BAKOU, Azerbaïdjan - Le patron de Formula One Management (FOM), Bernie Ecclestone, reconnaît qu'il est incapable de comprendre les critiques qui lui sont adressées par des groupes de défense des droits de l'Homme à propos de la présentation d'une épreuve en Azerbaïdjan.

Le Grand Prix d'Europe de Formule Un doit être couru dimanche prochain sur un circuit routier à Bakou.

Or, les défenseurs des droits humains ont été nombreux à exprimer dans le passé de vives inquiétudes à propos des allégations persistantes de corruption et de censure de l'opposition par le régime du président Ilham Aliyev qui est en poste depuis près de 13 ans.

Certains militants critiquent Formula One Management pour présenter une course en Azerbaïdjan alors que d'autres croient que l'organisation devrait profiter de sa présence à Bakou pour soulever publiquement les questions des droits de l'Homme.

Jeudi, Bernie Ecclestone a dit que lorsqu'on lui donnerait une définition des droits humains, il pourrait en débattre et vérifier où les critiques peuvent s'appliquer.

M. Ecclestone a ajouté qu'un refus de présenter des épreuves de Formule Un dans des nations corrompues équivaudrait à disqualifier la plupart des pays.