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BUDAPEST, Hongrie – Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix de Hongrie, troisième manche du Championnat du monde de Formule 1, sur le Hungaroring de Budapest de vendredi à dimanche, toujous à huis clos.

Le nouvel aplomb de Lando Norris

Il sait « qu'il ne faut pas s'enflammer après seulement deux courses » mais quelles courses, tout de même! Le benjamin de la grille, Lando Norris (20 ans), a débuté sa deuxième saison en F1 avec son tout premier podium (3e) il y a quinze jours en Autriche. La semaine suivante, toujours sur le Red Bull Ring de Spielberg, le Britannique de McLaren s'est classé cinquième après une fantastique remontée depuis la huitième place dans les deux derniers tours, malgré des douleurs à la poitrine. Depuis, Norris s'est vu diagnostiquer des contusions « dues au fait d'avoir été éloigné de (sa) F1 pendant longtemps ». « Ça ne va pas guérir dans la nuit », ajoute-t-il, mais il a tout de même pu s'aménager un cockpit plus confortable. Quant à ce nouvel aplomb en piste, l'exubérant pilote l'explique par une « confiance accrue » et une capacité à « digérer plus d'informations avant la course ».

Les promesses de George Russell

George Russell, 22 ans, fait également partie des espoirs du paddock mais, au volant d'une Williams en manque de rythme, il a plus de difficultés à se faire bien voir... Sa 12e place lors des qualifications du GP de Styrie samedi sous la pluie, le premier top-15 d'une Williams depuis le Brésil 2018, n'en est que plus remarquable. Son GP a été moins brillant, avec une sortie de piste et une voiture encore « trop lente », mais les promesses sont là pour Russell. Pour rejoindre Mercedes, ce à quoi il pourrait prétendre en tant que membre de la filière de jeunes pilotes de l'écurie allemande, le Britannique devra encore patienter. Il a été confirmé jeudi qu'il honorerait bien sa troisième année de contrat avec l'écurie anglaise en 2021, son équipier canadien Nicholas Latifi à ses côtés.

La fiabilité des Renault

« Montrer où nous méritons vraiment d'être au classement », c'est l'objectif que l'Australien Daniel Ricciardo fixe à son écurie, Renault, cette fin de semaine. La monoplace française s'est révélée compétitive lors des deux premiers GP de la saison, particulièrement en qualifications, mais elle a été victime en course de problèmes de refroidissement qui ont conduit Ricciardo d'abord, puis son équipier français Esteban Ocon la semaine suivante, à l'abandon. Tous deux ont estimé jeudi que le souci devrait être réglé. Il le faut car, dans un milieu de tableau très dense derrière Mercedes et Red Bull, la fiabilité sera clé.

Les suites de la réclamation contre Racing Point

À l'issue du GP de Styrie dimanche, Renaut a déposé une réclamation contre Racing Point. En cause, la ressemblance entre la monoplace de l'écurie britannique cette année et celle de la Mercedes titrée l'an passé. Racing Point assure s'être servie uniquement de photos. Renault en doute et suspecte « qu'il y a eu des échanges de données et de designs entre ces deux équipes », explique à l'AFP le directeur exécutif de l'écurie française, Marcin Budkowski. « Ces échanges peuvent être légaux en fonction de leur date et de comment ils ont eu lieu (Mercedes étant le motoriste de Racing Point, NDLR), mais ce qu'on conteste, c'est le fait que Racing Point utilise ces données sur la voiture de cette année ». La réclamation porte sur les écopes de freins de la monoplace rose car elles ont des surfaces externes mais aussi internes dont il semble compliqué d'obtenir des photos. Racing Point et Mercedes doivent désormais fournir des éléments de réponse à un expert de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui rendra un rapport sur lequel les commissaires de course se baseront pour prendre une décision dans les semaines à venir. Les pilotes Racing Point, le Mexicain Sergio Pérez et le Canadien Lance Stroll, ont dit jeudi « être convaincu(s) que (leur) voiture est 100 % réglementaire ».

La météo

Habituellement chaud, avec des risques d'orages, le GP de Hongrie s'annonce cette année pluvieux et frais, avec des températures plus proches des 20 degrés que des 30. Le refroidissement des monoplaces devrait donc être moins problématique mais il faudra potentiellement composer avec la pluie qui avait déjà compliqué les qualifications du GP de Styrie samedi. « La météo pourrait créer un peu de chaos », anticipe déjà le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).

Un début de saison rocambolesque en F1