutuel" l'écurie Prost et pilotera une Jordan-Honda à partir du Grand Prix de Hongrie de Formule 1, la semaine prochaine à Budapest (19 août), a annoncé l'équipe irlandaise mercredi dans un communiqué.
Selon Jordan, le pilote et Alain Prost ont accepté "de dissoudre par agrément mutuel" le contrat les liant et Alesi était donc libre de tout engagement.
Alesi a indiqué à l'AFP qu'il avait accepté de ne pas percevoir les salaires promis pour cette saison, en échange de quoi Prost lui a rendu sa liberté.
Le Français participera aux dernières épreuves du Championnat du monde automobile de cette saison avec une option pour l'année prochaine.
Treize ans après avoir débuté en F1 avec Tyrrell en 1989 grâce à Eddie Jordan, Jean Alesi retrouve ainsi le patron avec lequel il avait remporté le titre de champion de Formule 3000 en 1989.
"C'est fabuleux, s'est exclamé Alesi joint au téléphone par l'AFP. C'est une période où je ne m'attendais à rien de bien et puis cette formidable opportunité se présente. Cela me fait vraiment plaisir".
Une lettre adressée par l'avocat d'Alain Prost à Jean Alesi le lundi 16 juillet, au lendemain du Grand Prix de Grande-Bretagne et lui reprochant des déclarations ayant nui à l'équipe a provoqué la rupture entre eux.
"Après mes déclarations faisant suite aux problèmes rencontrés lors du Grand Prix de France, une lettre d'avocat envoyée par Alain (Prost) m'accusant de mille maux et m'infligeant une amende m'a poussé à partir", a expliqué Alesi.
Cela a offert l'opportunité au Français de répondre favorablement à une offre d'Eddie Jordan faite le mercredi suivant, une semaine avant que l'écurie irlandaise ne limoge l'un de ses pilotes, l'Allemand Heinz-Harald Frentzen.
Sur son site internet (www.f1jordan.com), Eddie Jordan a toutefois affirmé que le second n'avait pas été licencié afin de laisser la place au premier. "Absolument pas. Les deux événements ne sont pas liés", a-t-il indiqué.
L'Irlandais a rappelé sa longue amitié avec Alesi. "Nous sommes de vieux amis aussi ces retrouvailles sont-elles normales. Mais nous n'avons noué cet accord qu'une fois Jean libéré de ses engagements. Je suis également très ami avec Alain (Prost)", a-t-il expliqué.
Pour l'avenir, Jordan a souligné que les dernières courses de la saison lui permettraient ainsi qu'au pilote français de faire le point. "Il sera alors temps de parler de la saison prochaine", a-t-il ajouté.
Selon Jordan, le pilote et Alain Prost ont accepté "de dissoudre par agrément mutuel" le contrat les liant et Alesi était donc libre de tout engagement.
Alesi a indiqué à l'AFP qu'il avait accepté de ne pas percevoir les salaires promis pour cette saison, en échange de quoi Prost lui a rendu sa liberté.
Le Français participera aux dernières épreuves du Championnat du monde automobile de cette saison avec une option pour l'année prochaine.
Treize ans après avoir débuté en F1 avec Tyrrell en 1989 grâce à Eddie Jordan, Jean Alesi retrouve ainsi le patron avec lequel il avait remporté le titre de champion de Formule 3000 en 1989.
"C'est fabuleux, s'est exclamé Alesi joint au téléphone par l'AFP. C'est une période où je ne m'attendais à rien de bien et puis cette formidable opportunité se présente. Cela me fait vraiment plaisir".
Une lettre adressée par l'avocat d'Alain Prost à Jean Alesi le lundi 16 juillet, au lendemain du Grand Prix de Grande-Bretagne et lui reprochant des déclarations ayant nui à l'équipe a provoqué la rupture entre eux.
"Après mes déclarations faisant suite aux problèmes rencontrés lors du Grand Prix de France, une lettre d'avocat envoyée par Alain (Prost) m'accusant de mille maux et m'infligeant une amende m'a poussé à partir", a expliqué Alesi.
Cela a offert l'opportunité au Français de répondre favorablement à une offre d'Eddie Jordan faite le mercredi suivant, une semaine avant que l'écurie irlandaise ne limoge l'un de ses pilotes, l'Allemand Heinz-Harald Frentzen.
Sur son site internet (www.f1jordan.com), Eddie Jordan a toutefois affirmé que le second n'avait pas été licencié afin de laisser la place au premier. "Absolument pas. Les deux événements ne sont pas liés", a-t-il indiqué.
L'Irlandais a rappelé sa longue amitié avec Alesi. "Nous sommes de vieux amis aussi ces retrouvailles sont-elles normales. Mais nous n'avons noué cet accord qu'une fois Jean libéré de ses engagements. Je suis également très ami avec Alain (Prost)", a-t-il expliqué.
Pour l'avenir, Jordan a souligné que les dernières courses de la saison lui permettraient ainsi qu'au pilote français de faire le point. "Il sera alors temps de parler de la saison prochaine", a-t-il ajouté.
